Retour aux études

Le retour aux études n'est pas toujours évdent lorqu'on a déjà atteint la trentaine. Cependant, je peux dire qu'après être retournée aux études pendant 2 ans (intensivement) je ne regrette aucunement ma décision. À peine ai-je eu terminé mon Baccalauréat en enseignement, je me suis trouvée un travail presqu'immédiatement. Je me retrouve enfin avec un revenu convenable, j'arrive à rejoindre les 2 bouts, à faire une épicerie à chaque semaine, et m'offrir des choses qui n'étaient pas possible auparavant et ce, autant pour moi que mes enfants.

À mon avis, un retour aux études à 34 ans fait en sorte qu'on est plus mature et savons davantage ce que nous voulons. Je ne dis pas que c'est facile de concilier le tout avec la famille mais lorsqu'on "VEUT" on "PEUT". J'ai relevé les manches et j'ai foncé. La vie me le rend bien maintenant.

Merci pour cet encouragement. Bravo à toi :)

Après deux dépressions dans mon emploi en télécommunications, j'ai décidé de faire le saut et je me suis engagée dans un baccalauréat en géographie environnementale à 29 ans. J'ai du compléter une année d'accès, et je suis en 2e année du bac. Il est facile dans certains domaines de se trouver un emploi... des fois j'ai bien peur que dans le mien, ce soit une lutte acharnée. Je cherche souvent sur internet, des jobs, des stages, etc.... et je trouve rien! et les compagnies subventionnées par les programmes gouvernementaux pour les stages ne prennent que les gens de 16 à 30 ans... Sinon, de retour à 12$ de l'heure... pour des stages ridicules.

Je suis célibataire, je n'ai pas de famille m'aidant autour de moi. Je trouve ça excessivement dur d'avoir baissé mon salaire de moitié, augmenté mes dépenses en double (scolaires), et surtout de faire ce chemin seule sans soutien, entourée de jeunes ayant 10 ans de moins que moi, aidés par leurs parents au moindre appel. Bref, j'ai des passes assez déprimantes et quand je me rappelle pourquoi j'ai fait le move, je me rappelle aussi du fait que j'adore ce domaine.... mais de manière réaliste, mes insécurités sont alimentées par mes constatations...

En espérant que la vie me le rende aussi bien.. Et que je trouve un stage ou un emploi ne demandant pas un PhD et 15 ans d'expérience, ou un diplôme en ingénierie (car c'est juste ça aujourd'hui, des jobs en ingénierie...).

Que s'est-il passé depuis???Je comprend bien ce que tu vivais. J'ai 47 ans et je retourne aux études. Pourtant, j'ai un BAC, une maistrise, je pouvais avoir un travail très payant et confortable... Mais... J'étais tellement malheureuse dans ce métier. Après plusieurs années à endurer ces journées qui ne correspondaient ni à me valeurs, ni à ma personnalité, je suis tombée en dépression. Je me suis relevée en me disant que faire ce que j'aime dans la vie me sauverait. Et bien, je suis en ce moment aux études et j'aime vraiment ça. Je suis certaine que je vais aimer mon nouveau métier qui me correspond vraiment. Ce que je trouve le plus difficile, c'est d'avoir à me convaincre parfois que je n'ai pas ratées toutes ces années où je m'enlisait dans cette ancienne vie pour l'argent. De me dire que c'est pas si terrible retourner aux études à mon âge. Car si j'avais 20 ans, je trouverais sela triste de savoir que je retournerais aux études à 47 ans...
J'ai très hâte de travailler dans mon nouveau domaine. Je pense travailler longtemps et je crois que mon expérience de vie pourra être très utile. C'était pour moi la seule option saine...Bonne chance!

La vie est une dure lutte !

Je suis d'accord !
C'est trop facile de tout réduire à un con de "je veux donc je peux". Depuis quand c'est aussi simple ? Moi aussi je veux, mais je ne peux jamais comme je veux. Il faut s'adapter aux règles, aux aberrations, aux contraintes, au temps imparti, etc... Reprendre ses études est à mon avis une décision seine qu'à partir du moment où elle ne constitue pas une fuite. Ensuite, c'est selon chacun, son budget, sa position géographique ( plus dur d'étudier à Périgueux que dans le 8ème arrondissement ! )son équilibre, son soutien social...
Tout est un combat, même quand il s'agit de comprendre et d'accepter que c'est impossible... ça arrive!

Bonjour Michel,

Votre message m'intrigue beaucoup. Pourquoi un homme qui mène une vie de bourgeois avec un gros salaire, décide-t-il de tout quitter pour changer de profession ? Surtout dans la quarantaine ?

Pour ma part je vis la même situation (un retour aux études) pour des raisons diamétralement opposé : c.a.d. je ne faisais plus d'argent dans mon métier et à 43 ans, je viens de décider d'aller suivre un cours intensif sur les nouvelles technologies de l'information. J'espère y trouver un travail stable financièrement et stimulant intellectuellement.
J'aimerais échanger nos points de vue.

Cordialement vôtre.

47 ans

à 40 ans, j'ai repris des études supérieures. Formation de formateur, DESS en sciences de l'éducation, termine (tente) une formation en cours du soir d'ingénieur en psychologie du travail.
7 années passionnantes, riches,
Dures souvent, très dures parfois. Le coté pratique des choses mis à part, beaucoup de doutes. Globalement, les gens proches (famille, amis) au mieux ne comprennent pas. La tendance est fortment au désaccord. Beaucoup de ruptures, des gens que je ne voie plus. Que je ne désire plus voir non plus.
Les gens nouveaux que je connais sont de deux types :
- vous avez repris des études, c'est bien...mais finalement les habitudes sociales leur sont trop fortes et ils restent dans " un doute désaprobateur"
- les gens les plus ouverts, avancés culturellement approuvent fortement...mais sont finalement peu nombreux
Changement de valeurs, de point de vue, de perception d'analyse... Les rapports avec cet ancien univers se sont étiolés, dispersés.
Reste à créer un nouvel univers.
C'est aujourd'hui mon point le plus difficile.

Je ne regrette pas !!!

On ne peut que te féliciter.

Un seul bémol : n'emploie pas ce "quand on veut on peut" devant un chômeur de longue durée...

Michel,

J'aimerais savoir, de ta part, si ton changement d'orientation fait suite à un désir de vivre un nouveau "trip", à une "écoeurite" aigue ou, plus simplement, au désir de se perfectionner, d'améliorer son sort et de s'ouvrir de nouvelles perspectives par des études supplémentaires.

Qui risque rien n'a rien...d'accord mais, à 43 ans, le risque couru doit quand même être un risque calculé.

j ai 43 ans et j ai decider de changer completement de metier . je retourne donc aux etudes et apprend un tout nouveau metier qui n a rien a voir avec l ancien mais qui me plait davantage . Mon entreprise semble risquée et parfois je trouve que j ai changer un peu trop radicalement mais pourtant ca me plait et bien que je suis sans revenu depuis un bon bout de temps je dois encore tenir de cette manier pour une année . Je vivais pourtant une vie de bourgeois avec gros salaire et tout ce qui va avec dans mon ancien travail ....
tout quitté comporte des risques mais qui risque rien n'a rien . Je trouve mon aventure passionante et intensement enrichissante . Mais j'aimerais partager avec des gens qui font la meme chose .
bonne journée
Michel

Bravo Ange-Blanche ,ton retour aux études a été couronné de succès .

Chère Ange-Blanche,

Tu nous donnes un beau témoignage de courage et de détermination. Merci!

Ton expérience confirme bien ce que je pense. Il ne faut surtout pas écouter ces personnes négatives qui disent que cela n'en vaut pas la peine. C'est faux, faux...ARCHI-FAUX! L'éducation est et restera le meilleur investissement que l'on peut faire dans sa vie.

En outre, en tant que prof, je peux te dire que je bénis les dieux à chaque fois que j'ai un étudiant adulte dans ma salle de classe. Ils apportent une maturité et un "drive" qui sont toujours une source de motivation et d'inspiration pour tout le groupe d'étudiants.

Et bravo pour avoir foncé et brisé la glace en écrivant ce premier message dans ce nouveau forum High Tech !

Amitiés

ArnoldS