Personnalité et résultat de la réhabilitation suite à un ACV Posté le Vendredi 16 Février 2001 par Gestion

Dans plusieurs cas, la personnalité avant un accident cérébral vasculaire a une plus grande influence sur le niveau de récupération que les dommages au cerveau eux-mêmes selon une recherche présentée à la 26e conférence internationale de l'American Stroke Association (une division de l'American Heart Association)

"Dans certains cas, selon l'auteur principal de la recherche, deux personnes avec exactement les mêmes déficits reliés à un ACV peuvent avoir des résultats très différents. Une personne peut retourner au travail et aux activités sociales et de loisirs tandis que l'autre peut se retrouver avec une invalidité permanente."

On peut réagir à un ACV avec des sentiments de frustration, d'anxiété, d'apathie, de colère ou de dépression. La dépression peut sérieusement nuire à la volonté et à la capacité de participer à la réhabilitation ainsi qu'à la capacité d'éviter un autre ACV.

Les chercheurs ont analysé la personnalité de 35 survivants à un ACV, 20 femmes et 15 hommes ayant une moyenne de 57 ans, en passant des tests psychologiques standartisés à leurs proches. Ils ont observé que les gens décrits par leur famille comme étant introvertis, renfermés et songeurs étaient plus susceptibles de faire une dépression. À l'opposé, les gens décrits comme plus énergiques, sociables, flexibles et confiants peuvent souvent se consacrer avec succès à une routine rigoureuse de réhabilitation et se rendre à un meilleur niveau de récupération.

Selon les auteurs, alors que les soins sont surtout centrés sur les aspects médicaux, une plus grande importance devrait être accordée à aider les malades et leur famille à composer avec la maladie au niveau psychologique en les aidant notamment à mieux comprendre les changements qu'ils ont à vivre. En identifiant le plus rapidement possible les traits de personnalité pré-ACV, les soignants pourraient
mieux aider les gens à mobiliser leurs forces pour s'engager le plus rapidement possible dans la réhabilitation.

http://www.americanheart.org/
http://www.sciencedaily.com/releases/2001/02/010215074119.htm