Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) en 2008 avait montré pour la première fois l’existence d’un lien entre des niveaux urinaires élevés de bisphénol A (BPA) et un risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d'anomalies hépatiques chez l’homme.

Le bisphénol A est une substance chimique présente dans plusieurs bouteilles en plastique, les boîtes de conserve métalliques, les cannettes de soda, plusieurs récipients alimentaires et des milliers de produits de consommation.
En se basant sur des données concernant une population différente, la même équipe confirme le lien entre bisphénol A et le risque de maladie cardiaque dans une étude publiée dans Public Library of Science (PLoS ONE).

David Melzer, Tamara Galloway et leurs collègues ont analysé les données concernant 1493 adultes, entre 2005 et 2006, issues d’une vaste étude orchestrée par les Centers for Disease Control and Prevention américains.

Les niveaux urinaires de bisphénol étaient 30% inférieurs dans cette étude comparativement à la précédente. À ce niveau de concentration, les liens avec le diabète et les enzymes du foie n'étaient pas confirmés.

Ces deux recherches ne montrent toutefois pas un lien de cause à effet entre le bisphénol A et les maladies cardiaques. Le lien pourrait être indirect et expliqué par d'autres facteurs (par exemples, un autre composé chimique ou le fait qu'une grande exposition au bisphénol A soit liée à une grande consommation de soda).

Les mécanismes qui pourraient expliquer l’action du BPA sur le cœur ne sont pas connus.

Psychomédia avec sources: Le Nouvel Observateur, WebMD, National Geographic.
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