La loi sur les maternelles à 4 ans a été adoptée in extremis vendredi à l’Assemblée nationale juste avant la fin de la session parlementaire et à quelques jours de la fermeture des commissions scolaires pour l'été.

Chaque commission scolaire doit identifier une école en milieu défavorisé qui mettra en place une classe de maternelle 4 ans. Les enfants y seront à l’école pour la journée entière.

L'objectif de la loi, présentée par la ministre de l'Éducation, Marie Malavoy, est de mieux préparer les enfants issus de milieux défavorisés à la vie scolaire.

Dès l'automne, environ 1200 enfants de 4 ans se verraient offrir une place en maternelle dans des classes comptant 18 enfants et les parents auraient le droit de refuser que leur enfant soit inscrit, rapportait Radio-Canada à la fin avril au sujet du projet de loi 23.

"La ministre Malavoy, était-il précisé, "s'inquiète du sort des enfants défavorisés qui ne fréquentent pas les centres de la petite enfance (CPE). Certains éprouvent de grandes difficultés lorsqu'ils arrivent à l'école à l'âge de 5 ans."

Les commissions scolaires ont salué l’adoption de la loi tout en déplorant le court délai dont elles disposent pour la mise en place du service.

De son côté, l'Association d'éducation préscolaire du Québec représentant des enseignants se prononçait contre le projet de loi, estimant que les CPE seraient mieux outillés pour s'occuper des jeunes enfants.

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