Tout d'abord, j'aimerais savoir quelle est la différence entre cyclothymie et bipolarité

Ceci étant dit, je navigue sur ce site depuis moins d'un mois car je suis en recherche. Et même si je réponds parfois à l'un ou à l'autre, selon les thèmes, ma question première reste entière : qu'est-ce que la cyclothymie ?

Mon ex-mari me qualifiait affectueusement "d'explose-dingue". Mais c'était
mon EX-mari. Mon actuel mari dit que je suis parfois carrément chiante, voire même limite. Et pourtant je n'ai rien fait de mal. Je suis juste un peu trop... ou alors pas assez...

Bref, c'est peut-être mon petit côté "up" or "down" qui fait souffrir mon entourage. Quant à moi... Eh ! bien, c'est pareil. Un jour je suis au top, et le lendemain je suis dans le gouffre... En plus, j'ai le chic pour ne vivre qu'avec des fortes personnalités. Alors évidemment, il y a choc.

A contrario, je pense aussi que je vis justement avec quelqu'un de pas très simple, ce qui n'arrange pas mon affaire.

Cela étant, j'ai perdu mon père il y a près de 17 ans. A l'époque, je n'ai rien vu venir mais j'ai subi le contrechoc par la suite. Trop long à expliquer ici mais il s'en est suivi pour moi toute une suite de merdes atomiques que j'ai gérées au mieux et qui m'ont finalement rendues extrêmement fragile. Au passage, j'ai commencé à boire un petit verre histoire de me remonter ou plutôt, pour agrémenter mes soirées de célibataires après mon divorce qui est intervenu environ 1 an après la mort de mon père. De toute façon, en l'espace de 2 ans, j'ai perdu tous mes repères masculins : "mon père, mon mari et mon patron" d'avec lequel je travaillais depuis 7 ans et dont la société a fermé. (mon triangle d'or)

Après, donc, un petit coup par ci, un petit coup par là. Et je bois, je bois : des fois 2 jours d'affilée sans même dormir la nuit durant laquelle je fais plein de choses. Puis après, je dors un peu (je cuve !!!) je ne bois plus rien pendant des périodes allant de 2 jours mini jusqu'à 15 jours et je remets ça. Je bois, je bois, je m'éclate. L'alcool, ça m'éclate. Et de toute façon on a toujours bu sec à la maison ! (mon père)

Je me sens bien, mais ça emmerde le monde quand je bois. Parce que dans ces cas là, je suis dans mon monde, j'écris, je dessine, je couds, je fais plein de trucs. Dans certains cas, je croise des gens comme moi. Dans d'autres cas, je rencontre mon mari et là, s'il a décidé -LUI- de ne pas boire (parce que lui aussi il picole pas mal mais lui, c'est autorisé, c'est social qu'il me dit), alors là ça pète !!! Et on s'engueule. Bon, j'ai bien analysé le fait que je fais quelque chose d'extra et lui aussi et qu'à ce titre, on ne s'assemble pas toujours. Il n'empêche que j'aimerais aussi avoir le pouvoir de la personnalité. Lui boit : il a le droit. Moi pas : je suis cyclothymique. Un peu facile non comme réponse, vous ne trouvez pas ? En fait, je ne cherche pas d'excuses, mais je cherche plutôt quelqu'un qui vit la même chose de manière à communiquer.

Je vis au coeur de la campagne française. Je n'ai pas de psy sous la main. Ici, ce n'est pas le Moyen Age mais je n'ai pas quelqu'un de proche et d'averti à qui parler VRAIMENT !

Comme en plus je me pète des crises d'angoisses à décoller les papiers peints (!!!) je suis quand même allée voir la section psy la plus proche de ma maison. Là bas, ils m'ont donc parlé de cyclothymie et après m'avoir bringueballée d'un service à l'autre, ils m'ont prescrit du DEPAMIDE + REVIA. Effectivement, je bois moins en cas de stress, car justement je stresse moins. Mais le fait n'en demeure pas moins. J'ai l'impression que je ne fais que commencer ma route....

Guidez-moi !

P.S. Voici les définitions:
Qu'est-ce que les troubles bipolaires et cyclothymique ?