Le rythme plutôt que le style déterminerait l'effet de la musique sur la respiration. "La musique lente ferait respirer plus profondément, diminuant ainsi la pression artérielle et le rythme des battements cardiaques, tandis que les tempos rapides ont des effets opposés sur le système cardiovasculaire." C’est ce qui ressort d’une étude britannique qui vient d’être publiée dans le journal Heart.
Le Dr Peter Sleight et ses collègues de l’université d’Oxford ont étudiéles réponses physiologiques (pression artérielle, battements cardiaques, respiration) de 12 volontaires musiciens et de 12 volontaires non musiciens à l’écoute de différents morceaux de musique.

Les sélections musicales étaient composées de raga (musique classique indienne), de la neuvième symphonie de Beethoven (musique classique lente), de rap (Red Hot Chili Peppers), d’un morceau de Vivaldi (musique classique rapide), de techno et d’une pièce d’Anton Webern (musique dodécaphonique lente).

(...) Ces effets de la musique sur le système cardiovasculaire étaient plus importants chez les musiciens que chez les profanes. De plus, ils étaient indépendants des goûts musicaux de chacun."

Les chercheurs espèrent que la musique devienne un outil plus utilisé pour prévenir et traiter les maladies cardiovasculaires, ainsi que pour améliorer l'état émotionnel qui contribue au bien-être général.

Psychomédia avec source: Le Nouvel Observateur
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