Pourquoi mon père est-il comme ça?

Mes parents se sont séparés lorsque j'étais toute petite, je n'ai que très peu de souvenir d'eux ensemble. Mon père s'est toujours plus ou moins occupé de nous (j'ai une soeur ayant le même pere), pension alimentaire, repas organisés entre nous ou bien sortis, mais il a beaucoup changé depuis quelques années maintenant. Depuis le mois de octobre je n'ai plus manger avec lui, pas faute pourtant de le réclamer, financièrement il ne m'aide plus du tout, il ne pose jamais de question sur ma vie, et les cadeaux à part pour les anniversaires se font très rare (c'est à dire jamais).
Je me satisfaisais de tout ça. Je ne lui reprochais rien du tout. Pour moi il était comme ça, et c'est tout, cela ne voulait pas dire qu'il ne m'aimait pas.
Mais quand je vois le père de mon copain, je l'envie, et je suis déçu par mon père. Je m'en veux de penser cela, parce que je l'aime énormément mais je n'y peux rien, je lui en veux de ne penser quà lui.
Ma mère a beaucoup de difficulté financière, et elle subsiste toute seule à mes besoins, il ne m'aide plus depuis plus d'un an alors que je ne travail pas (je suis étudiante), et je sais pourtant qu'il a largement les moyens financiers. Pourtant il dit qu'il ne les a pas ce qui me blesse d'autant plus. Pourquoi ne veut-il pas m'aider?
Il ne me pose jamais de question sur ma vie, ce qui me blesse beaucoup. J'ai eu un gros problème dernièrement et pourtant il ne me pose pas de question et quand je lui en parle il ne semble pas mesurer que c'est grave. Il ne pense qu'à lui et nous oublie compètement ma soeur et moi.
Je suis jalouse de la relation qu'à mon ami avec son père car lui est toujours là pour lui, il l'écoute, le fait tout le temps des cadeaux et lui fait largement comprendre qu'il l'aime. Il a toujours (voir même plus) était là pour lui, et moi ça me blesse énormément de voir que le mien n'est pas du tout comme ça. Je pensais pouvoir y faire face, étant donné que jusque là ca ne m'a jamais vraiment touché et que je commence doucement à construire ma vie mais ça me touche énormément, me fait beaucoup de peine. Pourquoi et comment enlever ce mal être?Pourquoi est il comme ça. Je doute de son amour pour nous. Je sais qu'il nous aime mais je ne crois pas que ce soit comme un père à ses enfants.

A 50 ans je deal toujours avec ce genre de père. Maintenant il est hospitalisé en attente d'une place en réadaptation. Il doit reprendre ses forces suite à un long séjour d'hôpital. Opéré pour un 3 eme cancer il allait bien post-op. 4 jours plus tard devenu agité,combatif, perdu hallucinant, attaché, tirait sur ses tubes et tout, frappait, insultait.
Il a supposément eu une détresse resp. et remis sur respirateur sans verifier avec la famille. Cet homme ne voulait plus vivre, négligeait sa maison et lui même. Il a éloigné les gens et sa famille par sa méchanceté n'a plus de vie sociale est divorcé et seul.
Il a même pas avisé qu'il se faisait opéré. Ma soeur l'a appris par erreur car l'hôpital a signalé son Cell au lieu du # de maison de mon père. Il était en furie, car il ne voulait pas le dire, voulait même nous renier. Dernière fois qu'on s'est vu,4mois avant, au resto pour ma fête, après 2 fois critiqué sur mon auto neuve(apres 11 ans sans auto) et que je lui ai demandé de cesser les commentaires il est parti en fou avec son auto. Je l'ai rappelé pour lui offrir une médaille de la Sainte Vierge(comme il en a une sur son terrain). Il n'a pas rappelé depuis.
Donc finalement c'est moi qui est allé le chercher chez lui a 5am, pour son admission(s'en rappelle pas!).
Il a décompensé et devait mourir, dans un moment de clarté bref, a dit vouloir être euthanasié, incinéré, ainsi que son chat et mettre ses cendres avec lui et celles de son chien pour être accompagné. Ce chien a valu plus que nous pour lui. "le seul être a l'avoir aimé inconditionnellement".
Oui j'avoue que je préférait qu'il meurt, surtout si il avait des risques de pas revenir intact.Il a souvent joué la carte de vouloir disparaître si la vie était pas a son goût.
Maintes fois j'aurais du lui dire ce que j'ai sur le coeur, mais y avait des excuses que c'était pas le bon moment ou pauvre de lui et sa colère.
Oui j'aurais du m'éloigner, mais y a toujours mon petit moi qui pense recevoir quelques chose de lui.
Oui, oui ma tête le sais de pas attendre.
Alors c'est vrai que c'est lui le mal et pas moi.
Mais que c'est dure de le vivre , surtout la qu'il vieillit et devrait accepter de se faire aider sans crier, sacrer, gueuler, malgré qu'il ne le mérite pas. Mais je suis infirmière et ne peut pas être vache et le laisser dans sa merde...
Alors les choses sont encore les mêmes 50 ans plus tard donc les plus jeunes qui ont écrit prendre note. Régler avec ce géniteur ou se déconnecter car ça rends les gens malheureux ou tristes d'une façon ou l'autre...

Bonjour tous

On lisant tous ces messages, je souris car je connais, en partie, ce que l'on éprouve quand on attend désespérement quelque chose de notre père et que cela ne vient pas. Le plus drole dans l'histoire c'est que je me suis rendue compte que jamais je n'aurais les réponsesni les gestes que je souhaite et que mon père n'est pas ou ne veut pas se rendre compte des conséquences de ses choix. En bref, je pense avoir plus souffert que lui.
L'ironie de la situation est que maintenant il est très malade à l'hopital sans possibilités d'améliorations (au contraire). Et qui s'occupe de lui ? Les personnes qu'il a toujours négligées.
J'ai choisi de l'accompagner dans cette phase de sa vie et, par ce choix, je suis obiligée de devenir le parent de mon père. C'est une autre douleur et, de plus, il faut toujours vérifier si les décisions prises ne sont pas des vengeances...
Je crois que pour avoir moins mal, la solution que j'ai trouvée est de renoncer à l'image idéale du père aimant et prèt à tout que nous renvoie notre société. Oui les parents ne sont pas tous aimants et même pire ils sont pas obligés de nous aimer. S'ils nous aiment pas, ce N'EST PAS NOTRE FAUTE, cela leur appartient. S'ils nous en veulent d'exister, c'est chez eux que cela se passe. Nous on vit et c'est le plus important...et c'est la meilleure des revanches...

Bonjour à toutes les deux et puis merci pour vos réponses.

J'espère aussi qu'à force des années je vais pouvoir me dire que finalement c'est pas grave, je m'en fou..
Mais ce qui est étrange avec mon père c'est que parfois, rarement mais parfois quand même il me dit qu'il m'aime. Je suppose que c'est dans ses moments de déprime. C'est pour ça aussi que j'ai encore plus de mal à me détacher de lui. Dire ces mots que l'on souhaite entendre plus souvent.

La dernière fois je lui ai demandé pourquoi dans toute mon existence (21ans) il ne m'a jamais fais UN SEUL compliment..juste un "Tu n'aurais pas grossis ma chérie?" ou bien "Comment es tu habillé aujourd'hui? 8O " enfin bref, pas de mots gentils.. et évidement il n'a pas su répondre.

Il a souhaité aussi que je fasse du tennis, ou bien un instrument de musique, et je l'ai beaucoup déçu de ne pas avoir fait ce qu'il désirait; tout comme mon futur métier..il aurait voulu que je sois ce qu'il voulait lui mais pas moi. Il ne m'écoute jamais.. Jamais.. et là aussi il à encore été déçu de moi.
Et à propos de garçon c'était comme toi beautEdesesperee, mais c'est pour faire croire qu'il est un vieux papa protecteur je crois.

Bref j'espère vraiment me détacher de lui, moins souffrir, et évoluer dans ma vie sans lui.

Merci encore pour votre aide. :wink:

En passant Claire, si un gars demandait une date avec moi a mon pere, il se ferait virer de bord pi pas a peu pres...en fait, mon pere veut pas que je vois de gars!!!! Il veut que je sois isolé.

P.S. Serait-ce possible d'avoir des nouvelles de la personne qui a commencé ce post?

Ciao~Ciao

Bonjour Claire,

Tu as raison, ca soulage. MAis j'ajouterais ceci: au debut. maintenant, cette idee m'obsede et elle me pourrie la vie. J'aimerais tellement avoir la liberte de choisir de ne plus y penser! :? ...exactement comme s'il n'existait pas..Pour ton "reve eveille" d'accident et de police, je l'ai deja fait moi aussi... :(
On a parle de nos "peres" mais j'aimerais bien savoir ce que ta mere en pensais. Si tu veux bien sur.. Est-ce qu'elle te protegeais, niait la situation, defendait son mari :?:

Bon je vais finir ici, passe une belle journee! byebye :D

Chère beautée,

Je ne peux t'affirmer que j'ai déjà imaginer, mais je suppose que oui, surtout durant mon adolescence. Je souffrais tellement de savoir que je n'étais rien pour lui sinon qu'un fardeau. Sans oublier ses moqueries du style, le fils d'un de ses amis veut m'inviter au cinéma à l'âge de 15 ans. Le connaissant, il prend sur lui, de lui demander la permission, ce fichu de père lui a répondu quand elle aura du poils on en reparlera d'ici la, laisse lui le temps que ça pousse.

Heureusement, il a passé pour un con. Mais je peux te confirmer avoir rêver durant mon éveil qu'il avait un accident et que la police venait nous en informer. Tant que tu ne passes pas à l'acte, je crois que tu as droit aux pensées qui t'apporte un certain soulagement.

Salut Claire,
Ce que tu as ecrit m'a touchée... J'espere vraiment un jour reussir a pouvoir dire moi auss qu'il existe mais qu'il n'a plus la meme importance!! Mais je suis encore tres jeune... peut-etre un jour je reussirais, mais j'ai limpression qui me reste tout le temps encore pour souffrir avant d'y arriver... :cry: Tout le long que je lisais ton message je me disais "pourvu qu'elle ne se sente pas responsable et qu'elle comprenne que le probleme de son "pere" appartient a son "pere".. " Je fut tres heureuse de lire que tu ne te sens pas coupable finalement. Tu as parlé d'argent... C'a l'aurait pu etre une forme de compensation a mon avis :lol: Le mien, il ne veut meme pas faire de testament (et oui, il est riche en plus et je suis son unique "fille") Ce qui m'enrage le plus c'est qu'il n'a jamais ete la pour moi, pour m'aider, etc. mais il est la pour me mettre les battons dans les roues... Je me sens emprisonnée parce qu'ils a toutes sorte de moyens pour m'empecher de faire ma vie. J'ai une question un peu genante pcq j'ai honte de ca mais as tu deja voulu le tuer? ok, j'ai surement l'air d'une 8O maniaque 8O pour les gens qui lisent ceci et ne comprennent pas les repercussions que ca la de ce faire rejeter par un parent , mais je te la pose quand meme... (bien sur, je n'aurais pas passé a l'acte mais j'ai souvent imaginé des facons :oops: , etc...) Pour finir, je te l'ai dit mais je te le redis, ca me touche vraiment de savoir que tu aie fini par trouver le bonheur! :wink: byebye

Beautée,

Tel que tu l'as si bien mentionné, il est la mais n'a plus la même importance. Quand je le revois, lors d'événement malheureux tel que mortalité dans la famille, je fais ce que je dois faire, je m'en approche et démontre de la solicitude. Sauf que je n'attend rien de sa part autre qu'un merci dans ses agissements.

En fait, quand un (père) te fais mention que si tu le visites tu auras droit à la part d'héritage des grands-parents qui s'élève à plus d'un million, à part égale avec les enfants de sa conjointe qui sont également adulte et qui n'ont jamais vu mes grands-parents pas même pour leur enterrement. Tu te dis que le supposé lien familial ne pèse pas lourd dans la balance. Non, je ne suis pas jalouse, sa conjointe est une femme merveilleuse et un ange selon moi, de l'enduré.

Je considère seulement que le chantage face à des étrangers pour une part d'argent qui dans les faits serait plus utile à des organismes de bienfaisances qui saurait appréciés, que par des gens qui n'ont même pas daigné se présenter au salon à 15 min. de chez eux que pour rendre hommage à la futur héritage ne vaut pas le coût que j'investisse quoi que ce soit envers ce géniteur.

Probablement que j'ai amorcé la coupure lorsque je l'ai entendu lors d'une dispute avec ma mère à mon sujet. Je savais que je n'avais pas été désiré mais de là à me faire reprocher qu'il n'a pu voir à ses ambitions ... qui je me demande bien quelle car oui il a toujours dit qu'il aurait aimé être ingénieur mais avant même que je sois dans le décor, il n'avait jamais fait de démarche dans ce sens. Tout comme il reprochait à mon frère de ne pas être sportif lui qui aurait aimé faire carrière soit au hockey, soit au ski de compétition. En fait, nous ne sommes que des empêchements pour lui mais celle ci ne sont qu'éphémère selon ce qu'il avait envie.

Non, je ne me sens pas coupable et puis finalement ce sont ses émotions à lui et je n'en suis nullement responsable. Alors, j'ai trouvé le bonheur sans lui et je m'en porte très bien.

Je te souhaite tout autant de succès et merde pour la psy qui ne peut comprendre qu'un moment donné ont veut cessé de souffrir pour les conneries des autres.

Salut Annya et Claire42,

Je suis dans la meme situation que vous, rejetée par mon pere. Il n'a jamais rien fait pour montrer qu'il m'aimait, je le deteste maintenant. Pour revenir a ce que tu as dit Annya, quand j'etais enfant je me disais exactement la meme chose que toi : «Pour moi il était comme ça, et c'est tout, cela ne voulait pas dire qu'il ne m'aimait pas.» ... Un moment donné ca l'a eclaté, ma pense d'enfant qui me protegeait autrefois ne me protege plus. Comme Claire42, je l'appelle aussi mon geniteur parce que je deteste le lien que sous-tant le terme "pere" ... Ma psy me dit dailleurs : "Ben Voyons, tout le monde a un pere!!" Elle ne comrend tout simplement pas comment j'ai souffert de ce rejet...c'est grave de rejeter ces enfants, ca l'a des repercussion jusque dans le developement, en tant que fille, ca l'a un impact dans la construction de la feminité. bref, pour moi, c'est un crime. Claire42, tu sembles avoir reussis a avoir detruit son existence, ou du moins son importance dans ta tete puisque tu dis que tu te portes mieux puisque quelqu'un qui n'existe pas ne peut nous manquer... Je me demande cependant s'il est possible d'arreter de souffrir de ce vide...avec tout ma volonte du monde de dire a tout le monde que je n'ai pas de pere et a m'efforcer de me croire, je souffres toujours, j'y pense tout le temps...

Bonjour annya,

Je comprend très bien ta situation, quoique j'ai probablement le double de ton âge, j'ai vécu et je vie encore ce que je définis comme un rejet.

Mon père n'a jamais su nous dire je t'aime, mis à part de nous encourager dans des domaines que lui aurait aimé performé, voir même inscrire mon frère de force à ces activités, il n'a jamais dit je t'aime ou démontrer quelques choses qui y ressemble.

Nous comprenons qu'il n'a pas appris à dire ou démontrer ses sentiments, mais nous avons fait les efforts nécessaires pour l'y amener.

À 35 ans, j'ai fait une croissance personnelle, me sentant blessée de cette situation, j'ai pris sur moi de l'appeler que pour lui dire je t'aime ... résultat ha! Par la suite, j'ai tenté un rapprochement résultat: il a fini par me replonger dans le même état qu'à mon adolescence, c'est-à-dire me sentir qu'à 5% de ce qu'il voulait mais en fait je n'ai jamais su quoi.

À 41 ans, j'ai repris les études au niveau universitaire, même pas de félicitation ... elle devrait lacher comme toujours. À 44 ans, il me restait un an à faire, gros problème d'argent malgré que mon frère m'aidait en payant les frais, j'ai du quitter, car je ne mangeais qu'un repas par jour et ce depuis 3 ans.

Mon père a demandé à mon frère pourquoi je quittais, celui-ci lui a fait mention qu'il était difficile de poursuivre quand tu ne fais jamais d'activité, que tu as de la difficulté à te procurer le nécessaire pour tes études et que tu ne manges pas à ta faim. (il a passé par la, il sait lui aussi) Mon père a dit: je vais lui faire un chèque (faut savoir qu'il est maintenant très, très, très à l'aise financièrement) Plutôt, il m'a demandé comment se fait-il que tu as laché? Suite à ma réponse, il a dit: ha c'est juste pcq elle est tanné de manger de la baloney ... puis rien. Pour lui je suis une lacheuse mais il voudrait bien que j'obtienne mon diplôme pour se vanter d'avoir une fille qui a repris les études dans la quarantaine.

En fait, chaque fois que je m'accroche, que je veux me sentir près de lui, je me retrouve soit en dépression soit sur le bord. J'ai donc pris la décision de le renier comme père, en fait il est mon géniteur, tout comme mon frère l'appelle. Nous avons jamais senti son approbation ou un sentiment d'amour venant de sa part. Ainsi, on se porte mieux, car pour nous un père n'existe pas, donc il ne peut nous manquer.