Diverses associations saluent l'établissement de la Commission canadienne de la santé mentale en souhaitant qu'une stratégie nationale vienne le plus rapidement possible corriger des lacunes importantes des services actuels de santé mentale au Canada.

L’Association des psychiatres du Canada est satisfaite de l'établissement de cette commission.

"Il s'agit d'un premier pas important vers la réalisation d'une stratégie nationale de santé mentale pour le Canada", affirme sa présidente Dr. Manon Charbonneau.

"Nous avons un grand espoir qu'avec une stratégie nationale, les Canadiens auront bientôt un meilleur accès aux soins en santé mentale dont ils ont besoin auprès du bon fournisseur de soin, au bon moment et au bon endroit. Comme nous le constatons dans notre communauté tous les jours, il y a beaucoup de gens qui ne reçoivent pas de soins et cela a des conséquences dévastatrices. Actuellement, on estime que seulement un quart des gens souffrant de dépression reçoivent des soins qui sont consistants avec les traitements reconnus."

Le Canada, précise-t-elle, demeure le seul pays du G8 sans stratégie nationale de santé mentale.

L'association des psychiatres du Canada se joint à ses partenaires de L’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) en souhaitant que la Commission amène les services de santé mentale Canada au 21e siècle. (CNW Telbec)

Le Provincial Centre of Excellence for Child and Youth Mental Health de l'Ontario salue également l'établissement de la Commission de la santé mentale. Selon Dr. Simon Davidson, son directeur au développement et à la planification, "la Commission peut faire beaucoup pour améliorer le financement des services de première ligne et résoudre l'approche à la pièce actuelle ("patchwork") dans la recherche ainsi que les différences fondamentales dans la formation des professionnels".

"Non seulement nous avons besoin de plus de recherche, dit-il, mais les connaissances actuelles doivent être utilisées pleinement", ajoute-t-il. "Des fonds additionnels sont nécessaires, mais non pas pour fournir les services de la même façon. Il y a un besoin urgent de leadership."

Dans un article qu'il co-signait dans le Globe and Mail du 19 mars, les auteurs affirmaient, concernant la santé mentale des jeunes, "Plus de recherche et d'innovation sont nécessaires pour fournir des soins efficaces et basés sur des données scientifiques. Nous avons aussi besoin de construire un vrai système, basé sur des connaissances scientifiques solides et qui s'occupe de l'ensemble des soins, incluant la promotion de la santé mentale et de la prévention, du dépistage précoce, de l'intervention, du rétablissement, de la réhabilitation et des soins continus.

La Société pour les troubles de l'humeur du Canada se joint également à ses partenaires de L’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM), "particulièrement "l'Institute of Neuroscience, Mental Health and Addiction" en souhaitant l'établissement rapide de la commission.

Sources:
CNW Telbec, Communiqué de presse de Association des psychiatres du Canada
Medical News Today
Globe and Mail