De fleuve

Bonjour à vous !!!

Félicitation pour votre site remarquable. J'ai décidé de partager une dure expérience que j'ai vécu en espérant que mon témoignage pourrait aider certaine personne qui sont dans la même situation que moi. Sans même

savoir si je suis au bon endroit pour ce genre de texte, j'en prend le risque.

J'ai maintenant 25 ans et maman d'une adorable fille de quatre ans.

Tout a commencer à l'adolescence, j'étais très différente des autres filles de mon âge, isolée dans mon monde avec un vide intense qui ne fesait qu'agrandir avec le temps... De nombreuses crises m'ont conduite aux urgences avec la camisole de force, la douleur que j'avais en moi était insuportable aussi bien qu'inexpliquable. Je ne pouvais controler cette colère intense qui bouillonnait en moi comme un terrible volcan près à surgir à la moindre émotion. Après plusieurs mélanges de substances
chimiques quelquoncque et maintes tentative de suicide échouées (heureusement). Différent psychologues, psychiatres et anti-déprensseur n'ont jamais aider à combler se vide chronique.

À l'âge de 19 ans, on me diagnostique comme trouble de la personnalité bordeline... Tout s'explique enfin, sans pour autant régler mon problème, de plus, je ne fesait qu'aggraver ma situation en consommant des drogues dure telle que la cocaïne mélangé au prosac... mélange explosif, qui m'a conduite en centre de désintoxication. Impuissant devant mon comportement auto-destructeur, coupures infliguées, coup de poing me causant de nombreuses équimoses et cicatrices permanentes... ils m'ont envoyé tout droit en psychiatrie. Avec leurs joyeux médicaments, pour finalement conclure que ma place était bel et bien en désintox. Il m'y retourna immédiatement. Heureusement, une thérapeute, ma fait prendre consience de plein de chose, entre autre, le controle de soi.. au lieu de trembler et de perdre le contact avec la réalité, elle m'appris enfin à mettre mes deux pieds sur le sol afin de garder ce contact avec moi et la réalité, ce qui me permis au moins de diminuer grandement mes crises.

Avec les années, j'ai finalement appris à m'aimer, me respecter, m'imposer des limites et les faire respecter par mon entourage. Je n'accepte plus n'importe quoi, je suis fière de ce que je suis, et surtout du chemin que j'ai parcouru. La route n'a pas facile, j'ai dû me battre contre moi-même et surtout contre ces émotions en moi. J'ai dû apprendre le controle de soi, l'estime de soi.

Aujourd'hui, j'ai une vie presque normal, sans médicament, ni drogue, l'abandon me fait moins peur: Je sais ce que je vaux. Il n'y a plus de colère exessive, plus de crise, presque plus de peur. Je me considère comme une femme forte avec un caractère doux et enfin paisible. Mon conjoint à peine à imaginer les choses que je lui ais dites sur moi, il ne peut m'imaginer en état de crise... mais moi je suis fière de chemin que j'ai fait. Ce n'est pas facile d'arriver où je suis aujourd'hui, cela me prend le double de sagesse que les autres pour controler mes émotions, pour rester calme dans des situations tragique, mais j'y arrive aujourd'hui, avec la seule force qui est en moi, je ne me frappe plus, je ne me déteste plus. Et je sais que si moi j'y suis arrivée, et bien les autres aussi le peuvent, ce n'est pas facile et je devrai être aux aguets toute ma vie pour ne pas retomber dans ce patherne. Mais aujourd'hui, je peux enfin dire que je suis heureuse.

Je ne sais pas si ce texte peut aider quelqu'un qui a ce trouble de la personnalité mais je sais que quand on s'en sort nous en sommes que plus fort.

Merci à la vie d'avoir fait de moi ce que je suis

S'il est possible, publier ce texte, il pourra peut-être redonner espoir à ceux qui l'ont perdu.

De fleuve