Les États-Unis ont confirmé qu'ils soutiendront la déclaration sur les droits des homosexuels adoptée par 66 pays à l'Assemblée générale des Nations unies le 18 décembre dernier. L'administration du président Obama se démarque ainsi de l'administration Bush qui avait refusé de signer ce texte appelant à la décriminalisation mondiale de l'homosexualité. Les États-Unis était le seul pays occidental non signataire de cette déclaration.

La déclaration présentée conjointement par la France et les Pays-Bas, qui n'a pas le caractère contraignant d'une résolution, est notamment ratifiée par les 27 pays de l'Union européenne, le Japon, l'Australie, le Mexique, le Canada.

Une soixantaine de pays, dont la Chine et la Russie ainsi que des pays arabo-musulmans et africains, s'y sont opposés.

S'appuyant sur la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui stipule que « chacun peut se prévaloir des droits de l'homme, sans distinction aucune », la déclaration demande aux États membres des Nations unies « de prendre toutes les mesures nécessaires, notamment législatives et administratives, pour garantir que l'orientation sexuelle et l'identité de genre ne soient, en aucune circonstance, le fondement de sanctions pénales, en particulier d'exécutions, d'arrestations ou de détention ».

Quelque 77 pays criminalisent l'homosexualité d'une manière ou d'une autre. Dans 7 d'entre eux - l'Iran, la Mauritanie, le Nigeria, l'Arabie saoudite, le Soudan, les Émirats arabes unis et le Yémen - le fait d'être homosexuel est passible de la peine de mort.

Illustration: Cyndi Lauper chante à la cérémonie de clôture des Gay Games VII à Wrigley Field.

Psychomédia avec source:
Radio-Canada