J'aime et j'haîs ma mère

Publié le

Premier message

J'aime et j'haîs ma mère

#0 Posté le par Saryme

Bon voilà!!

Qu'elle honte!
J'aime et j'haîs ma mère.
Je l'aime parce qu'elle représente la mère, mais le lien que j'ai avec elle je l'haîs.
Je suis seule, enfant unique, d'une mère célibataire et d'un père inexistant dans le terme du mot. Je ne le connais pas.
Déjà toute petite la relation était problématique, ma mère me battait quand ca n'allait pas comme elle le voulais, je devais répondre à ses besoins. Toujours ses besoins car pauvre elle, elle ne l'a pas vçue facile. Alors bien tant qu'à avoir un enfant aussi bien en faire un pour qui répond au besoin presque comme une poupée. Un object de remplacement. Ben oui je servais de confident à une mère qui a grandi dans un milieu difficile. À vécu dans des familles d'acceuil étant donné que sa mère ne pouvait s'occuper de ses 5 enfants.

Me voilà moi débarqué dans cet environnement malsain.
Donc quand ca ne faisait pas son affaire quand je n'allais pas aussi vite qu'elle le désirait ben je recevais des coups de poing, à l'age de 12 ou 13 ans elle m'a déjà sauté sur le ventre à 2 pieds joints. Ca a commencé tôt tout ca, je me souviens qu'à l'age de 6 ans il m'arrivant de mouillé mon lit et je m'empressait de cacher le tout pour pas me faire battre. Pas besoin de vous dire à quel point la relation n'était pas bonne. Par la suite en grandissant bien sûr que je n'emmenais pas mes amies chez moi car je ne voulais pas que ma mère ait contacts avec mes amies. J'ai commencé à boire vers l'age de 14 ans avec une amie. Ahhhhhh comme ca faisait du bien d'oublier le tout. Juste ne pas vivre dans le même monde pour qques instants. Un break.
Bon évidemment quand je revenais des party d'école du secondaire ma mère se rendit compte que je puais l'alcool alors hop! Une autre petite agression. En plus de lui servir de punching bag ben je lui servait d'oreille car elle a toujours mais là de mon souvenir toujours parler contre sa mère donc ma grand-mère. Pis quand j'étais pas gentille ben j'étais bien comme ma grand-mère selon les bonnes paroles de ma mère.

Pour tout dire ma mère m'a donc servit de modèle de ce que je ne voulait pas devenir. Mais dans tout cela j'ai grandi en essayant d'être normal mais là à présent à l'âge de 35 ans, 4 enfants sous ma charge ben voilà que tout explose. Je suis donc en arrêt de travail, je prend de la médication et je suis suivie par une psy. Donc j'essais de régler la relation conflictuelle que j'ai avec cette femme qui représente ma mère. Car bien oui je me suis toujours sentie très redevable à cette femme. car elle se plait toujours a me dire qu'elle s'inquiète de moi car elle a juste UNE fille........... ben oui pis moi malheureusement je n'ai droit qu'à une seule mère!!

Donc de mon meilleur de moi je tente de l'inciter à consulter mais bonn elle ne veut pas car je dois bien comprendre qu'elle ben c'est spécial car personne ne la comprend jamais et tout le monde l'empêche d'être elle même car elle n'est jamais au bon moment à la bonne place. Pauvre d'elle. Je lui demande donc pourquoi elle est contente que je consulte si elle ne veut pas consulter. Elle me dit qu'au moins je parle avec qqun alors que je n'ai jamais voulue parler avec elle.!!!!! Non mais je rêve, comment voudrais-je me confier à qqun qui me fait autant de mal! De plus elle a passé mon adolescence à me dire qu'elle savait que je prenais de la drogue, alors que JAMAIS de mon adolescence je n'ai consommé de drogue!!!
Je lui mentionne donc que si je n'ai jamais parlé avec elle c'est que la relation n'était pas une relation d'amour de confiance et tout ce que ca prend pour être. Elle de me répondre que ben la elle a toujours voulue me diriger vers le bon chemin mais jamais je ne l'ai écouté parce qu'après une session de CEGEP je voulais quitter l'école et elle me disait que les .tudes c'est important. Elle ne s'est jamais arrêté a essayé de me comprendre, elle a toujours voulue s'imposer sur moi. Je lui fait comprendre qu'elle me parle d'une situation qui s'est passé voilà de ca près de 18 ans. Non mais Hello la terre moi j'évolu ici! Elle me dit donc qu'elle pour régler son problème elle devrait parler avec sa mère mais qu'il ni a pas de communication du tout. Alors vu qu'elle ne peut parler avec sa mère, elle parle donc de son problème avec tout le monde qu'elle connait. Je veux pas passé tout mon temps a entendre parler de ma grand-mère j'en ai soupé, j'ai ma vie, mon mari et mes enfants plus ma dépression. La paix bordel! Je me suis donc posé la question car maintenant je dois avouer que je fais de l'obsession sur ma mère car j'ai peur de lui ressembler mais non je ne lui ressemble pas et j'ai compris que la liberté d'une personne se termine ou la liberté de l'autre commence.

Je dois pas être la seule a vivre une relation problématique avec sa mère!

Messages récents

Message #8

#8 Posté le par thibod

Je suis un homme, donc ma relation avec ma mère est un peu différente de la vôtre . Cependant, je ressens la même ambivalence envers elle : c'est ma mère, je l'aime, mais je la déteste aussi parfois, et même je rêve parfois de ne plus avoir de contacts avec elle, tant elle m'énerve et me révolte parfois .

Elle ne me battait pas, mais c'était une femme dépressive, instable . Elle ne cessait de dire que j'étais toujours sur son dos, et j'ai ressenti beaucoup de culpabilité à cause de ça . Elle m'a d'ailleurs abandonné à deux reprises, la première fois à 4 ans, ce qui a été pour moi un grand traumatisme : je me suis retrouvé chez des étrangers, en pensant qu'elle était morte . Elle était froide et mère poule à la fois . Je pense que je n'étais pas un enfant désiré, mais au lieu d'accepter cela, elle a voulu se construire une image de bonne mère en me surprotégeant et en évitant de voir qu'elle me rejetait en fait - c'était de ma faute, j'étais un enfant si insupportable ...

En fait, à part ma nourriture et ma santé, elle se fichait bien de moi, et s'arrangeait pour m,avoir le moins possible dans les pattes . Elle ne faisait rien pour me protéger contre mon père, un homme parfois brutal . J'étais le paratonnerre de leur couple, et comme ma mère s'y entendait à merveille pour rendre l'atmosphère irrespirable quand elle était contrariée, elle était bien heureuse que ce soit moi qui recoive les coups à sa place et je ne l'ai jamais entendu protester ou modérer les ardeurs de mon père quand il me corrigeait, la plupart du temps pour une péccadille ... Elle était souvent à l'origine de ces corrections d'ailleurs, parce qu'elle avait piqué une crise qui avait énervé mon père, et c'était moi qui recevait les coups .

Maintenant, je suis un homme de 40 ans, et pourtant, elle continue de me traiter comme un petit garçon . J'ai pris mes distances avec elle, surtout qu'elle m'appelait tous les jours ! Elle voudrait que je lui serve de bâton de vieillesse - elle n'a que 64 ans - mais ce rôle ne me tente pas trop ... Elle a cessé de me culpabiliser, car j'ai vu clair dans son jeu, et je le lui ai dit . Dès qu'elle partait son refrain habituel - je suis un fils ingrat, un égoïste qui ne se rend pas compte de tous les sacrifices qu'elle a fait pour moi - je m'en allais où je lui raccrochait la ligne au nez . Une fois, je lui ai demandé ce qu'elle avait sacrifié pour moi, elle qui ne s,est pas empêché de ramener des hommes à la maison après avoir divorcé avec mon père, qui sortait, et qui m'a laissé chez des étrangers à 13 ans - j'ai été vivre avec mon père finalement, je n'avais pas trop le choix - elle a été incapable de me répondre ... :) Elle se voit comme une sainte qui s'arrache le coeur pour les autres, mais c'est en fait une petite fille égocentrique qui s'attend à ce que tout le monde autour d'elle se plie à ses désirs et ne se préoccupe que d'elle . Elle mène à la baguette son chum, qui doit faire ses quatres volontés, et elle voudrait bien que je fasse pareil, que je lui donne mon temps et mon attention .

N'empêche, j'ai toujours l'impression d'être de trop, de déranger les gens, et j'ai beaucoup de mal à entrer en relation avec les gens à cause de ça . Comme mon père était aussi un homme très immature - ils faisaient vraiment la paire - j'étais pour lui plus un rival qu'un fils, et il s'est bien arrangé pour m'écraser le plus possible, pour me dévaloriser et me faire bien sentir que je n,étais qu'un raté . Ça non plus, ça n'aide pas à mes relations avec les autres - surtout les femmes ! Difficile de se croire digne d,amour quand on se sent une merde et de trop dans le décor ! J'en ai longtemps voulu à mon père, mais j'ai fini par me rendre compte que ma mère avait eu sa part, qu'elle n'était pas la sainte qu'elle prétendait être et mon père, le salaud - et moi, combien de fois m,a-t-elle dit que j'étais comme mon père .