phobie sociale vs travail

Comment retourner sur le marché du travail lorsqu'on vit cette phobie ?
Quels moyens pourraient m'aider à être plus à l'aise avec tout ca?
Avez vous vécu cette période, et comment vous en êtes vous sortis ?

Désoler, ca fait pas mal de questions à la fois :)

Comme le titre de mon paragraphe moi je suis medicamenter a la marijuana médical je connais pas votre option sur la mari ... mais une chose certaine c'est que j'ai la phobie de puis je suis a mes 5 ou 6 ans et depuis mes 19 ans je suis médical
a la marijuana et je peux dire que LA VIE EST BELLE et que après 3 mois je fume , sa ma déjà beaucoup aider . J'ai une copine , j'ai des amis et je réussi a parler avec eu , j'ai pas peur que quelqu'un vient de parler quand je vais dans les magasins .... Chaque jours est un jour de plus vers le bonheur donc si vous souffrez comme je l'était il y a 3 mois parler en a un médecin de la marijuana médical parce que vous allez le regretter de pas avoir commencer plus tôt .

je suis un homme de 32 ans
résumons vite fait il faut vaincre le mal par le mal sinon les échecs s'accumulent comme les miens
j'ai trop souvent fuis devant tous les problèmes sociaux le dernier en date j'avais un poste a responsabilité depuis plus de 4 ans et je gagné bien ma vie j été rassuré tout allé bien avec mes collègues ( sachant que je suis phobique depuis ma naissance ) et puis la roue a tourné changement d'équipe et j'ai du abandonné . maintenant je n'ai plus rien et de nouveau ma fierté est partie je suis au plus bas c'est cyclique
courage

Salut,
Ce que tu écris me touche beaucoup. J'ai aussi vécu des moments assez rock and roll avec une foutue phobie( la peur de parler en public). Cela me touche principalement à mon travail (la performance). Quoi qu'il en soit, je te suggères de te donner du temps, reposer ton mental et surtout, laisse pas aller ta condition physique (ma maxime est: au moins quand le corps est en forme, on peut mieux s'occuper de l'esprit). La technique que je te suggères serait d'attaquer la bibitte de tous les fronts à petite dose. Tu peux faire des lectures, de la relaxation, de la respiration, une thérapie (avec un bon thérapeute parce qu'il y en a une gang avec lesquels tu ne vivras jamais assez vieille pour t'en sortir) mais tout cela avec un rythme qui ne te met pas de pression supplémentaire. Fais des activités qui te plaisent SEULEMENT(ne t'embarques pas dans quelque chose que tu aurais toujours voulue aimer mais que dans le fond tu n'aimes pas). Il faut partir à la recherche de toi, te trouver , et aimer ce que tu trouveras avec ses forces et faiblesses.

Entre temps, la médication (encore une fois il te faudra trouver la bonne) peut te permettre de résister à la tempête. N'aies pas peur nécessairement de devenir accroc. Si tu ne le veux pas, tu ne le deviendra pas. Personnellement, pour le traitement des phobies, je préfère la médication prise ponctuellement c'est à dire avant d'affronter la situation phobique. Comme ça le reste du temps, tu restes toi même. Par ailleurs, il arrive que la phobie mène à la dépression (hé oui on se décourage). C'est important de départager le tout. À ce moment la médication pour t'en sortir pourrait être différente.

Ce sont toutes des pistes de solution mais comme je mentionnais, en attaquant la bibitte doucement mais de tous les côtés, je trouve qu'on est moins focussé sur une solution et sur notre problème et avec le temps des gains se font sentir. Autre chose très importante: NE TE DONNES PAS D'ÉCHÉANCIER. Tu est "pognée comme ça" pis ça prendra le temps que ça prendra. De cette façon, c'est magique...c'est moins long.

Je peux te dire que c'est toujours difficile certaines journées mais il faut se dire qu'il y a d'autres jours ou la vie est tellement belle. Le temps passe et c'est pas vrai que cette cochonnerie doit occuper 100% de tes pensées. Circonscrit la au max et profites du reste des bons moments.

Espérant que cela pourra t'encourager.

Je me reconnais tellement dans ce que tu dis ! Je suis sans emploi depuis septembre environ et comme toi je me suis sentis tellement soulagé d'avoir quitter cet endroit !
Je manquais aussi beaucoup de jours de travail, mais pas parce que je me levais pas le matin...plutot a cause de maux de ventre terribles, des nausées...
Je ne le savais pas a ce moment là, mais maintenant je comprend que c'était de l'angoisse, depuis mon congé je n'ai plus revecu ca...
Pas besoin de dire que j'ai peur de retourner travailler....J'ai peur de recommencer à angoisser, j'ai peur de ne pas être à la hauteur, j'ai peur de tomber encore sur un boss manipulateur et obséder, j'ai peur de travailler et être toujours aussi pauvre a cause d'un salaire minable.....etc
Quand on a jamais eu de bonnes conditions de travail, ca donne pas envie d'y retourner...
Merci pour ton commentaire Chamel, ca fait du bien de savoir que je ne suis pas seule à vivre ce stresse quotidien :)

Allo, comme je disais un peu plus haut dans mon post, je suis nouvelle sur ce forum, je vous aies à peu près tous lus. Dans ton message je me reconnait parce que moi aussi côté professionnel c'est plutôt mort. Je regarde chaque jour les nouvelles offres d'emploi parus dans ma région, mais je suis incapable d'aller me présenter et encore moins aller leur vendre ma salade! Je ne travaille plus depuis fin octobre, de toute façon je n'étais pas toujours capable d'y aller, j'étais parfois tellement déprimée que je restais chez moi pendant plusieurs jours, un moment donné ma patronne en a eu assez; et moi j'en étais tellement soulagée! Plus besoin de sortir chaque matin pour m'y rendre! J'ai été chanceuse dans mon malheur car à ce moment de ma vie je n'épprouvais aucun problème monétaire, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas, faudrait vraiment que je travaille car mon compte en banque est pratiquement vide. Mais j'en suis incapable. Je m'étais trouvé un petit contrat de travail pour deux jours, mais assez payant. La dame m'a engagée, pendant deux semaines j'angoissais juste à y penser; que vers la mi mars je devrai m'y rendre... Donc ça faisait maintenant deux messages qu'elle me laissait sur mon répondeur et je ne retournais pas ses appels, je me sentais tellement nul mais trop angoissé pour trouver une solution. Voilà qu'hier elle téléphone et ma fille de 4 ans saute sur le combiné et répond! Merde!!!!!! Pas le choix de lui parler....... Et bien je lui aie dit que j'avais du être hospitalisé et que je ne pourrai pas aller faire le travail. Vraiment! Je me sent nul, mais encore une fois; tellement soulagée............. Comment expliqué aux autres que je ne suis pas une lâche, une paresseuse mais simplement une victime de la phobie sociale, une angoissée, une victime de l'anxiété??? Seule une amie à moi et ma mère le savent. Hier j'ai ai parlé un peu à mon conjoint, nous n'habitons pas encore ensemble donc il ne se rend pas compte de ça encore. Il m'a bien compris, et surtout il ne m'a pas jugé, Dieu merci!
Merci de m'avoir lu, je me sent mieux d'avoir enfin trouvé un forum où je peux m'exprimer auprès de personnes qui me comprennent...

Merci quand même babydol :)

Merci d'avoir pris le temps de laisser un commentaire quand meme.
Moi aussi j'ai quitté mon travail pour ca et aussi pour une dépression. Je me rend compte maintenant avec du recul que le travail etait mon seul contact avec les gens à ce moment là. Et c'était de très mauvais contacts, qui ne donnait pas du tout envie de voir d'autres personnes le soir ou les fin de semaine.

Si je pouvais rester simplement seule dans mon coin, je serais tellement bien !

bonjour

malheureusement je ne pas te repondre car moi-même j'ai perdu mon travail a cause de ma phobie, c'est moi qui est quitter mon boulot car il mettait impossible de le continuer, c'est vraiment affolant de vivre la phobie social ça nous coupe de tout .