comment faire face a trop de probleme ?

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comment faire face a trop de probleme ?

#0 Posté le par blue_velvet

bonjour
j ai 20 ans et je vis seule et je suis en cour d etude
j ecri ici pour demander de l aide et des conseil car j ai du mal a gerer mes probleme depuis environt 1 mois, et je commence a avoir des probleme a l université.
Voila au debut de ce mois mon pere alcoolique de longue date(depuis ma naissance) qui etait rentrer dand le droit chemin a repris l aclool et a comencer a me laisser des message insultant ou angoissant . cette situation et doublement angoissante pour moi car j ai peur pour mon pere (qui a des probleme cardiaque et qui ne devrai plus boire), pour ma mere qui vit avec lui ,car il peut etre tres violent lorsqu il boit , et enfin pour moi et mon petit frere qui vivon dans un autre pays que mon pere mais dependont encor de lui financierement pour nos etudes .
Suite a l episode allcoolique de mon pere ma mere qui a des probelem de personalité et de toxicomanie (elle fait regulierement des over dose avec perte de concsience de diver psychotrope detype anfetamine ,lexomil,somnifere en vente libre ect )
a egalement fait une crise et elle a melanger l alcool a une surdose de ses medicament ( et de ce de mon pere! ) elle a fait plusieur coma cet eté alors que j etait en vaccance chez mes parent car elle refuser que je rentre chez moi (pour un travail d ete que j ai finalement su laisser tomber) et je sais que cela arrive souvent quand je ne suis pas la aussi ..

j ai donc vecu une semaine d extreme angoisse qui m a separé des quelque connaissance que j avai faite a la fac ;car j ai ue une reaction de rejet vis a vis d eu ( en parti parcque je ne voulai pas les importuner en racontant mes probleme , en parti par degout de l attachement et de la vie social ) et depuis je n ai plus vraiment de contact avec les gens de ma licence

quelque jour plus tard ma colocataire que je pensai etre mon amie , m a annoncer qu elle a vait trouver un logement tres interessant moin cher et plus pres de son lieu d etude et qu ele conter partir en millieu de bail
or c est moi qui est signer le contrat de location (mais non avion un accord entre nous )et je me retrouve donc avec un loyer trop important pour moi , mais mon "amie" ne m ayant pas prevenu suffisament a l avance je suis obliger de payer encor 2 mois plein et je devrai quiter le logement kelkejour avant mes examen
je ne sais toujour pas ou j irai sachant que je vis a paris et qu il est tres difficile pour une etudiante etrangere d y trouver un logement ...

je suis tres decu de par mon amie , et tres angoissée de me retrouver a la rue

Pour finir de me deseperer ma petite amie( je suis bi) a ue un accidente et s est rompue la colone vertebrale , elle n est pas paralysé mais est constament sous morphine et j ai peur pour elle sans pouvoir lui rendre visite car ses parent n admete pas notre relation

Enfin un de mes prophesseur m a rendu un devoir avec un 9/20
elle a etait tres agressive car elle estime anormale mon orthographe ( le devoir etait bon en lui meme , ne comportait pas de faute , mais " il y a tellement de faute d orthographe qu on se demande si vous comprenez ce que vous ecrivez")
j ai tenter de lui expliquer que je soufrai de disorthographie depuis l enfance mais elle m a acuser de ne pas faire d effort ou d etre "debile".
Cet evenement a fait ressurgir pour moi ce vieu probleme d orthographe que j avai toujours reussi a compenser en fesant " mieu que les autre"
maintenant j ai peur d etre " bonne a rien" comme m a prof me l a laisser entendre et de ne jamais pouvoir travailler a cause de se probleme alors que le domaine de mes etude me passione ...

j ai aussi un probleme hormonal (trop de testosterone) qui me complexe car il me cause un tres importante pilositée y compris faciale , ce qui est tres disgracieu et a tendance a etre percue comme "negligé" voire degoutante ..., meme si je m epile quotidiennement ce probleme reste visible , en particlier quand j ai bcp de travail et pas le temp de le faire parfaitement
il m arrive d etre confronter a se chois bizard ( "soigner" mon apparence ou preparer mon travail)

Jusqu a present j arrivait a gerer mes probleme et a les empecher de deteindre sur mes etudes ( je suis percue comme une persone forte psychologiquement ce qui agrave les chose car persone ne songe a m aider )
mais l accumulation de tout ces evenement semble m avoir fragiliser ,j ai du mal a me concentrer sur mon travail et aussi a me lever certain jour , alors que j ai toujour etait tres serieuse et investit dans mes etudes

Je me demande aussi pourquoi il y a temp de probleme autour de moi ,pourquoi ma famille n est pas "normale" , je m interoge sur mon role dans les probleme de mes parent
j ai le sentiment qu on ne me prendra pas au serieu si je raconte tout mes problemes , ou qu on me meprisera

mes vieu probleme remonte tous a la surface (abus sexuel que j au subit dans l enfance et l adolescence , raillerie et mise a l ecart des autre enfant a l ecole a cause de mes bon resultats, violence de mes parent sur moi pour obtenir des drogue ou de l alccool , menace de meurtre de mon pere ivre sur moi ( une fois avec un couteau , une foi avec une bouteil , une fois dan un escalier .) et j ai le sentiment que tout ce que j ai vecu n etait que de ma faute ...car tant de chose ne pourai pas arriver par hasard a une meme persone , je doi etre vraiment antipatique ou folle

j ai vraiment du mal a me concentrer sur mes etudes et c est pour moi une veritable situation de detresse car c est la seule chose qui est toujout marcher et dont la reussite m aparteienne en propre et cela conte enormement pour moi .J ai l impression de sombrer ....!!
voila si vous avez rencontrer l un ou l autre de mes problemes , si vous connaissez les attitude a adopter pour les surmonter , ou enfin si vous avez un "diagnostique" a faire sur mon probleme je vous remerci pour votre aide

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Velours bleu ...

#6 Posté le par ondevive

Quel courage, quelle détermination, quelle lucidité ! Je t’admire franchement !

Je suis très émue de ce que tu racontes.

Mais avant tout, essaie d’évacuer l’idée que ce qui t’arrive et t'est arrivé est de ta faute.

Devant la masse de tes ennuis (je préfère ce terme à "problèmes" qui me semble insinuer qu’ils sont de ta faute), je pense que l’on peut les envisager par plus petits paquets pour tenter de les résoudre ou de les accepter, c’est plus facile, non ?

Essayons.

Tes parents sont des parents toxiques, tu n’y es pour rien même si Françoise Dolto a dit que l’enfant choisit de naître dans telle ou telle famille.
Je sais combien c’est difficile d’évacuer la culpabilité par rapport à ses parents mais vraiment, tu n’y es pour rien.
Essaie de garder la bonne distance et de te protéger d’eux.

De toute façon, ce n’est pas à toi à les protéger d’eux-mêmes, tu es leur enfant, pas leur parent et eux tes enfants.

Tes copains à la fac : essaie de te rapprocher, de renouer contact, même si tu ne veux ou ne peux pas te confier totalement à eux.
La vie sociale est importante pour notre équilibre. Je comprends ton retrait, mais on s’enlise vite dans ce comportement d’isolement et ce n’est pas bon.
Et tourne-toi vers d’autres personnes que tes copains de fac pour parler de tes difficultés (psys, personnes plus mûres).

La question de la colocation semble pouvoir se résoudre aisément.
Sinon, peux-tu demander une aide financière ponctuelle au service social de ton université ? Comme tu es une élève brillante, sans doute pourras-tu obtenir cette aide.

L’accident de ta petite amie : ne peux-tu envoyer un copain (cela semble mieux indiqué qu’une copine :wink: ) de fac pour aller la voir et prendre de ses nouvelles ?
Maintenant, j’imagine ton désarroi car c’est déjà terrible quand on peut aller voir la personne.
Courage.

Ton prof face à ta disorthographie (mot parfaitement compréhensible, que je ne retrouve pas au dictionnaire de l’ATILF mais que tu sembles écrire lui, correctement : interpellant, non ? :?: ).
Ne peux-tu fournir à ton prof un certificat attestant de ce handicap ? Cela lui fera admettre son erreur à défaut de comprendre.

Pour ma part, en te lisant, je me suis dit, "quelle orthographe", mais je me suis attachée au fond et puis, j’ai lu le nom de ce trouble psychologique que je ne connaissais pas ou en tout cas, pas dans de tels effets, et je t’en remercie car je suis quelqu’un qui m’attache à la « bonne » orthographe. Tu as démonté un de mes préjugés et je t’en suis très reconnaissante car je déteste les préjugés, à commencer par les miens :) .

Maintenant, que cela ne te décourage pas pour tes études et ton futur travail. Il y a plein de gens, et de plus en plus nombreux, qui font très bien leur travail sans savoir écrire correctement !
Même si tu veux devenir écrivaine, tu t’associeras à quelqu’un qui écrit correctement : à toi le fond, à lui (ou elle) la forme. Et zou !
Et puis, tu pourras toujours expliquer que c’est un « vrai » problème et pas une "fantaisie" de ta part.

Bref, accroche-toi obstinément à tes études car cela me semble le meilleur de ce que tu vis pour l’instant.

Ton problème hormonal :
Avant tout, quel joli pseudo ! Je pense aux poils dont tu te plains, qui sont peut-être comme du velours ? Je t'imagine comme un nounours bleu :D Mais j'imagine ce que cela doit être, moi qui traque mes poils de barbe !
J’imagine que si tu connais bien ton trouble, tu dois avoir essayé des traitements hormonaux ?

Personnellement, je ne suis pas très chaude car ceux que l’on a tenté sur moi (pour d’autres troubles) ont eu peu d’efficacité pour de nombreux effets secondaires.
Mais il y aussi l’homéopathie, qui fonctionne souvent bien pour les troubles de fond, l’acupuncture (en freinant le flux de certains méridiens), cela vaut la peine d’essayer, non ?

L’accumulation de tes ennuis t’abat pour l’instant, c’est bien normal, on ne peut pas toujours être forte et affronter tout tout le temps.
Vas voir un psy pour t’aider psychologiquement et mentalement. Paris à l’air d’une ville où il y a de nombreuses ressources psy (http://www.psycom75.org/;http://www.psy75.fr/) et en tant qu’étudiante, tu devrais pouvoir y accéder à moindre frais (de nouveau, n’y a t’il pas un service d’aide psychologique pour les étudiants de ton université ? Ou pour les étudiants en général ?).

Je sais ce que c’est de paraître forte … Aussi faut-il faire la démarche d’aller demander de l’aide.
De toute façon, il faut l’aide de professionnels, et ce, même si l’on a des amis « à la hauteur » de notre détresse. L’amitié est aussi une écoute et une présence mais c'est un échange et on ne peut établir des liens amicaux sur des liens thérapeutiques.

Je sais aussi ce que c’est de penser que ce n’est pas par hasard si on accumule tant de situations difficiles à affronter. Pour ma part, je (me) dis souvent que j’ai dû être tortionnaire nazi dans ma vie antérieure, c’est dire si je me vois parfois en être malfaisant et maudit !
Mais je sais au fond de moi, comme tu sais au fond de toi, que ce n’est pas le cas.
Mais je sais aussi combien il faut de travail sur soi pour évacuer une telle conviction.
Tu n’es pas responsable et encore moins coupable de ce que tu as subi. Même de la raillerie et la mise à l’écart par les autres enfants de l’école en raison (et pas « à cause) de tes bons résultats, qui ne te sont évidemment pas imputables, mais bien à eux, dans leur difficulté à assumer leur envie ou leur jalousie, et puis, surtout à vos profs qui auraient dû démonter et vider cela.

Tu ne me sembles pas du tout antipathique, ni folle, bien au contraire.
Et quand bien même tu le serais, penses-tu sincèrement que cela justifierait quoi que tu aies subi ? Essaie d'imaginer quelqu'un d'utre que toi-même qui te raconterait ce que tu nous dit et dont tu penserais qu'il est antipathique ou fou. Trouverais-tu légitime pour autant qu'il n'a que ce qu'il mérite ? Non, bien sûr.
Alors, pense-le pour toi :D

Voilà ma petite contribution, Velours bleu, j’avais écrit une encore plus longue réponse mais je l’ai perdue en faisant un retour arrière :( et j’ai recommencé.
Ceci pour insister sur la sympathie et l’intérêt que je ressens pour toi.

Si tu le veux, quand je viendrai à Paris, j'aurai plaisir à te rencontrer.
Je ne suis ni bi, ni curieuse de façon malsaine, en outre, je suis bien plus âgée que toi, et même si je suis en profonde détresse moi-même, je ressens plein de chaleur et de la solidarité envers toi.

Bref, seulement si tu le veux, tu m’écris tes coordonnées personnelles en message privé et nous nous verrons quand j’irai à Paris.

Je te serre dans mes bras et t’embrasse tendrement,

Ondevive

Ps : ah oui, je n’envisage et n’accepte aucune sanction pour cette longue réponse ;-)

Message #5

#5 Posté le par fanfan93
bonjour- pourquoi cherches-tu obligatoirement une punition? c'est ta vie, elle n'est pas marrante, mais il y en a d'autres hélas- dis-toi bien que le temps passe et que de toute façon, il y a une solution pour tout problème- as-tu des contacts avec des personnes qui peuvent t'aider autrement qu'avec un message de soutien- - ça, il faut à tout prix le rechercher- assistance solciale, morale, et autre- je l'ai fait en faisant abstraction de ma fierté- courage- donne de tes nouvelles-

Message #4

#4 Posté le par mayseth

Il y a pas asser de choix dans le sondage ! C'est des punitions bien trop sévères :P J'aurais plutot choisit comme punitions une bonne grosse crème glacée au chocolat avec un couli de fraise...miam...si tu aimes ca bien sur :)

Je suis pas en France, mais je suis d'accord avec Sariputra pour les colocs, c'est un de tes problèmes qui est facile à règler pour le moment, Aussi bien ne pas se compliquer la vie plus que nécéssaire. En ayant un(e) coloc, ca te permettra de pouvoir chercher plus tranquillement un autre logement si nécéssaire.

Ca doit être difficile d'avoir une famille comme ca. Je te trouve très courageuse d'avoir passé a travers tout ca sans demander de l'aide.
La psychothérapie pourrait surement t'aider à mieux supporter tout les sentiments que tu vis, et aussi te déresponsabilisé. Ce n'est pas ta faute ce qui se passe...
Je suis peut-être sans coeur, désoler si ca choque ou si ca te dérange, c'est pas pour faire du mal que je dis ca. Peut-être que tu devrais laissé tes parents s'arranger de leur problèmes....Ca ne sers pas a grand chose de s'inquieter autant s'ils ne veulent pas s'aider eux même.....Tu n'as pas besoin de t'enfoncer avec eux.
Bon c'est juste une opinion, il y a surement un tas d'autres solution a envisager.

C'est un peu pour ca que ca serait très utile que tu en parle avec un psy. C'est un avis neutre et extérieur et surement que cette personne pourra t'aider à mieux controler l'angoisse que tu vis présentement.

J'aurais pas du parler de crème glacée au début, maintenant j'aimerais bien en avoir...et je n'en ai pas ! :P

Message #3

#3 Posté le par sariputra

Je t'en prie;
quand j'ai vu ton message, je me suis rappelé des personnes qui m'ont aidée quand j'en avais besoin, alors si je peux faire un tout petit quelquechose pour les autres...

Pour la coloc, c'est pas toujours évident. J'ai plusieurs expériences de colocs (dont une actuelle qui marche bien). L'avantage pour toi ça sera que tu seras tranquille au moins pendant un moment financièrement. Te retrouver en plus à chercher un logement actuellement serait sans doute un peu trop lourd. Tu as besoin de tes forces pour tout le reste.
L'avantage, avec la pénurie de logements actuels: tu auras le choix. Si tu fais défiler 35 personnes, tu pourras sans doute trouver quelqu'un de sympa.

Pour tes parents, c'est sûr que lorsqu'ils se comportent comme ça l'héritage est lourd. Moi c'est pareil, parfois ça me fait déprimer. Mais j'en ai compris suffisamment pour ne plus couler comme avant.

Pour les psy, attention: je ne te conseille effectivement pas de voir un spyCHIATRE, mais un psyCHOLOGUE. grosse grosse grosse différence. Je suis relativement contre les médocs. Quand je vois le résultat sur mon père, comme toi, je me dis qu'il était sans doute possible de faire mieux :)

Il y a d'autres méthodes pour aller mieux pendant une psychothérapie que se droguer (phytothérapie, naturothérapie, médecine chinoise, osthéopathie...)... si tu veux des adresses je pourrai t'en filer!

Je te souhaite très bon courage, ne désespère pas!

Et pour la longueur de ton message, quand on a besoin que ça sorte, c'est bien d'y arriver. Ton message était très bien comme ça!

Bises et bon courage!

merci

#2 Posté le par blue_velvet

je te remercie de m avoir repondu

je me sens un peu bete d avoir ecri un message aussi long :oops:

pour la coloc c est la solution que j envisagait mais je me sens pas le courage de vivre avec une nouvelle personne car j ai etait vraiment decu deja par une personne que je connaissai bien et a qui j avai toute les raison de faire confiance et je me voi mal faire confiance a une autre persone

pour mes parent ,je suporte bien la plupart du temps mais c est sur que toute ces histoire mon marquer et j ai tendance a me sentir indigne vis a vis du monde exterieur et impuissante vis a vis de mes parent

pour le psy je pense que tu a raison
j ai des prejuger un peu negatif envers eu car j ai passer mon enfance dans Hopitau psy pour voir mes parent et aussi a cause des prescription inconscientes qu il fesait a ma mere ...

mais je pense que je vai devoir surmonter ce petit refus

je te remercie pour ton conseil car je pense refusait d admetre que j en avai besoin

du courage et de la méthode

#1 Posté le par sariputra

Bonjour,

Si tu es à Paris, tu pourras trouver un coloc assez facilement vu la pénurie de logements. Peut-être pourrais-tu rester dans cet appart en prenant des colocs?

En ce qui concerne tes parents, c'est une très bonne chose que tu puisses continuer tes études loin d'eux. J'ai moi-même des parents "originaux" et il faut savoir penser à soi, donc ne culpabilise pas.

Et pour l'ensemble, évidemment si tu vois un psy, ça ne pourra pas faire de mal. Tu arriveras sans doute à vivre mieux avec tout ça. La psychothérapie m'a vraiment apporté énormément.

Je te souhaite un très bon courage.

V.