Comment dire à qqn qu'il est cyclothymique???

Salut, j'ai déja écrit ici... Depuis j'ai cheminé si je peux dire... Mon père est cyclothymique depuis 20 ans environ... Notre famille vit cela très difficilement d'autant plus qu'il dit être "seulement" alcoolique... L'alcool serait en fait un moyen de traiter sa maladie dans ses downs les plus profonds...

Je ne lui parle plu depuis presque un an sous les conseils de mon psy mais je me sens peu à peu prête à lui reparler. Je sais que j'arriverais à lui pardonner ses actes antérieurs mais je ne peux plus vivre dans une fausse réalité. Je tiens à ce qu'il sache qu'il est atteint d'une maladie qui se soigne mais je ne sais vrm pas comment le lui annoncer?

Le mieux pour moi est de reprendre doucement contact par email : dois-je lui dire par e-mail? Dois-je plutot rechercher à discuter dans un café et alors lui en glisser un mot? Ou encore je suis mieux de lui dire qu'il semble avoir un trouble bipolaire et qu'il serait bon pour lui de voir un psychiatre à ce sujet?? J'ai très peur qu'il le prenne mal car il fait du déni depuis tant d'années.... Merci bcp de votre avis!

merci je vais voir ce que je peux faire !xxx

Une des premières caractéristiques de la cyclothimie, c'est justement de la nier ...... J'en sais quelque chose, j'ai vécu 18 ans avec quelqu'un qui était atteint de la même maladie : alcoolisme, dépression, excitation, re-dépression, re-acoolisme.... mon Dieu que c'est épuisant, pour les malades et pour l'entourage !
Vous pouvez faire deux choses :
- laisser trainer chez votre père, des documents qui parlent de la cyclothimie et de la maniaco-dépression, avec un peu de chance il les lira et vous en parlera. A ce moment-là, dites lui avec simplicité et bon coeur, que ce n'est pas de sa faute, mais qu'il s'agit-là d'une maladie génétique en général, transmise par l'un de ses parents.
Conseillez lui de consulter un médecin et de se faire soigner

- demander le secour d'un médecin de famille, et demandez lui de parler à votre père pour lui expliquer de quoi il souffre ; c'est en général la meilleure solution, car les malades croient plus facilement leur médecin qu'un membre de la famille.

Bon courage !

Salut, et bien je dois dire que je ne vais sauver personne, je n'ai pas l'intention de l'aider. Il sait qu'il a des troubles bipolaires mais il ne nous l'a jamais dis j'en suis sure... Il sait qu'il a des problèmes d'alcool. Cependant, je ne crois pas qu'il soit "malade" d'alcoolisme car il fait des abus à l'occasion il peut en faire 3-4 par années, ne pas en refaire pendant 2 ans, etc... C'est pour ca que je dis que l'Alcool agit comme un médicament régulateur de son humeur quand il est dans un down de cyclothymie... Tout ce que je veux c'est lui dire qu'il a une maladie et qu'il n'est pas responsable du fait qu'il en a une mais bien de ce qu'il en fait voila tout. merci de ta réponse

Salut miss!

Premièrement occupes toi bien de toi!On ne peut sauver les autres sans se sauver soi-même!:)

Tu nous mentionnes que ton père se dit alcoolique...est-il sobre maintenant? sinon, moi ça me donne l'impression qu'il sait qu'il a un problème sans être prêt à l'avouer, à le traiter. Oui l'alcoolisme est une maladie...mais ça ne survient pas de nul part et il le sais sans doutes....au fond de lui. Les hommes d'une certaines génération on tellement de difficulté avec leurs sentiments........le refoulement.....leur place, leur intégrité......et quand il y a des troubles de l'humeur dans le tas....ouf!

Selon moi...c'est une décision personnelle.....car même avec toute la meilleure volonté du monde on ne peut aider quelqu'un qui ne veut pas l'être. J'essaierais pour ma part de reprendre contact lentement.......sans être trop intime tout d'abord et plus tard lancer des pistes......tenter de le faire réfléchir sur sa situation sans être aggressante car je doute qu'il veule en entendre parler. Il faut une prise de conscience tout en douceur....qui vient de lui-même...un peu comme quand on va chez le psy!:) Du moins comme ça que moi je vois cela.

Bon courage, j'espère t'avoir aidé un peu.
Marie