Lithium

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Lithium

#0 Posté le par Clairel

On me prescrit du Lithium et on retire graduellement Effexor et Wellbutrin.
Je me sens agitée, anxieuse et dépressive. Je pleure beaucoup, fais des rêves bizarres qui semblent réels, ai beaucoup d'idées noires et n'ai envie de rien, pas faim, pas d'énergie. Je cherche à m'occuper pour éviter de penser et attendre de revoir le doc lundi. Est-ce que d'autres ont connu des retraits de médicaments difficile? Je prend Séroquel au coucher, et cela aide pour éviter les "bétises". Suggestions? 8O

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un problème dur à vivre mais pas impossible

#14 Posté le par Burkina

j'ai lu des trucs sur les "maniaco-dépressifs" et notamment leur guérison avec la prise de lithium.

Ce que j'en ai lu est que les souffrant de cette maladie ont une insuffisance au niveau de quelques secrétions et hormones dégagées par des glandes dans le cerveau ce qui les plonge tantôt dans un état euphorique mais hélas aussi tantôt dans un état insuportable à vivre avec une intention épouvantable à se sentir malheureux.

En tout cas, ce que j'en ai lu (du Docteur Cyrulnick qui a notamment étudié des cas) est que le lithium est véritablement ce qui permet une régulation des différentes substances qu'on produit pour se sentir bien.

Donc voilà, heureusement que ton cas n'est pas désespéré bien qu'il nécessite ^d'être pris au sérieux évidemment.

Pour le sport oui, c'est vrai. Le corps secrète en outre de l'endorphine qui est une substance proche de l'effet je dirais un peu "morphinique" c'est à dire que te donne une sensation de détente formidable et plus du court, plus tu ressens et plus tu chercheras à le ressentir. Moi j'ai arrêté de courrir parce que je prépare un concours mais là je vais pouvoir m'y remettre !

bien à toi
Burkina :D

ne pas baisser les bras...nos moins sont des plus...

#13 Posté le par Pasfun-ID
Bonjour,
Diagnostiquée cyclothimiques puis relevant plus du trouble bipolaire...je m'accroche néanmoins. Je tiens à soutenir tous ceux qui ont parfois envie de baisser les bras (moi mêm par moment, l'idée de cette maladie, a vie, me donne des idées solmbres...mais...).
Il faut s'accrocher. Pour ma part, la prise de lithium a stabilisé mon état.Bien sur je connais encore des fluctuations mais je plonge moins bas, et je remonte plus vite. Le secret du bonheur? Les médocs je l'ai accepté aujourd'hui st la condition première d'une stabilisation, après...un bon psychiatre comme j'ai eu la chnace de trouver. Puis...son entourage (et on le sait, pas facile de ne pas s'isoler complètement qd on est ds le "down), la famille est importante, les amis, les vrais, ceux a qui ont peut en parler sans avoir peur du jugement...
Puis l'hygiène de vie. Pour mon compte, le sport m'aide bcp. Là, en période de révisions avant concours, je cours 30 minutes chaque jour. Ca peut paraitre impossible aux non iniyiés, pourtant, essayez, après une séance et le bien être procuré par celle ci, vous ne tarderz pas à vous convertir. Le sport , après 30 minute permet une sécrétion de sérotonine, je crois, enfin une sécrétion d'hormone du bien être...l'effet est efficace au moins pendant 3 heures...une bonne drogue donc, et mieux qu'un cacheton avalé express et qui anesthésie le cerveau...je vous le recommande. Je travaille à trouver des combines. Ne baissez pas les bras, nos petits moins peuvent devenir des atouts (créativité...). La luxothérapie elle aussi peut aider l'hiver...Vous m'en direz des nouvelles!! Amitiés!

Message #12

#12 Posté le par arreteclark

j'adhère au propos de flho

le lithium c'est merveilleux !!!! franchement une crise maniaque sans manger sans dormir et tout menant une vie hyperactive, je me demandais combien de temps mon corps pouvait tenir. ouf mon médecin me connait bien et n'a pas hésité deux secondes : lithium.
mais bon cela ne fait pas tout, ça régule l'humeur ce qui est déjà pas mal me direz-vous. après il reste le travail à faire sur soi...
et le lithium ce n'est pas les anti-dépresseurs ou les anxiolitiques qui vous mettent tout nase et tout assomé en journée...

Ah! vive le lithium!!

#11 Posté le par flho

J'ai envie de chanter "le lithium c'est merveilleux"!! mais je ne le ferais pas je suis calme maintenant!!

Justement à ce sujet, je comprend pas pourquoi on vous donne des antidépresseurs!?... Moi je n'y ai pas droit (même pas pour m'arrêter de fumer) car sinon je suis au 7ème ciel!!

Fini les réveils "je roule pour sortir du lit à 14h!!" Fini les angoisses, les pleurs, les séjours à l'hosto, les rêves zarbs, l'isolement social...

Non, sérieux un stabilisateur d'humeur, maintenant, ça me suffit à vivre sereinement de façon stable, avec des haut et des bas un poil plus amples que la moyenne mais rien qui m'enpêche de vivre.
J'ai terminé mon analyse, et sais distinguer ma personnalité de ma maladie (quoi que qui influence qui??)
En crise moi, je prenais des trucs qui me calmaient et puis au fur et à mesure les docs baissaient très doucement pour que je ne souffre pas de manque, jusqu'à disparition totale de tout le bordel, sauf du gentil lithium bien sûr!

La dépakote m'a fait grossir et le zyprexa m'a bien réussi : mais qq'un sur ce forum dit le contraire alors je pense que ça dépend des cas!

Doit-on manger des piles??? ça me fait rire maintenant et je suis très fière de ma différence, même si je n'ai aucun mérite.

En gros je dis qu'il faut serrer des dents, et se dire que ça ira mieux plus tard car d'expérience si c'est diagnostiqué et bien traité on en "guerri"!!
:D

médication

#10 Posté le par julieth

Salut!

Lorsqu'on est bipolaire il est insuffisant de ne prendre qu'un antidépresseur... En général,du moins...
Combiné avec un stabilisateur d'humeur (lithium ou autre) c'est beaucoup plus efficace!

Pour ma part, au lieu du lithium, je prends du lamictal qui a moins d'effets secondaires et ca va beaucoup mieux.

Parfois c'est malheureusement très long avant de trouver la médication et le dosage qui nous conviennent mais : COURAGE!!!!

Il ya de l'espoiir... Je n'y croyais plus et c'est arrivé...

C'est certain que j'ai encore des épisodes difficiles mais bien moins importants qu'avant le lamictal.

Bonne chance et lâche-pas!!!

Borderline et/ou Bipolaire ?

#9 Posté le par joscoeur

:? Bonjour, je suis nouvelle sur le site et je le trouve super intéressant.

J'ai reçu le diagnostique de Borderline en 1999 et on m'a dit qu'on ne pouvait confirmer Bipolaire car ils n'avaient pas tous mes antécédents médicaux. Je suis traité avec l'Effexor et j'ai noté une légère amélioration de mes changements d'humeur. J'ai toujours des troubles d'insomnie, je prends des séroquel pour m'aider mais malgré cela je ne dors pas vraiment mieux.

Je suis actuellement dans une phase dépressive et je me demande ce que je devrais faire ? Je n'ai pas entièrement confiance en mon médecin et les autres... J'ai toujours l'impression qu'on ne me crois pas, qu'ils pensent que je bluffe. Il faut dire que je suis très bonne comédienne et que parfois je me rends compte trop tard que j'ai joué un peu la comédie.

Je n'ose pas vraiment en parler avec mon mari car nous avons eu une mésaventure en avril dernier, il m'a quitté durant 8 semaines et m'a trompé. Je ne me sens plus en sécurité et en confiance comme autrefois.

Que me suggérez-vous ?

Merci !

Joscoeur :cry:

Message #8

#8 Posté le par zabi
bonjour le seroquel ne possede pas un autre nom . c'est un anti-psychotique. on le donne habituellement au bipolaire psychotique de type 1 car le seroquel agit directement sur les phases manies . de plus , le seroquel n'a pas beaucoup ou pas du tout d'effets secondaires . on ne grossit pas et on est fonctionnelle dans le travail , contrairement au zyprexa qui quant a lui fait engraisser et rend trop amorphe pour performer au travail .le seroquel par contre n'empeche pas les périodes de dépression . c'est pourquoi il est prescrit au au personne bipolaire ayant de grosse manie .
c'est ce que moi je prends et ca va beaucoup mieux , toute ma vie a changée . surtout ma relation avec mon petit garcon de 9 ans .
a la prochaine .

Re: lithium + effexor : duo gagnant

#7 Posté le par italiano

Bonsoir;
Quel effet a eut sur vous le dépakote le medecin voudrait prescrire ce médicament à mon fils à la place du zipréxa
Cordialement.

Bonjour,
Depuis l'entrée dans la maladie il y a 6 ans, divers traitements et des conditions de vie plus ou moins acceptables entrecoupées de questionnements sans réponse, de lutte contre moi-même, c'est en décembre 2003, suite à une TS grave que mon psychiatre m'a proposé de tenter le lithium. Qui a dû être associé à l'effexor devant la persistance de symptomes dépressifs invalidants.

S'il est vrai qu'au début la perspective d'essayer encore un nouveau traitement (après depamide, zyprexa, depakote et tout une batterie d'antidépresseurs) la peur des effets secondaires, et en quelque sorte la confirmation d'un diagnostic à la fois espérée et crainte, je peux dire qu'à ce jour l'ombre du spectre bipolaire ne plane plus en permanence au dessus de ma tête.

Je dors bien et me lever le matin n'est plus un supplice. Et j'ai même retrouvée ma "touche de fantaisie" que je croyais éteinte, sans toujours craindre de déraper.
Trouver un traitement adapté m'a permis de retrouver ma liberté, de pouvoir faire le tri entre ma personnalité et les manifestations de la maladie.

J'ai eu aussi la chance de trouver un psychiatre humain, qui ne m'a pas collée d'étiquette mais accompagnée dans ma découverte de moi.
la maitrise de facteurs biologiques par une thérapeutique qui me convient me permet un approfondissement plus objectif de facteurs personnels qui, j'en suis persuadée, conditionne mes mouvements d'humeur. Je conçois aujourd'hui l'euphorie aussi bien que l'anesthésie affective comme des défenses inapropriées face à des émotions refoulées et stimulées par des éléments du présent.

Pour résumer, le lithium m'a apporté une sérénité que je n'espérais plus, mes troubles ne sont plus une fatalité (bien que n'ayant pas disparu) et me permet une plus grande automie, responsabilité personnelle dans la gestion des divers éléments de ma vie, me mettant en quelque sorte à égalité avec le citoyen lambda pour gérer les aléas de la vie qui sont le lot de tous. Pourvu que ça dure!

Bon courage à toi et à tout ceux et celles qui vivent ces événements pénibles.

Yolanda

Re: Lithium

#6 Posté le par sunmoon
Salut ! Je ne connais pas Seroquel (est-ce qu'il porte un autre nom ?) mais ça peut avoir un lien avec tes rêves bizarres.
Je prends aussi Wellbutrin et du lithium (duralith).
Pour ce qui est de tes idées noires, parles-en à ton doc et aux gens autour de toi. En attendant que les choses se rangent, accroche-toi !

Bonjour Clairel

#5 Posté le par yolanda

J'ai vécu aussi ces éléments pénibles, les attaques de panique qui m'empêchaient de conduire et de sortir de chez moi. Ces moments où je me dévalorisait sans cesse, m'écoutant dire, impuissante des choses inspirées par je ne sais qui. Et m'enfonçant de plus en plus je finissais par soupçonner tout le monde, et finir par me facher. Il y a quelques mois, j'ai senti venir ces troubles et j'ai consulté mon psy au plus tôt. Je me suis efforcée de voir des personnes de confiance sachant qu'elles pouvaient tolérer mes dysfonctionnements et éviter celles dont la personnalité, bien que je les apprécient, auraient pu me heurter.
L'alliance avec mon psy, quelques amis compréhensifs et une acceptation de la maladie m'ont évité de m'enfoncer.

Si j'en arrive à oublier mes troubles c'est en bonne partie grace à une thérapeuthique qui a permis de soulager l'angoisse et aussi le fait d'avoir accepté. Accepter de mettre ma vie entre parenthèse, et de ne devoir des comptes qu'à moi-même (du moins temporairement). Ecarter les conseils bienveillants (tu devrais faire ci, et ton boulot, qu'est-ce que tu vas faire, etc) qui ne sont pas toujours adaptés aux situations particulières que nous vivons et qui nous font culpabiliser. Accepter le temps perdu, notion toujours relative et subjective, qui ne semble perdu que lorsque tout va mal. Lorsque l'on relève la tête il reste toujours le temps devant nous de profiter du présent.

Je pense, se sortir de la tête cette notion d'urgence, d'efficience et mettre à profit ces moments de pause forcée pour faire le point sur ce qui nous semble essentiel dans la vie.
Je pense avoir laissé pas mal de choses douloureuses derrière moi, ce besoin de réussite et de dépassement de moi qui n'a fait que me faire souffrir et échouer, pour apprécier des bonheurs plus simples.
Mettre fin à des relations douloureuses qui nous empêchent d'avancer lorsque le jugement n'est plus biaisé par des humeurs inapropriées.
En quelque sorte renoncer à un idéal, pour ma part construit dans l'enfance pour me protéger d'une part désagréable de la réalité et qui empêche aussi l'accès à tout ce qui procure des joies dans la vie réelle.

Pour en revenir aux autres troubles que tu évoques, je pense qu'ils ne sont pas à dissocier des TB, ils fonctionnent ensembles et sont probablement d'autres manifestations d'un même mal être. Ils s'entretiennent mutuellement et avec un traitement adapté, tout à disparu.
Je reste vigilante dès que je perçoit certaines manifestations afin que les troubles ne se réinstallent pas, mais je contaste à ma grande surprise que je tiens bon.

ça n'est pas toujours facile d'apprendre la patience et de s'autoriser des moments de faiblesse, mais en sachant reconnaitre ses limites et s'autoriser de ne pas toujours être au top on peut éviter le pire.

Je te souhaite d'aller mieux et de retrouver petit à petit le goût aux activités qui te plaisent. Prends ton temps, savoure les moindres petits progrès et ne soit pas trop dure avec toi même!
Le mieux viendra, même s'il faut parfois un peu de temps.

Amicalement,

Message #4

#4 Posté le par Clairel
Merci Yolanda pour tes paroles d'espoir. Je ne suis pas encore stabilisée et perd facilement espoir. Je ne sais plus si je dois crainre les variation d'humeur, l'anxiété et la panique, la phobi sociale ou les réminiscences du passé. Au moins, j'arrive à ne pas mettre en oeuvre mes idéations suicidaires. Mais plus rien ne semble progresser dans ma vie. Comme un immense temps d'arrêt avec des vagues qui me reportent vers l'arrière. Je ne me retrouve plus, tout ce qui faisait ma force passée a disparut. Je suis quelqu'un d'insécure, d'inadapté, de fragile et les activités que j'accomplissait aisément sont presqur hors de portés maintenant. Les thérapeutes me demande d'attendre pour certaines thérapies de retrouver plus de stabilité. Mais j'ai beaucoup de difficulté à garder led deux pieds au sol. Je passe mon temps à glisser et trébucher sur n'importe quel obstacle. Je ne sais plus très bien ou j'en suis. Les phobies reviennent parfois. Ou je redeviens hypersensible, pleurant poue des riens. Ou je m'isole le plus possible. Ou je vais au devant des autres, comme un jeune enfant sans défense, offrant une belle cible pour tout rapace de passage. Ou je suis acariâtre avec mes aimés. Ou jr ne fais que tenir le temps, malgré tous ces projets à peine entamés. Je ne sais plus ou j'en suis et j'ai hâte d'avoir des assises plus solides pour pouvoir progresser à nouveau! :evil:

lithium + effexor : duo gagnant

#3 Posté le par yolanda

Bonjour,
Depuis l'entrée dans la maladie il y a 6 ans, divers traitements et des conditions de vie plus ou moins acceptables entrecoupées de questionnements sans réponse, de lutte contre moi-même, c'est en décembre 2003, suite à une TS grave que mon psychiatre m'a proposé de tenter le lithium. Qui a dû être associé à l'effexor devant la persistance de symptomes dépressifs invalidants.

S'il est vrai qu'au début la perspective d'essayer encore un nouveau traitement (après depamide, zyprexa, depakote et tout une batterie d'antidépresseurs) la peur des effets secondaires, et en quelque sorte la confirmation d'un diagnostic à la fois espérée et crainte, je peux dire qu'à ce jour l'ombre du spectre bipolaire ne plane plus en permanence au dessus de ma tête.

Je dors bien et me lever le matin n'est plus un supplice. Et j'ai même retrouvée ma "touche de fantaisie" que je croyais éteinte, sans toujours craindre de déraper.
Trouver un traitement adapté m'a permis de retrouver ma liberté, de pouvoir faire le tri entre ma personnalité et les manifestations de la maladie.

J'ai eu aussi la chance de trouver un psychiatre humain, qui ne m'a pas collée d'étiquette mais accompagnée dans ma découverte de moi.
la maitrise de facteurs biologiques par une thérapeutique qui me convient me permet un approfondissement plus objectif de facteurs personnels qui, j'en suis persuadée, conditionne mes mouvements d'humeur. Je conçois aujourd'hui l'euphorie aussi bien que l'anesthésie affective comme des défenses inapropriées face à des émotions refoulées et stimulées par des éléments du présent.

Pour résumer, le lithium m'a apporté une sérénité que je n'espérais plus, mes troubles ne sont plus une fatalité (bien que n'ayant pas disparu) et me permet une plus grande automie, responsabilité personnelle dans la gestion des divers éléments de ma vie, me mettant en quelque sorte à égalité avec le citoyen lambda pour gérer les aléas de la vie qui sont le lot de tous. Pourvu que ça dure!

Bon courage à toi et à tout ceux et celles qui vivent ces événements pénibles.

Yolanda

Re: Lithium

#2 Posté le par bleuette05

On me prescrit du Lithium et on retire graduellement Effexor et Wellbutrin.
Je me sens agitée, anxieuse et dépressive. Je pleure beaucoup, fais des rêves bizarres qui semblent réels, ai beaucoup d'idées noires et n'ai envie de rien, pas faim, pas d'énergie. Je cherche à m'occuper pour éviter de penser et attendre de revoir le doc lundi. Est-ce que d'autres ont connu des retraits de médicaments difficile? Je prend Séroquel au coucher, et cela aide pour éviter les "bétises". Suggestions? 8O

Enfin un forum ou on parle de lithium,

J' ai enfin été diagnostiquée maniaco dépressive aprés de nombreuses hospitalisations dans différents services. On m'a prescrit du lithium il y a quatre ans mais je n'ai jamais pu arréter l'efexor (150 mg) par jour. J'ai pu arréter le valium pour dormir et je prend un trazolan ( qui n'est pas un benzo). Je peux te dire que le lithium a changé ma vie et que depuis je vais très très bien. J'ai 52 ans et je regrette que le lithium ne m'a pas été plus tot parce qu'est ce que j'ai pu étre mal pendant toutes ces années...
J'ai fait beaucoup de conneries et j'ai perdu beaucoup. Je suis occupée depuis 4 ans à me reconstruire. Le lithium seul ne suffit pas il faut aussi faire un gros travail sur soi même pour ma part j'ai beaucoup lu cela m'a appris à penser autrement et j'ai rencontré une psychologue géniale. Je te souhaite bonne chance et bon courage. Je crois qu'on peut y arriver, je ne voudrais jamais retourner d'ou je viens.

bisous, tu peus m'ecrire si tu le souhaite

Message #1

#1 Posté le par Cooky_1969

Je n'ai jamais pris de lithium, du moins, pas encore... je sais par contre que certains antidépresseurs ne doivent pas être arrêtés brusquement car les effets secondaires peuvent être assez pénibles...

Je viens de terminer le sevrage du Paxil et crois-moi, on ne doit jamais l'arrêté brusquement celui-là!

J'ai commencer l'Effexor et je constate une meilleure énergie; je me sens moins amorphe. Côté moral et bien, c'est autre chose... Pas beaucoup d'améliorations.

J'aimerais savoir pourquoi on t'as prescris le lithium? Les antidépresseurs ne faisaient plus leur boulot dans ton cas?

J'ai peur que mon médecin en arrive à ça et à lire ce que tu as écris à ton sujet, j'ai un peu peur d'en arriver là...

J'ai hâte que tu nous dise ce qu'en pense ton médecin... si tu veux bien nous en parler, bien entendu...

Bonne chance! :wink: