Richard Cloutier (dans Mieux vivre avec nos adolescents) propose une classification selon les dimensions "sensibilité" aux besoins de l'enfant et "contrôle".
Le style autocratique: Un contrôle serré sur l'enfant mais peu sensible à ses besoins. Ex. Tant que tu vivras à mes crochets tu devras obéir.
Le style désengagé: Peu de supervision et peu sensible à l'enfant. Ce style frôle la négligence. L'enfant s'élève seul. La délinquance est donc plus probable.
Le style permissif: Un parent très à l'écoute, qui répond aux demandes mais exige peu. L'enfant est au centre des préoccupations mais l'environnement familial est artificiellement facile. L'enfant peut-être rejeté parmi ses pairs parce qu'il prend plus qu'il ne donne. Cependant ce style peut amener à un développement maximum dans certains domaines.
Le style démocratique: Un contrôle actif combiné à une grande sensibilité aux aspirations du jeune. Il s'agit ici d'avoir des exigences mais en respectant le droit de parole et l'autonomie de l'enfant. Ce modèle d'autorité inspire le respect, la confiance et qui favorise la communication.
Le style d'un parent peut varier dans le temps et selon les situations (style mixte). Lorsque, de plus, les styles des deux parents diffèrent cela requière beaucoup de communication pour ne pas créer des conflits importants.
Référence:
Mieux vivre avec nos adolescents. Richard Cloutier. Le jour, 1994.