"Cen Cheng est un écolier de sept ans, mais ses parents le préparent déjà à entrer à l'université dans dix ans. Les choses ne vont pas comme il se doit. Récemment, il a perdu la concentration, et se sent souvent mal. Parfois il n'a pas d'appétit, parfois il devient glouton. Un examen médical indique qu'il ne souffre d'aucune maladie physique. On a suggéré à ses parents de consulter un psychologue.
« La cause des symptômes est simple : c'est la pression », a dit le psychologue qui pense que le style de vie de l'enfant est la source des problèmes.

(...)l'enfance de Cen Cheng est déséquilibrée, car il n'a pas de temps pour s'amuser. En fait, ses parents ne lui interdisent pas de jouer, mais il a bien des choses « beaucoup plus importantes » à faire ; donc, il a laissé tomber certaines activités pour passer presque tout son temps à étudier. Cependant, il se souvient avec nostalgie du temps où il n'allait pas encore à l'école et pouvait jouer avec ses amis dans le voisinage.

Le cas de Cen Cheng n'est pas unique ; il représente la situation typique de beaucoup d'enfants de Chine. Leurs parents les poussent à étudier et à s'impliquer dans diverses activités dans le but qu'ils puissent entrer dans une université prestigieuse et trouver un bon emploi par la suite.

(...) En septembre dernier, le Centre de recherche sur l'enfance et la jeunesse a mené une enquête sur la vie des écoliers de Beijing et Shanghai, du Guangdong, du Yunnan, du Gansu et du Henan. Les résultats ont montré que le temps passé à étudier les jours de semaine ou le weekend dépasse de 50 % les directives établies pas les départements d'éducation. En 2005, pour les travaux scolaires du weekend, les écoliers du primaire ont dépassé le temps prévu de plus de 70 %. Près de la moitié des enfants de l'échantillon suivaient des cours pendant les vacances d'été, et 57,6 % d'entre eux ont dit être angoissés par l'étude.

L'an dernier, une investigation menée par la Fédération des femmes de Shanghai a révélé que 21 à 32 % des écoliers du primaire et du premier cycle du secondaire de Shanghai souffraient de désordres mentaux.

(...) Aujourd'hui, on trouve un peu partout dans le monde des problèmes psychologiques chez les enfants. Selon la Fondation des Nations unies pour l'enfance, les désordres mentaux touchent 20 % des enfants, soit un sur cinq."

Article complet: Radio Chine international

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