Avis aux autos-mutilateurs

J'aimerai savoir pourquoi vous vous mutilez. Mon but n'est pas voyeur mais simplement essayez de comprendre. Moi je me mutile assez souvent. C'est l'énervement. Quand je déprime et que je peux pas me faire encore plus mal, tenter le suicide, je me mutile, griffures etc...

Moi c'est donc quand je suis énervé, plutôt que de détruire un objet, je me détruis moi même.

A vous :arrow: ( sachant que les bordeline sont très sensibles à ce genre de manifestations, c'est pour cela que je poste ce sujet ici )

je suis arrivée par hasard sur vos échanges, et vos témoignages m'ont bouleversés. L'auto-mutilation est souvent une manière de maitriser son corps, d'en prendre possession, (surtout si à un moment quelqu'un en a abusé), et de lui faire exprimer ce qu'on a l'intérieur de soi. (blessure, rage...incapacité, mauvaise image de soi) : une manière de dire : je te punie car....C'est un peu comme les drogues... "je sais que ce n'est pas bien, mais moi, cela me fait du bien et je fais ce que je veux avec mon corps il m'appartient, et en plus, JE PENSE qu'il ne vaut rien !"

J'ai ressentie ado, cette rage qui fait qu'on ne sait pas trop quoi faire de soi, je l'ai encore ressentie lors d'un sevrage tabagique, où je n'arrivais pas à faire ce que je voulais... De rage, même hurler n'était pas suffisant, je me suis mordue le bras. C'était tout ma rage, que j'exprimais (le sevrage, le manque et tout, tout mon incapacité, ma nullitude...) et puis je suis sortie j'ai fais un tour, en me demandant si tout tourner rond là-dedans. Je me suis calmée, et sans refumer ! oué !

Je ne m'auto-mutile pas et je n'ai pas spécialement une jolie histoire. J'ai appris à vivre avec et à essayer de construire MA vie. Mon corps c'est Moi, et Mon avenir M'appartient et Il sera ce que J'en ferai. Je ne saurai que vous dire en quelque mots : cette rage, cette souffrance, ce dégoût vous ne l'évacuerez pas en les retournant contre vous. Le corps est une Merveilleuse machine, qui montre qu'il ne va pas bien et qui évacue ce qui l'empêche d'être en harmonie, cela ne sert à rien de lui renvoyer le mal.
Une image un peu sympathique, pour comprendre : la plupart de nous, aimons le chocolat. Nous nous régalons à en manger, et puis si nous en mangeont trop, nous avons la nausée, des boutons, une crise de foie, et si nous en mangeons encore le dégoût et vomissements. Ainsi, le corps qui gère les émotions, et essaye d'équilibrer le + et -, lorsqu'il n'arrive pas équilibrer, il évacue et c'est trés bien. ces problème d'équilibre se retouve dans la gestion des émotions et comportements à l'adolescence, ce qui provoque la"fameuse crise d'adolescence" ambivalence entre enfant et adulte : votre corps et le Moi, ne sait pas trop où se mettre, alors si en plus il a été blessé...

Tout ça pour vous dire, qu'il faudrait trouvé un moyen de vous "désintoxiqué" de ces pratiques. Pour beaucoup, ce passage qui a l'air sans fin, n'est que passager ! Si Si.
Il faudrait trouvé un moyen, selon vos goûts, de se BOUGER. Criez, pleurez, chantez, écrivez, allez raconter votre vie à un psy.
Le top serait de faire du sport : pour évacuer le trop plein d'énergie et se réapproprier ce corps et l'entretenir : c'est notre seul bien ou un hobby aritistique pour profiter de cette nrj positive ou négative pour la matérialiser et créer une oeuvre. La vôtre.

Il faut que dans votre tête, la démarche ne revienne pas vers vous et assimile la notion : d' évacuer et d'éloigner de vous. Il faut exorciser le mal et c'est possible ! dur au début et en période "down", mais soyez plus fort, imaginez qu'à chaque fois que baisser la garde, "le mal", ce qui vous fait "bobo" s'engouffre en vous et va vous re-salir, vous re-blesser et re-mettre vos blessures à vif. Alors protégez-vous, dés que mauvaises pensées et blues pointent, balayez d'un revers de la main et faite votre activité d'évacuation : pleurer, criez, chantez, écrivez, allez observer et vous moquer des gens, danser, courrez, nagez.
Mes conseils sont un peu longs, un peu "morale", mais ils ont fait leur preuve, et même si 10% vous touche, ne serait ce que comprendre pourquoi ? le reste suivra et fera son chemin ! biz à ts

Ha... perplexe. Triste de constater les différentes souffrances de tous et chacun et réconfortée de voir que je ne suis peut-être pas si anormale que je le crois.

Pourtant, jamais je n'aie réussi à parler de tout ça à qui que ce soit, sauf ici. J'ai quelques très bons amis mais malgré tout jamais je ne pourrai en parler. Parfois on me questionne sur une blessure trop longue ou trop voyante, et toujours je mens, comme si tout était banal... Ce n'est pas l'envie qui manque. Imaginez vous par moment, exploser et tout dire? Tout raconter ce qui se trame à l'intérieur? J'ai des amis ouverts d'esprits, mais là n'est pas la question autant je voudrais crier que non tout ne va pas bien, autant je me dis que ça ne sert à rien et qu'ils ne comprendraient jamais, qu'ils ne pourraient rien... Je ne vais pas mieux, comme ils le pensent sans doute, je m'arrange pour avoir l'air bien quand je suis en groupe. Quite à partir parfois pour, me faire mal , en cachette et revenir plus calme...

En réponse à ton message, je n'entend pas vraiment des voix. Ce n'est pas la même situation, mais bien souvent je suis couchée, je me sens mal, déprimée, angoissée, et je me bats avec toutes mes forces pour penser à autre chose, rien n'y fait. Je vois mon canif, le couteau, dans mon tiroir, et je finis pas ne voir que cela et je finis immanquablement par me faire mal. Pas plus heureuse ensuite, mais tellement plus calme...

Dans mon cas également ce n,est pas les piercing mais les tatouages, ça ressemble à la sensation mais jamais ce ne sera pareil. Un tatouage c'est planifié, mais parfois les crises viennent sans qu'on le veuille et sans être bien préparé...
Je sais pas..., je laisse là dessus...
M.

Bonsoir,

Pourquoi je me mutile ?? Je me mutile pas parceque c'est la crise d'ado comme pense pas mal de personne que je connais dans mon entourage dont mes parents ... (je n'ai que 15 ans). Je me mutile pour oublier mes problemes, pour oublier mes soufrances morales, pour oublier mes maladies (je suis skyzofrène a un stade assez avancé je ne prend pas mes medocs :( , et j'ai quelques problemes sanguin, mon sang est beaucoup plus epais que la normale, je sens chaque battement de coeur dans mes veines, dans chaques parcelle de mon anatomie) Cela est douloureux de sentir votre sang passé dans vos veines, voila l'une des raisons de ma mutilation, le sang s'ecoule, cela me fais moin mal. Deuxieme raison ? Car j'entend des voix dans ma tête qui me dise de me faire mal, car je mérite pas tout sa, des voix qui s'exitent des que je vois un cutter, une paires de ciseaux, ou encore un couteau. Et cela me fais tellement mal a la tête que j'ecoute ces voix, car quand je les écoutes elles partent... J'ai fais comme un pact avec elles, si j'ecoute ce qu'elles me disent et bien elle me laisse tranquille pendant un petit moment . Ma troisieme raison, j'aime le sang, j'aime le voir, le touché, le boire ... J'aime souffrir, car la soufrance mentale est bien trop dur a gardé pour moi. Je me mutile aussi apres une dur rupture. Pour moi je suis qu'une moin que rien. J'ai deja fais une tentative de suicide, je l'ai raté, apres cela je me disais que j'etais vraiment une moins que rien, j'ai même pas reussi a mettre fin a mes jour... 1 mois apres la TS, je me suis rendu compte que je preferé vivre, car j'aimais souffrir physiquement . Je me mutile aussi car j'ai honte de ce que je suis, je ne devrais pas avoir honte d'etre lesbienne mais c'est comme sa. Je ressens comme un degout envers moi même, les autres personnes homosexuelles me dérange pas bien au contraire. C'est juste un problème avec moi. Quand j'ai appris que j'etais lesbienne (cela fais bientot 4 ans et je n'ai que 15 ans ... ) j'ai fais une dépréssions et oui assez jeune mais bon. Quand vous vous rendez conte que vous avez une attirance pour des personnes du même sexe que vous a l'age de 11 ans, il y a de quoi etre choqué... Donc voila pourquoi je me mutile .

Bonjour,
Je suis assez d'accord avec Lande.
Pour moi, l'auto-mutilation, c'est quand la douleur psychologique, mais aussi la rage ou la colère (ou les trois ensemble) sont tellement fortes que rien ne peut les faire taire, pas plus les médicaments qu'autre chose. En fait, c'est souvent une accumulation d'événements qui me met dans cet état là, plus rien ne peut me faire du bien, m'aider, sauf me faire mal (puisque je ne peux pas et ne veux pas faire mal aux autres). C'est une manière de me "distraire" de cette douleur contre laquelle je ne peux rien faire pour une autre, de me concentrer sur une douleur quje peux gérer, que je peux relier à quelque chose de précis : je vois le sang couler et je sens la blessure, je sais pourquoi j'ai mal. Une blessure, ça se soigne assez facilement, même si ce n'est pas toujours facile d'expliquer lorsque qu'il faut appeler un médecin, comment on a réussi à se blesser comme ça, à cet endroit là... Le reste, je suis pas capable de l'expliquer et peut-être que je ne le veux pas non plus, parce que les gens ne comprennent pas et jugent ou parce qu'il n'y a pas de mots.
C'est vrai que pour moi, l'auto-mutilation est une manière, peut-être débile aux yeux de certains, de sortir d'une crise, mais pour l'instant je n'en ai pas encore trouvé d'autre. Sauf peut-être un piercing très douloureux, qui a eu le même effet. Mais je ne sais pas s'il préférable de se balader avec des piercings partout plutôt qu'avec des cicatrices !!!

Aye, longtemps que je n'ai pas écrit mais je lis toujours quand j'ai un peu de temps.

Le sujet m'intéresse, car il me concerne et je me questionne depuis longtemps.

La mutilation... lorsque j'étais plus jeune, c'était une forme de suicide. Avec le temps, je me rend compte que ce n'est pas la mort que je cherche. C'est une forme de faire sortir toute la colère et la soufrance qui gronde un peu partout dans mon corps. Si le mal vient de ma tête, il n'existe qu'une façon de l'anéantir brièvement. En général, je me coupe à différents endroit, je garde un canif dans ma chambre, un dans mon sac et j'ulise le truc de l'élastique le reste du temps(qui n'est pas assez dans les moments de crises mais qui calme d'une certaine façon.) Losque je suis seule, je me brûle, feu, ou cafetière... mais j'y ai moins recours... Je ne suis pas une persone heureuse de nature, je crois. Je sais pas si c'est possible ou si c'est jsute moi qui m'entête. Bref, la mutilation est un moyen de faire sentir au niveau physique toutes les colères et les angoisses qui surgissent dans la tête et dont il n'y a pas moyen de guérir.

Je ne sais pas pour vous, mais bien souvent, il ne s'agit pas d'un évènement en particulier, peut-être une accumulation, mais c'est seulent la souffrance intérieure qui provoque ces actes. C'est la déprime qui vient et il n'y a rien à faire.

Parfois je reste plusieurs jours, parfois semaines, sans que je ne fasse rien et tout d'un coup, la vie se fait plus mauvaise, les souvenirs ressurgissent ou seulement le besoin de tout briser et je recommence...

Bref, il n'y a pas vraiment de raison, je suis un peu contente de voir que je ne suis pas la seule mais où sela va-t-il s'arrêter?

m.

salut

bah moi perso je me mutil tout les jours depuis environ deux mois
je crois en cherchant un peu au plus profond de moi meme que les raisons pourquoi je le fais aussi souvent c'est pour me ramener a la realite en me disant a moi meme que je suis encore en vie ou dans les moments ou que j'ai un fixe sur le suicide pour moi chaque changement d'humeur entraine cela c'est affreu je sais mais dans les temps qui courent disont que je n'arrive plus a rien appart a me mutiler mes bras et mes jambes en sont tellement rempli que quand vient le moment de me demander pourquoi je l'ai fais bah je trouve plus de raison.
voila
merci a tous bise

bonjours fourmis, tu parlais deas raison qui font qu'on s'auto-mutile, moi je le fais sourtout quand j'ai des idées suicidaire et que je suis très angoisser, on dirais que ca me calme d'avoir mal et en même temps je crois que c ma facon de me dire tu peut avoir mal sans te tuer. Me faire mal c comme me punir et c une chose que je peut contrôler, je préfère me faire mal a moi même que de faire mal aux autre ou de laisser les autress me faire du mal, quand je me fais mal je crois que inconsciemment je veut envoyer le message aux autre ( regarder j'ai déjà mal alors ca ne vous donne rien de me faire mal). je crois que c pour plusieur personne une des raison de le faire et plus on veut m'empêcher de le faire plsu je vais me faire mal et ca c quelque chose que les autres ne peuvent pas comprendre, je parle ici de ceux qui ne ce font pas mal. bref c pas mal ca pour moi.

Un petit truc pour éviter de se taillader est de se garder un élastique autour du poignet et de se le faire claquer en tirant dessus. Ça vaut ce que ça vaut. ;-)

Bonsoir à tous
En réponse à Fourmis, j'ai un fils de 25 ans qui est skizophrène, et il lui arrivait de s'auto-mutiler. Il se coupait la peau. Je lui ai demandé pourquoi et voici ce qu'il m'a répondu:
Je me mutile parce que ca fait mal psysiquement mais la douleur est encore moins intense que la douleur intérieure, psychologique.
Cela fait du sens car lorsqu'il se coupe la douleur physique le coupe de sa douleur psychique.
Amicalement, Aristar

bisous tout le monde !!!

Donc je ne suis pas la seule a faire ce genre de choses...... pour moi aussi l'auto mutilation est un moyen de déplacer la souffrance...
Par contre j'ai remarqué que j'augmentais mes automut c'est a dire qu'au début je me tailladais simplement, ensuite ca a été les brulures de cigarettes sur les bras et dernierement je me tailladais les ongles jusqu'au sang (comme en tant de guerre ou l'on torturais les gens en leur arrachant les ongles) Pourquoi j'ai augmenté cela ? Je crois que le simple tailladage ou les brulures ne me faisaient pas assez mal !!!

Bon vous allez dire que je suis vraiment maso, mais j'ai été aussi diagnostiquée borderline... je sais ce n'est pas une raison .....

Aussi je pense que c'est pour lancer un SOS, bref dans ma tete ce n'est pas tres compréhensif

Bisousssssssss

Ange

salut fourmis,

J'ai déja parlé des raisons pour lesquelles je me mutilais dans un autres des furums de ce site, mais ca ne me dérange pas de les répéter ici...meme si elles sont complexes et multiples.Tout d'abord pendant que je fais du mal a mon corps je déplace ma souffrance ailleurs et ma souffrance psychique diminue beaucoup. Je me mutile aussi quand j'ai des flash-back(réminescences) de mes agressions passées et c'est une facon d'accepter en quelque sortece que cet homme m'a fait subir puisqueje me fait moi aussi du mal a moi-meme...Il y a aussi quand j'entends des voixou que j'ai des visions surgies des ténébres je le fais pour avoir la pais d'eux pcq c ce qu'ils veulent et me demandent. Je le fais également pour me ramener a la réalitéet me prouver que je vie encorequand je m'enfonce trop profondément dans mon esprit, completement coupée du monde extérieur...Puis aussi quand je vie une émotion trop intense, hors de mon controleet alors ca devient une reprise de controle...La derniere raison c que voir du sang me met dans un état de totale euphorie et je veux sentir cette euphorie le plus souvent possible surtout quand je suis déprimée...

Avec tout ces déclencheurs je crois que jamais je ne pourrai résoudre mon probleme d'automutilation...ce serait beaucoup trop compliqué et surtout beaucoup trop long pour résoudre tous ces problemes qui m'amene a passer a l'acte...

Parfois pendant un certain temps j'arrive a ne pas le faire me servant de moyens divers pour compenser...mais ca me rattrape toujours comme si j'avais la peste.

Je suis consciente que mon message n'est pas un message d'espoir et je m'en excuse. Malheureusement cela est la réalité, ma réalité,

bye

nellie22

Bonjour!

C'est pas mal expliqué comment tu décris tes mutilations. Moi je n'ai pas peur de mourir.

C'est quand j'ai besoin d'un passage à l'act, ça me ronge, ma tête cherche quelque chose pour partir, fuir, tout exploser et c'est ça que je trouve parce les médicaments, j'aurais peur d'en prendre trop, une crise de boulimie ne me fait pas assez mal, j'ai l'impression qu'il n'y a que ça que je maitrise dans ma non maitrise. Et puis, je suis bien consciente que je m'abime, me punis, c'est dans un moment où je me sens tellement moins que rien que je ne cherche qu'a en trouver l'apparence....
C'est bien que tu es posée la question, je n'y avais jamais vraiment réflechis et ce soir est un soir un peu "down" pour moi...avoir conscience de ce que l'on fait est une bonne chose, je pense.