L'Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé (AETMIS) a publié le 18 juin un rapport sur le syndrome de fatigue chronique (ou encéphalomyélite myalgique) « au terme duquel elle conclut qu'il faut améliorer les connaissances des intervenants ainsi que les capacités du réseau de la santé et des services sociaux de prendre en charge de façon globale les personnes atteintes. Ces améliorations pourraient s'appuyer, entre autres, sur la création d’un ou de deux centres spécialisés offrant un soutien pour le diagnostic et la réadaptation. »
L'AETMIS est un organisme indépendant relevant du ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec. Sa mission est de conseiller le ministre et d'appuyer, au moyen de l'évaluation, les décideurs du milieu québécois de la santé et des services sociaux.

« La prévalence précise de cette maladie est inconnue au Québec, mais pourrait affecter plusieurs milliers de personnes et se solder par l'invalidité pour plusieurs d'entre elles », indique le rapport.

« Le SFC est reconnu à l'échelle internationale comme une maladie à part entière et il fait l'objet d'une entrée dans la classification internationale des maladies (CIM-10) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est-il précisé.

Les soins et services offerts par le réseau de la santé actuellement répondent difficilement aux besoins et aux attentes des personnes qui souffrent du syndrome.

Consulter le rapport : Le syndrome de fatigue chronique : État des connaissances et évaluation des modes d’intervention au Québec.

Syndrome de fatigue chronique : symptômes et critères diagnostiques

<a Psychomédia avec source : AETMIS