Le médicament d’immunothérapie Keytruda (pembrolizumab), commercialisé par l'Américain Merck MSD, sera remboursé par l’Assurance maladie dans quatre nouvelles indications de cancer en France : le cancer du poumon en première intention en combinaison avec la chimiothérapie (8 000 patients), le cancer de la vessie comme traitement de deuxième ligne, le mélanome avant chirurgie, et une forme de cancer du sang (lymphome de Hodgkin) quand les patients sont en échec thérapeutique.

Ces nouvelles indications représentent 16 000 patients supplémentaires chaque année contre 8000 jusqu'à présent, rapporte Les Echos.

Le Keytruda était déjà remboursé dans deux indications : le mélanome et le cancer du poumon à métastases depuis 2017.

Le traitement est coûteux, à 5 185 euros pour une injection qui représente une cure de 21 jours. Il est réalisé en ambulatoire, sans hospitalisation.

Le Keytruda appartient à la classe des inhibiteurs du point de contrôle immunitaire PD-1 dont le mode d'action est de bloquer la protéine PD-1 se trouvant sur les lymphocytes T (des cellules du système immunitaire), ce qui rend ceux-ci aptes à détruire les cellules cancéreuses. Le médicament agit chez 30 % des patients en moyenne, rapporte Les Echos.

« Les ventes de Keytruda devraient dépasser 10 milliards de dollars en 2019. Les analystes tablent sur un chiffre d'affaires de plus de 22 milliards en 2025 », indique le journal.

Pour plus d'informations sur l'immunothérapie pour le traitement du cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Les Echos.
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