Malgré que les jeunes adultes font face à une diversité de choix de vie, ils semblent devenir plus à l'aise au milieu de la vingtaine selon une recherche de l'Université d'Alberta qui montre que le bien-être psychologique s'améliore après l'adolescence.

Dr. Nancy Galambos et son équipe du département de psychologie ont suivi un groupe de jeunes pendant 7 ans et évaluaient spécifiquement comment les jeunes de 18 à 25 ans faisaient la transition de l'adolescence à l'âge adulte. Peu de recherches se sont penchées sur les changements dans le bien-être psychologique chez ce groupe d'âge.

Donc, selon cette recherche, on peut s'attendre à ce que la santé mentale des jeunes de 18 ans s'améliore dans les 7 années qui suivent. Par contre ces résultats représentent une tendance de la moyenne et on ne doit pas ignorer que certains problèmes de santé mentale apparaissent aussi au début de la vingtaine et que le taux de dépression est élevé dans ce groupe d'âge.

Un autre résultat est que les femmes présentent davantage de symptômes dépressifs et une moins bonne estime de soi à 18 ans que les hommes mais que, sur ces deux apects, elles s'améliorent plus vite que les hommes, ce qui les rapproche des hommes à l'âge de 25 ans.

La recherche regardait aussi l'effet de différents contextes sur le bien-être. Quoique l'éducation des parents n'était pas reliée aux symptômes dépressifs et à la colère exprimée à l'âge de 18 ans, la dépression et la colère diminuaient plus rapidement dans les années suivantes lorsque les deux parents avaient une scolarité de niveau universitaire.

Le début de l'âge adulte est une période durant laquelle plusieurs sont en train d'apprendre ce qu'ils ont à apprendre pour atteindre la maturité, composer avec les défis d'une manière efficace et gérer leurs émotions de manière saine, dit l'auteur. "Bien sûr, ils peuvent être abattus par les pertes de la vie, tels un emploi ou des amitiés, mais leur développement peut aussi être amélioré par les gains de la vie, tel que se marier ou établir de nouvelles amitiés".

Cette recherche est publiée dans le journal Developmental Psychology.

Source: www.eurekalert.org