La recherche, publiée dans l'American Journal of Psychiatry, examinait l'activité électrique du cerveau (au moyen de l'électroencéphalographie) chez 51 patients traités pour une dépression majeure avec un placebo (substance inactive comme du sucre) ou avec des antidépresseurs. 52% du groupe
avec antidépresseur et 38% de celui avec placebo ont vu leur état s'amélioré.

Les gens ayant bien répondu au placebo présentaient une augmentation d'activité dans le cortex préfrontal tandis que ceux ayant bien répondu à l'antidépresseur présentaient une activité réduite dans cette région dont les processus affectent plusieurs domaines de la cognition incluant la mémoire de travail, le traitement d'information l'organisation du comportement et l'attention.

Le fait que le placebo agisse en altérant certaines fonctions du cerveau fait dire au directeur de cette recherche que le placebo, tout comme la médication, est un traitement actif. Il y a plusieurs chemins possibles, variables selon les individus, vers le rétablissement de la dépression. Si certains mécanismes sous-jacents à l'action du placebo peuvent être mieux identifiés, cela pourra aider à mettre au point des traitements plus efficaces.

http://www.placebo.ucla.edu