Peur de tomber dans l'épuisement

Bonjour à tous!
je viens de lire l'article sur l'épuisement et cela m'a soulagé parce que je suis en train de traverser cette phase. je suis étudiante, et je devrais impérativement passer des examens pour pouvoir faire un master. eh bien, le premier examen ne s'est pas bien passé et le chateau que j'avais bâti s'est effondré, parce qu'il était fait de sable et donc fragile, comme nous tous parfois.au début je ne comprenais pas les raisons de mon monque de motivation, difficultés de concentration depuis 2 mois et demi. depuis ce temps là, tous s'est mal passé. une amie m'a aidé à comprendre les raisons. je voulais faire en trop. il y une limite pour chacun de nous et j'essaiais de dépasser cette limite par peur de ne pas être à l'hauteur de ce que j'attendais de moi même, c'est à dire, réussir 5 examens dans un mois!c'est pas impossible, mais dans mon cas, je n'ai aps su comprendre les signes que j'envoyais à moi même!!! il y a quelques jours j'ai vraiment craqué, je pleurais tout le temps, je me sentais noyée dans une mer de pessimisme, de monque de confiance, de tristesse et fatigue physique. hier, j'ai commencé à me sentir mieux, parce que j'ai ce côté dans mon caracère d'essayer de surmonter les problèmes, n'importe comment. ces gens là qui m'aiment m'ont aidé à effacer le brouillard qui s'est installé devant mes yeux. le soleil et la beauté de sa lumière sont dans le bon chemin vers moi, je crois.j'ai aussi compris que j'ai besoin des autres; être seul quand on n'est pas bien, ce n'est pas raisonnable.
gayla

Établir ses limites...et comment!!!!

J'ai fait un burnout l'an passé, j'ai été en arrêt de travail durant 8 mois. J'ai tellement eu honte, jamais je n'aurais cru qu'une chose semblable pourrait m'arriver un jour. Les gens autour de moi étaient étonnés. J'étais la femme parfaite avec un grand P, qui assume tout, qui est hyper organisée, etc... Mais qui se demande toujours ce que les autres vont penser...

J'ai été sous médication durant 10 mois, j'ai cessé en juillet. Au même moment, j'ai cessé ma thérapie conitivo-comportementale.. J'ai repris le travail depuis avril. Présentement, j'en arrache comme on dit. Je suis fatiguée, je pleure quelque fois, je fais encore des crises d'anxiété (mais plus de crise de panique qui avaient débutés lors de mon burnout). Mais j'en parle et c'est ça je crois qui me tient en vie. Je sais ce qui m'arrive, je me repose le plus possible, j'ai diminué beaucoup mes activités, j'essaie de ne rien faire, je marche beaucoup. Mais mon énergie n'est plus la même, je ne suis plus la fille énergique que j'étais. J'ai changé des choses, mais je dois travailler encore beaucoup. Depuis 2 semaines, j'ai pris contact avec le programme d'aide aux employés, je vois un psychologue, il y a quelque chose de pas réglé, mais je ferai tout pour ne pas rechuter. Je dois écouter mon corps, je fais de la relaxation, je lis, je me couche tôt et je garde mon énergie pour le travail... Il faut apprendre quelque chose de notre burnout, sinon rien ne sera réglé. Et il faut cesser de se comparer aux autres, d'avoir peur du jugement des autres, il faut penser en soi wr laisser faire les autre. La liste des droits personnels m'a beaucoup aidé.

Et soyez assurés qu'après la pluie, il y a toujours le soleil. Le bonheur se compose de petits moments éphémères, il s'agit simplement de les savourer pendant qu'ils passent.

Bon courage à tous, la vie est si courte!!! :)

Je vais vous parler de risque de rechute au niveau de l'épuisement.

Je vous parle de moi, de mon expérience. Oui, la rechute est possible, voire inévitable. La vie se charge de nous enseigner des choses et nous donne des signes qui, losqu'ils ne sont pas écoutés, nous envoient directement vers l'épuisement.

Il y a 5 ans, j'ai fait un burn-out. Je travaillais alors près de 80 heures semaine, monoparentale avec une fille adolescente dans le temps. Je faisais aussi du bénévolat à travers. J'étais toujours occupée à tous les jours de la semaine. Comme de raison, à un moment donné je suis tombée. J'ai dû arrêter de travailler un mois. J'étais à contrat sans aucun avantages sociaux. Au lieu d'avoir deux emplois, j'en ai gardé un. Il aurait fallu que je me repose complètement un certain temps afin de me renforcir. Ca m'a pris deux ans avant de me sentir « en forme ».

Après ces deux années où j'ai dû réapprendre à vivre à différents niveaux. Me sentant mieux, j'ai commencé à y intégrer tranquillement des activités. Je ne voulais pas revivre ce que j'avais vécu. Au bout de quelques mois, je me suis retrouvée avec 2 emplois, ma fille quittant le nid familial pour faire sa vie, l'achat d'une maison, le déménagement, etc, le tout en quelques mois, j'ai eu une rechute au niveau de l'épuisement. Je n'avais pas compris ce que la vie m'avait démontré il y a une couple d'années. J'avais oublié qu'il fallait faire attention. Ma mémoire a flanché, mais mon coprs, lui, il s'est souvenu. Et là, mon corps ne pouvait plus se contenter d'une « vie plus normale ». J'ai dû arrêter complètement le travail pendant 9 mois pour récupérer. Ce fut long et pénible.

Lorsque j'ai repris mon emploi après cet arrêt de travail, ce ne fut pas une tâche aisée. Je n'avais même pas fini la journée que j'étais épuisée. Je me suis bien promis que plus jamais ca n'arriverait, que j'avais bien compris la leçon, que l'on m'y reprendrait plus.

Il y a quelques semaines, j'ai encore eu une rechute au niveau de l'épuisement. J'en suis au tout début et après 2 semaines de vacances, je reprendrez le dessus. Bien que je fasse plus attention, il arrive souvent que je dépasse les limites. Constamment, je dois me remettre sur le bon chemin et oublier le travail, l'implication, l'incapacité de dire NON. On me demande quelque chose et je dis OUI. Je ne veux pas déplaire et me faire aimer et pour cela, il y a un prix à payer.

Après des tentatives pour connaître mes limites, j'apprends à me connaître. C'est le prix à payer. Oui, les rechutes existeront tant et aussi longtemps où l'on ne se connaît pas. Et aussi, pour ma part, pour y arriver, apprendre à m'affirmer et de prendre position, et la maintenir.

Maintenant, j'ai compris et admis que j'avais des limites. Je ne suis pas diminuée. Non, j'ai une force et une connaissance que d'autres d'ont pas ; la connaissance de soi. Il reste juste à mettre en pratique cette connaissance et la risque de rechute au niveau de l'épuisement ira en diminuant.

Bonne chance dans l'apprentissage de votre connaissance de soi.