Le travail de soir, de nuit et de fin de semaine est associé à une moins bonne santé mentale chez les parents et davantage de difficultés sociales et émotionnelles chez les enfants, selon une étude publiée dans la revue Journal of Marriage and Family.

Comparativement aux familles où les deux parents travaillent de jour durant la semaine, les familles où l'un des parents travaille le soir, la nuit ou la fin de semaine avaient un moins bon fonctionnement familial.
Les parents étaient plus hostiles avec les enfants et moins efficaces. La situation est la plus problématique dans les familles où les deux parents ont de telles heures de travail.

La recherche comparait plus de 4000 familles avec des enfants entre 2 et au 11 ans où les deux parents travaillent. Les chercheurs mesuraient les difficultés des enfants (par exemple la difficulté à se concentrer et l'hostilité avec les pairs), le fonctionnement familial (par exemple l'implication émotionnelle et la résolution de problèmes), les symptômes dépressifs des parents et l'efficacité parentale. Les effets étaient similaires que ce soit la mère ou le père qui travaille à des heures non standard. Mais ils étaient plus importants dans les familles avec des enfants d'âge pré-scolaire.

Dans le passé, certains considéraient ces heures de travail comme faisant partie de la flexibilité du travail qui pouvait accommoder les familles. Les résultats de cette recherche remettent en question cette vision. Le travail de soir, de nuit et de fin de semaine peut rendre beaucoup plus difficile le maintien de routines, de rituels familiaux et d'activités sociales qui sont tous importants pour la qualité des relations familiales.

Psychomédia avec source: Eurekalert.
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