Les Romands reçoivent plus de diagnostics de dépression que les Alémaniques, selon une étude menée auprès de 195 médecins généralistes dont les résultats sont publiés dans le Bulletin de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Avec près de 27 cas pour 1000 consultations, la région romande dépasse la moyenne nationale de 13 pour 10000. Dans la région Grisons/Tessin, en revanche, le taux est d’environ 3 pou 1000. C’est dans les cantons de GE, JU, NE, VS et VS que sont déclarées le plus de dépressions. Les données disponibles ne permettent pas d’expliquer cette disparité.

Extrapolés à l’ensemble de la Suisse, les diagnostics de dépression concernaient 110,000 hommes et 235,000 femmes. Dans 118,000 cas les dépressions étaient jugées légères, dans 185,000 cas, d'intensité moyenne et dans 42,000 cas, d’intensité sévère.

La fréquence des diagnostics de dépression est plus élevée chez les 15 à 54 ans. Elle diminue entre 55 et 74 ans et remonte après 75 ans.

Ces résultats, indiquent les auteurs de l'étude, "montrent que la Suisse doit adopter une démarche uniforme pour optimiser la détection et le traitement. Les cantons d’Appenzell Rhodes-Extérieures et d’Appenzell Rhodes-Intérieures, de Bâle-Ville, de Berne, de Genève, des Grisons, de Lucerne, de Soleure et de Thurgovie appliquent le programme «Alliance contre la dépression». Ce programme contient notamment des recommandations en matière de formation continue pour les cabinets de généralistes".

Psychomédia avec sources:
Office fédéral de la santé publique, Le Matin.ch
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