Une recherche indique que l'évaluation que les ainés font de la réussite de leur vieillissement ne dépend pas de la maladie et des limitations physiques mais plutôt des attitudes et du style d'adaptation.

Plus de 500 personnes âgées de 60 à 98 ans et vivant de façon autonome dans leurs résidences ont participé à cette recherche.

Ce groupe était représentatif de la population générale en ce qui concerne l'incidence de maladies telles que les maladies cardiaques, le cancer, le diabète, etc., et les problèmes de santé mentale (20 à 25 % ont déjà reçu un diagnostic ou des traitements pour un problème de santé mentale).

Malgré cette prévalence de maladies et de limitations, les répondants évaluaient en moyenne la réussite de leur vieillissement à 8,4 sur une échelle de 10. La plupart de ceux qui s'attribuaient une réussite élevée n'auraient pas rencontré les critères habituellement utilisés pour évaluer la réussite du vieillissement, c'est-à-dire l'absence de maladie et de limitations physiques.

L'évaluation positive du processus de vieillissement était davantage liée à l'optimisme et au style d'adaptation qu'à la santé. Le niveau d'implication social et communautaire était associé à une évaluation élevée. Les gens qui consacrent du temps quotidiennement à des hobbys comme la lecture ou l'écriture, à socialiser ou à travailler à l'extérieur fournissaient de façon consistante des évaluations plus élevées de leur vieillissement. Les résultats ne montraient cependant pas d'association entre le bénévolat et une évaluation élevée. L'âge, le genre, l'éducation, le statut marital et les revenus n'étaient pas en lien avec les évaluations.

Cette recherche a été présentée au Congrès annuel du College of Neuropsychopharmacology's americain.

Psychomédia avec source : Eurekalert.
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