"Las de voir son épouse (Nathalie Baye) lui refuser le "devoir conjugal", un riche homme d'affaires (Christian Clavier) décide de lui couper les vivres : "Pas de cul, pas de fric!" Il lui enlève sa carte de crédit.

"Jamais drôle, toujours vulgaire, à l'instar de dialogues plus méchants que bêtes ( «Ta femme travaille, t'as bien de la chance, tu dépenseras moins», «Ma femme aussi a un don pour l'écriture, elle remplit très bien les chèques» ),

le Prix à payer est une comédie foncièrement antipathique et acrimonieuse que rien ne sauve. Les femmes y sont vénales, froides et futiles, tandis que les hommes baignent dans l'aigreur... Après les Soeurs fâchées, c'est la deuxième fois qu'Alexandra Leclère échoue dans l'observation supposément moderne et grinçante des relations intimes." (Libération)

"Les rapports d'argent ont contaminé jusqu'au couple, et cette vision déjà en soi peu ragoûtante, la réalisatrice se contente d'en prendre note sans jamais apporter un point de vue critique sur un état du monde qui rend les personnages (les hommes, les femmes) profondément antipathique car simplement motivés par leurs petits égoïsmes libidineux. Egoïsme qui prend deux formes : l'argent (pour les femmes) et le sexe (pour les hommes). (...) Alors il ne reste que le malaise... Alexandra Leclère filmant le total assèchement sentimental qui affecte ses personnages sans aucune distance. (Chronic'Art)

Alexandra Leclère tente bien de dresser une analyse comportementale des rapports hommes/femmes mais on ne sait jamais vraiment où elle veut en venir, en tenant parfois quelques propos étonnement un peu misogyne tout en tournant en ridicule d’un autre côté les hommes et leur envie insatiable de sexe. Tout ça tourne plutôt au final à la caricature, le scénario ne faisant pas vraiment preuve d’une grande profondeur et la mise en scène étant beaucoup trop plate pour insuffler l’énergie qu’il aurait fallu. Heureusement pour le film, en plus d’un Christian Clavier tout à fait supportable, Nathalie Baye fait une fois de plus des merveilles et porte sur elle la semi-réussite du film. (Cinéma-France.com)