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DOSSIER Psychomédia: Vitamine D et santé

Deux nouvelles études, présentées au congrès annuel de l'American Academy of Neurology, confirment des études précédentes indiquant qu'une carence en vitamine D chez les personnes âgées est liée à un risque accru de déclin cognitif.

La vitamine D semble avoir des effets anti-inflammatoires qui peuvent contribuer à garder les vaisseaux sanguins en santé. Et, la présence de récepteurs de la vitamine D dans le cerveau suggère que cette dernière puisse affecter directement les tissus cérébraux.
Amie Peterson de l'Oregon Health & Science University et ses collègues ont mené cette étude avec 150 personnes de 70 ans et plus (85 ans en moyenne) vivant de façon autonome.

Les niveaux de vitamine D variaient de 9 à 90 nanogrammes par millilitre de sang. Des niveaux de 30 ou plus sont considérés normaux.

Plus les résultats à des tests cognitifs étaient faibles, plus les niveaux de vitamine D étaient faibles. Des niveaux plus faibles de vitamine D étaient aussi associés à un plus grand risque de chute.

Une deuxième étude, menée par Cédric Annweiler de Hôpital universitaire d'Angers et ses collègues, impliquait 752 femmes âgées de 75 ans et plus en France. Un total de 129 femmes avaient des niveaux en dessous de 10 nanogrammes par millilitre. Comparativement aux femmes ayant des niveaux plus élevés, elles étaient deux fois plus susceptibles de présenter des troubles cognitifs.

Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer quel est le lien causal entre vitamine D et déclin cognitif. Il est possible que le déclin cognitif limite le niveau d'exposition au soleil en limitant les activités.

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