Les enfants qui souffrent d'autisme ont des différences biologiques qui pourraient conduire à un test permettant de détecter le risque de la maladie chez les nouveaux-nés selon une recherche présentée à la quatrième rencontre internationale pour la recherche sur l’autisme.

Des chercheurs de l'Université de Californie à Davis ont identifié des différences dans la réponse du système immunitaire des enfants autistiques par rapport aux enfants qui ont un développement normal. Des protéines et des métabolites se trouvant dans le sang diffèrent également.
Actuellement, la maladie est rarement dépistée avant l’âge de deux ou trois ans quand ce n’est pas beaucoup plus tard. Le diagnosctic repose sur l’observation d’un ensemble de comportements anormaux: perturbation de la communication avec pauvreté du langage, activités répétitives ou indifférence à l’entourage. La maladie pourrait ainsi être identifiée non seulement par un syndrome comportemental mais aussi, de façon beaucoup plus précoce, par des caractéristiques biologiques. Le traitement de la maladie pourrait être plus efficace s'il était initié plus tôt.

L'autisme affect un enfant sur 166 aux États-Unis. En France, 80000 personnes en souffrent. Selon une spécialiste du domaine, la recherche sur l'autisme fait actuellement de grandes avancées grâce au nombre d'équipes qui y travaillent et aux nouveaux outils de la biologie moléculaire. Le système immunitaire, le comportement, la génétique et l'environnement sont tous des facteurs qui interviennent dans cette maladie complexe. Les pièces du puzzle commencent à être mises ensemble considère cette scientifique.

United Press International, 5 mai 2005. - May 05, 2005

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