Les femmes ont tendance à mieux se vêtir et à soigner davantage leur apparence à mesure qu'elles approchent de l'ovulation, selon une recherche parue dans la revue Hormones and Behavior. Elles ont tendance à porter des jupes plutôt que des pantalons, à montrer plus de peau, à porter des accessoires, etc..

Plusieurs choses peuvent influencer le choix des vêtements pour une journée: par exemples, le temps disponible le matin, les réunions de travail prévues dans la journée, l'activité prévue après le travail, etc..

Parmi ces choses, explique Martie Haselton chercheure en psychologie et auteure principale de cette recherche, l'ovulation est un événement subtil qui change la biochimie. Et tout de même, ce changement biochimique a tendance à se manifester par une différence observable et frappante dans la façon de se vêtir.

L'approche des menstruations n'a pas, selon cette recherche, d'effet observable sur la façon de se vêtir.

Cette recherche fait écho à un ensemble de recherches récentes qui montrent des changements subtils et surprenants dans le comportement des femmes à l'approche de leur période d'ovulation, incluant une plus grande tendance à flirter avec d'autres hommes que leurs partenaires.

Ces résultats contredisent la croyance répandue parmi les experts en sciences sociales, selon laquelle les humains sont exceptionnels parmi les primates de ne montrer aucun signe d'entrée dans la période fertile.

"Quelque chose dans l'esprit des femmes est en connexion avec le cycle ovulatoire" commente Haselton. Et nous avons observé quelques indications que les hommes peuvent, à un certain niveau, y réagir aussi."

Des recherches ont indiqué des changements de comportements chez les hommes dans la période entourant l'ovulation. Ils seraient plus attentifs et amoureux. Nous ne savons pas encore, explique l'auteur, ce que les hommes saisissent durant cette période. Il s'agit possiblement de quelque aspect du comportement des femmes incluant leur façon de soigner leur apparence.

La recherche impliquait 30 étudiantes collégiales, engagées dans des relations de couple, qui ont été suivies pendant un cycle ovulatoire complet. Elles ont été photographiées une fois pendant leur période la plus fertile (10 à 15 jours après les règles) et une autre fois pendant une période non fertile (pendant les deux semaines suivant l'ovulation). Elles ne connaissaient pas le sujet de la recherche. Elles démontraient généralement peu de connaisaance du fonctionnement de l'ovulation et ne portaient pas attention à leur cycle.