À l'occasion de la semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels se déroulant du 13 au 19 avril, le gouvernement du Québec annonce le début d'une campagne de promotion des centres d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC).

L'année 2008 marque le vingtième anniversaire de la Loi sur l'aide aux victimes d'actes criminels, qui a amené la création du réseau des CAVAC. Cette loi avait pour but de répondre aux besoins des victimes, de leurs proches et des témoins en leur reconnaissant les droits à l'information, à la protection, à des mesures de réparation ainsi qu'à des services d'aide appropriés à leur situation personnelle».

Les CAVAC sont présents dans les 17 régions administratives, notamment dans les 57 palais de justice et points de service du ministère de la Justice. Plus des deux tiers de la clientèle des CAVAC est composée de femmes et, dans 90 % des cas, les demandes d'aide ont trait à des crimes contre la personne : voies de fait, menaces, vols qualifiés, agressions sexuelles, harcèlement, homicides, etc. Les crimes contre la propriété tels que vols, introductions par effraction, méfaits, incendies, représentent 10 % des demandes d'aide.

De son côté, l'Association québécoise Plaidoyer-Victimes annonce qu'elle compte soumettre au gouvernement des propositions de modifications à la Loi sur l'aide aux victimes d'actes criminels qui n'a pas été révisée depuis son adoption en 1998.

L'Association considère qu'elle ne reflète pas l'ensemble des droits des victimes reconnus dans d'autres textes ou législations, ou lors de modifications apportées au Code criminel au cours des dernières années.

Plusieurs de ces lacunes ont été corrigées dans d'autres provinces. Il est temps que le Québec se dote d'une législation plus vigoureuse et plus adaptée à l'évolution et à la reconnaissance des droits des victimes, considère l'association.

Psychomédia avec source : Communiqué du gouverement du Québec.
Tous droits réservés