Les hommes sont étranges ou c'est moi ?

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Les hommes sont étranges ou c'est moi ?

#0 Posté le par DCF__2728

Bonjour, j'espère que je trouverai auprès de vous, hommes et femmes, quelques pistes pour comprendre, l'amour, l'amour dans le couple, le couple dans l'amour, les hommes, les femmes... Vaste sujet, me direz-vous, jamais épuisé... mais rassurez-vous, j'ai une question un peu plus précise.

Voilà. J'ai eu quelques relations sérieuses dans ma vie. A 16 ans, je rencontrais un garçon de 18 ans, nous sommes restés 1 an ensemble. Dans le fond, je pense que notre histoire n'aurait pas duré beaucoup plus longtemps, nous étions jeunes (envie de découvrir) et nous n'étions pas amoureux fous pour qu'envisager une vie ensemble en dépit de notre curiosité devienne une nécessité absolue. J'ai rompu, le jour où, après une petite crise "conjugale" où il s'était un peu détaché de moi, puis s'était rapproché (les hommes sont des élastiques), heureux que nous nous retrouvions, il avait eu une parole malheureuse en me disant :"De toute façon, il y a une chose qui est évidente, c'est que quand bien même je t'adore, ça me paraît évident qu'on ne sera pas fidèle toute notre vie. Je sais que je te tromperai, ça me parait irréaliste de croire qu'on peut rester fidèle à la même femme toute sa vie". J'avais 17 ans, la fidélité était pour moi la plus belle chose, je la voulais. Inutile de faire des compromis et des croix sur ses rêves à 17 ans. J'ai tranché net : "Très bien. Inutile d'en rajouter. Entre nous, c'est terminé. Je garderai beaucoup d'affection pour toi, mais nous ne partageons pas la même vision du couple idéal, inutile de continuer". Il a tenté de se rattraper tant bien que mal, mais le mal était fait, irréparable.

Après cela, j'ai eu des histoires très fortes, notamment une (1 an 1/2, entre mes 18 et 20 ans), avec un garçon merveilleux. Ca n'a pas continué par ma faute, lui était fou amoureux, mais moi, toujours pareil, j'étais jeune, je voulais voir ailleurs si j'y étais.

Entre mes 22 et mes 26 ans, j'ai vécu avec un homme pour qui je ne ressentais plus seulement de l'amour, c'était de l'adoration. Et là, j'y étais, aucune envie de partir. C'était clairement l'homme de ma vie. Notre relation était belle. Mais il est parti, par peur. Peur de s'engager. Peur de perdre sa liberté. Puis, il est revenu, au bout d'un an, parce qu'il ne pouvait pas m'oublier, qu'il m'aimait. Puis il est reparti... par peur... alors qu'il m'avait demandée en mariage...

Aujourd'hui, je suis heureuse avec un autre homme, plus équilibré, plus mature (mais il n'a que 2 ans de plus que moi). Notre relation est formidable. Mon "malheur" est qu'il est divorcé (depuis 1 an 1/2). Nous avons fait des projets très avancés ensemble (vivre ensemble, qui est le plus concret, avec une date et tout : ce qui implique que je déménage et change de job, avoir des enfants ensemble un jour, partir en voyage à tel endroit). Et là, patatras, entre la poire et le fromage, il me dit qu'il ne sait plus. S'il veut aller plus loin avec moi, s'il pourra se réengager après cette ex-femme qu'il a quittée, qu'il ne veut pas retrouver mais qu'il a tant aimée et qui restera le Grand Amour de sa vie (avant moi...), qu'il ne faut pas considérer nos projets comme des certitudes, on n'est jamais sûr de rien. Ok, mais je m'apprête quand même à quitter ma ville, mon job, j'en ai déjà discuté avec mon boss !! Alors il me dit qu'il faut voir, ça ira mieux dans quelques temps. Il se protège derrière la carapace du jeune divorcé traumatisé, d'où ses craintes, oui il a dit qu'il ne m'aimerait jamais comme Elle, mais c'est parce que c'est tellement frais, tout peut changer... ALors pourquoi ne pas m'épargner cela ? Pourquoi dois-je, en plus de mes problèmes, vivre ceux des autres ?? Il me dit que c'est importan qu'il puisse me parler si ouvertement, je lui dis qu'il va me casser s'il ne prend pas garde que j'ai des sentiments, une sensibilité qui ne peut pas tout supporter sans séquelles. Oui mais c'est important de parler ouvertement. Dialogue de sourd.

Je suis en plein désarroi.

Est-ce que tous les hommes sont comme ça, la trouille au ventre quand arrive les grandes heures, alors que les femmes sont souvent en pleine extase ? Quel comportement devons-nous adopter ? Foncer dans le lard, forcer la porte, au risque de faire fuir ? Ou attendre patiemment que le déclic arrive, au risque que rien n'arrive jamais, sauf la lassitude de chaque côté, le "A quoi bon ?" ? Est-ce normal de se prendre tous les états d'âme dans la figure sans broncher, quitte à entendre des choses pas très gentilles, quitte à n'être épargnée sur rien, comme s'ils devaient se soulager absolument sur nous ?

Est-ce que c'est moi qui leur pose un problème ?
J'ai des amies dont les mecs font des déclarations enflammées, qui braveraient tous les dangers pour leurs yeux, pour elles. Moi, c'est un peu la catastrophe. Plutôt que de me montrer un désir de me protéger, de me chérir, ils me montrent sans complexe (bon, ils sont bien embêtés, mais, ils n'y peuvent rien, comme ils disent...) que je ne représente rien de valeur, à respecter. Qui pourrait se casser si on me malmène. Non. Moi, je suis la fille sans problème. A qui on peut faire subir tous ses chagrins quotidiens, sans distinction. Ils m'imaginent très forte, pas chiante, tellement intelligente que je peux tout comprendre. Du coup, ils oublient absolument de me "respecter en m'épargnant", car ils sont persuadés que moi, je n'ai pas mal. Ils oublient que moi, j'ai besoin comme tout le monde d'être épargnée, qu'on fasse attention à moi. Et si je dis "S'il te plait, épargne-moi", c'est "Il faut que tu supportes cela, sinon je m'en vais. J'ai besoin de t'exprimer cela, mes craintes, je suis un pauvre sans défense qui a peur... C'est bien que tu comprennes, c'est vital pour notre relation". Mais moi, quand je ne sais plus, quand j'ai peur, quand je me demande "où je vais dans cette relation", j'épargne l'autre, plutôt que de le faire supporter l'horreur égoïste du "Bon, aujourd'hui je ne sais pas, demain faut voir".

Alors si tous les hommes ne sont pas comme ça et si moi, qui suit objectivement jolie, intelligente et sympa (trop ?) ne suit pas un gros problème pour les hommes, qui au bout d'un moment me fuient, m'achèvent, peut-être est-ce ces hommes-là, ceux que je "choisis" qui posent problèmes. Pourquoi je tombe toujours sur des malades, des phobiques de l'engagement, des égoïstes incapables de me chérir qui se préoccupent essentiellement de leur bien-être intérieur quitte à se servir de moi pour y arriver, mais qui curieusement ne rendent pas l'appareil, qui n'envisagent manifestement aucun plaisir à me rendre heureuse, eux, avec leurs petites mains et leur petit coeur, des handicapés du coeur ? Vous le savez vous ?

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Brrr.... terrible...

#85 Posté le par DCF__2728

Elle est très très intéressante ton intervention...

Au-delà du fait de savoir si ces mecs sont REELLEMENT et OBJECTIVEMENT secs, coincés et agressifs... ce qui importe ici, c'est l'IMAGE que j'ai d'eux. Et elle st bien moche tu as raison, l'image que j'ai de mes hommes ?

Peut-être que ces hommes ont de réelles qualités, peut-être pas. Dans les deux cas, de toute façon, j'aime des hommes qui ont pour moi une image détestable... c'est fou, non ??

Et si c'était moi que je détestais avant tout ? Et si je me détestais tellement au point de détester ceux qui m'aiment ou ceux que j'aiment ??

Brrrr.... c'est terrible...

emma

#84 Posté le par DCF__8440


Bonjour Emma,

Je suis contente que tu sois sincère, et non, tu ne me déprimes pas ( il en faut plus que cela ).

C'est triste, mais beaucoup de femmes n'acceptent pas leur corps. Tu dis vouloir sortir de ta prison. C'est peut être ce à quoi te sert ce corps que forcément tu détestes. J'ai l'impression qu'il est une protection contre le désir des autres, l'amour, en fait les autre tout cours.

First, plus de boulimie. Terminé, on oublie.

Ensuite, imagine le corps que tu voudrais avoir ( tout en restant raisonnable ), et la vie que tu aurais sans les kilos en trop. Quels dangers risquerait tu ?

Je pense que ce n'est pas évident de révéler tes peurs, parce qu'elles sont sûrement inconscientes, mais courage !

Mis à part ça, je t'envoie une phrase qui m'a bien servie dans ma jeunesse, face à mon frigo:

Je suis ce que je mange.

Tous mes encouragements, change l'image que tu as de toi même, et les autres feront de même. Je sens que tu vas te métamorphoser, que le chenille devienne papillon !

Bisou,

Marie.

pour marie

#83 Posté le par DCF__7441

Merci Marie de ton message .
Je suis heureuse de voir que tu vas bien.

Se laisser aller je ne comprends pas comment c'est.
Il y des choses qui m'empêchent d'aller bien.

Mon corps je le déteste et je crois que tout le monde le déteste, je crois devoir être parfaite.
Un ex m'a dit "avec le corps que tu as tu ne pourras jamais rentrer dans une boîte de nuit.
Un autre " tu devrais maigrir"
Mon copain d'aujourd'hui que je n'avais pas un corps à la mode et que les corps à la mode étaient supers.

Ma mère est anorexique ma belle-mère n'ose pas aller à la piscine et je me sens si inférieure aux autres comme si de toutes façonss je ne pourrai jamais égaler qui que ce soit, comme si j'étais définitivement inférieure.
C'est un enfer moral et ce sont mes propres pensées confirmées par ceux de mon entourage qui me détruisent.

J'ai aussi l'impression d'être méchante car j'ai souvent lancé des pics à ceux qui le faisaient.

J'ai l'impression d'être condamnée à vivre avec ces pensées et cette condamnation fictive me ruine mon envie de vivre.
J'ai construit ma propre prison et aujourd'hui je veux en sortir.Je me laisse souvent croire que ce sont les autres qui l'ont construit.

J'espère ne pas te démoraliser, j'ai écrit comme cela venait et cela fait du bien.

J'ai besoin d'espoir, d'autre chose.

Je t'embrasse fort.

Emma

emma

#82 Posté le par DCF__8440


Hello Emma !

Je vais plutôt pas mal aujourd'hui, je rentre de vacances, et je suis encore un peu décalée. Je me repose tranquillement, je me réhabitue à la France et à mon quotidien.
Tu parles de pensée positive, c'est vrai que ça aide.

Pour commencer, je ne crois pas qu'on fasse face à la vie, il vaut mieux s'y laisser aller. C'est pas évident tous les jours, mais quand ça marche, c'est un bien être incroyable !

J'aimerais que tu me parles de ce qui t'empêche d'être bien, et de ta boulimie, de ce que tu ressens, de comment tu vois les choses. Sois sincère même si ce que tu dis te paraît triste.

Je t'écoute avec intérêt, on a tous des pensées négatives en nous, et en parler semble les faire disparaître. C'est magique !

Je t'envoie mon plus grand respect, et attends de tes nouvelles avec impatience,

Bisou,

Marie