Prières pour un tueur
Nathalie Petrowski

"Dix-sept ans. J'attendais ce moment depuis 17 ans mais sans trop me faire d'illusions, convaincue que Monique Lépine, la mère du tireur fou de Polytechnique, n'aurait jamais le cran ni la force morale de s'amener devant les caméras et de subir le feu brûlant des projecteurs.

Et puis contre toute attente, au moment où j'avais la tête tournée vers un petit bungalow de Fabreville, berceau d'un autre monstre meurtrier, Monique Lépine est sortie de son long silence pour se confier au journaliste Harold Gagné de TVA.

J'ai d'abord été étonnée par la douceur de son expression et par la symétrie d'un visage qui, de toute évidence, avait été celui d'une belle femme. Puis, j'ai été touchée par la force de caractère qui émanait d'elle comme un vent chaud. J'allais lui donner le bon Dieu sans confession lorsque mon enthousiasme est tombé, entraîné par la certitude subite qu'il ne sortirait rien de probant ni d'éclairant de son témoignage."

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