Phobie du regard; une explication?

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Phobie du regard; une explication?

#0 Posté le par cati83
Bonsoir,
je suis nouvelle ici. Et j'ai la phobie du regard et de beaucoup de choses quand je suis avec les autres. je voudrais essayer de repartir l'année prochaine.... Mais je voudrais avancer avant, et essayer de comprendre...Il y a beaucoup de comportements chez moi que je comprend par rapport aux passé. Par contre j'ai du mal à savoir d'où vient mon problème avec les yeux... Y aurait t'il un shéma qui explique ce truc là? ça fait 3 ans que c'est vraiment dur, à ne plus regarder le tableau, seule à mon rang à la fac (que j'ai laché pour le télé enseignement), trembler devant les autres, pas capable de lire ou écrire, marcher droit etc etc. Avant j'étais un peu comme ça mais c'était instinctif, ça me génait pas etc, et c'était du à de la timidité, dépression etc. Bon bref, est ce que quelqu'un aurait une explication à ce problème? ça m'aiderait beaucoup.
Merci

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Casser tout avec moderation...pourquoi pas^

#7 Posté le (anonymement)

MessagePosté le: Ven Avr 22, 2005 8:51 pm Sujet du message: merci
Bonjour letitbe,

J'ai lu attentivement plusieurs fois votre message.

"C'est que émotivement les autres ne vous touche"
pas (pour complete la phrase).

J'aimerais apporte une precision pour vous aidez a dejoue le role que vous avez pour ne pas etre aime. Il y a dans votre perception du grand puzzel justement la tache de devoir retrouve piece par piece le sens de ce qui se passe. Affectivement quand c'est le cas je ne me retranche pas derriere un paravent pour exprimer mon emotion, je l'afirme, tout comme vous afirmez votre tristesse resultant de votre evitement. Il y a certainement en vous la peur de vous emportez, parce que c'est pas beau. Au fond ce ne sont pas les autres que vous evitez, ils font ecran, vous etes la projectioniste, mais le role que vous avez ne joue pas en votre faveur.

Vous avez classe comme enfantillage ce qui vous chicote, vous n'hesiteriez pas a qualifie ainsi une intervention, lorsqu'elle porterais les marques d'emportement que vous avez vous meme. C'est ce prejuge qui vous empeche en vous meme de voir le sens que prend l'evite. Comment cela fonctionne, vous seul, etes en mesure de vous arretez et de considerer que c'est en vous que s'arrete la demarche de l'evitement.

Je vous suggere l'exercice suivant, pour ne pas amener un jugement etiquetant qui a la fin, ces etiquettes, ne servent a rien d'autre que nomme, faite l'exercice de voir dans le regard qui vous est porte, quelle qualite il vous porte. Comment ce regard est-il percu par vous meme, il n'est pas neutre votre regard lorsque vous qualifiez le puzzel de petit bonhomme placer comme dans un jeu d'enfant les uns a cote des autres parce que ca fait beau, parce qu'a la fin il en a marre et casse tout.

Vous porrez voir qu'il y a une demarche prise qui n'est pas voulu et essentiel pour vous-meme. Mais cette cemarche la vous prend par derriere. Et vous cherchez a voir quel est cette demarche, il est important pour cela de voir d'autres options que l'evite pour recadrer l'attention. L'attention que vous avez est-elle une justification, dans ce cas vous vous adressez a vous-meme, ou est-il une explication dans ce cas il s'adrese aux autres.

Persister en solitaire a pour resultante la solitude, votre emportement s'il ne concerne que vous-meme sera triste. Vous ne pourrez vous emportez pour quelqu'un.

merci

#6 Posté le par cati83

Bonjour letitbe,

J'ai lu attentivement plusieurs fois votre message.

"C'est que émotivement les autres ne vous touche". la chose qui m'ennuie entre autres au contraire c'est qu'ils me touchent, mais que je ne sais pas faire avec ça...et ça finit par une attitude que les gens qualifieraient de heutaine, et qui n'en ait pas . C'est à dire que je ne sais pas m'exprimer, me comporter face à quelqu'un et donc je l'évite.
Pour le reste je réfléchis beaucoup en ce moment et il y a pas que l'histoire de "je suis nulle" qui entre en jeu. Ben je sais pas ça revient peut être au même; la peur d'être rejeté, et donc la peur d'être aimé (parce que forcément après on ne m'aimera plus), et donc le désir de ne pas être aimé, et pour ça faut passer inaperçue. Le problème c'est que ça marche très bien, mais que finalement ça me rend triste, parce que c'est plus facile etc, mais c'est pas ce que je veux.
Be, pour le reste (une partie) faudrait déjà savoir s'il y a un rôle à jouer, ce dont je ne suis pas sûre du tout. Je vois le monde comme un grand puzzle (quoi que c'est pas encore ça, parce que les pièces du puzzles ont été faite dans un but précis, elles ont un place précises dans le puzzle) enfin bref, c'était pour dire qu'on est posé la comme ça, puis voilà...( ça ressemble plus à un jeu d'enfant, avec tous ses petits bonhommes, puis il les place les uns à côté des autres comme ça, parce que ça fait beau.. sauf qu'à la fin il en a marre il casse tout). Désolée pour la fin..j'étais partie..

Je n'ai aucun titre professionelle, c'est amical.

#5 Posté le (anonymement)

Bonjour cati83, ils sont fou ces romains comme dirait Astérix, je dis cela pour changer un peu votre humeur triste. Somnifère et gros problème de concentration, pas si étranger cet ensemble. Mais ne vous en faite pas, il faut ventillé quand l'angoisse nous prends. Il faut être attentif à ce que nous faisons. C'est une façon de procéder pour recentrer nos conditionnements et comprendre ce qui se passe en nous. Il ne sagit pas d'être obsédé par ce que nous faisons. Simplement attentif, par exemple à l'émotion furtive qui se manifeste pour enclencher toutes les évites que vous avez.

Il semble que vous ne voulez pas être la source d'intérêts dans votre milieu en présence de personnes, mais que par contre l'intermédiaire neutre de moyen de communication tant qu'il ne vous implique pas physiquement ne vous pertube pas. Votre tristesse, pensez vous, n'est pas marante. Vous ne vous en préoccupez pas comme si vous vouliez l'éviter. Seulement si c'est le cas comment pouvez vous recevoir l'heure juste de votre entourage quand aucuns évènements joyeux ne puissent vous atteindre directement et que vous deviez vous soudoyez vous-même pour admettre que les autres vous touche. L'affectivité n'est pas au rendez vous et pour cela vous ne voulez pas jouer un rôle qui vous semble superficielle. Même si votre souci d'autenticité est présent, vous ne voulez ou ne pouvez admettre que vous jouez un rôle, et jouer est scocial. Socialement vous êtes démunis en quelque sorte parce que vous avez trop peu dévoloppé de moyen de toucher et ainsi avoir de petites victoires sur votre entourage. Cela se passe dans la petite enfance, l'enfant apprend en jouant. Et ce ne serait pas étranger à ce que vous avez vécu avec vos parents selon ce que vous en décrivez. Seulement ce sont vos parents et vous ne les avez pas choisi, et ici, il ne sagit bien sur pas de les choisir. Seulement il y a en vous une blessure, qui celle là n'est pas visible pour votre entourage. Dans la vie courante il y a beaucoup trop d'occupation pour que tout soi centrer sur vous, et vous avez aussi vos occupations d'étudiante, qui peuvent devenir un fardeau.

C'est que émotivement les autres ne vous touche pas parce que vous voulez que de l'extérieur il vous touche. Et l'ouverture est nécessaire pour permettre au autres de vous touchez. Quand nous avons peur habituellement nous nous fermons, et c'est ici que vous pouvez intervenir.

Quand quelqu'un vous regarde, vous fuyez le regard. Espérant que le regard ne s'attarde pas sur vous parce que vous vous pensez nulle. Vous savez que cela fait parti de ce que nous pouvons appeler des préjugés. Un préjugé est une pensé que nous n'avons pas du tout examiné mais que nous nous faisons croire dure comme fer que nous avons raison de le penser. Vous savez que vous pouvez par votre exemple sur le net présentement, vous pouvez enseigner à quelqu'un ce qu'est un préjuger simplement parce que vous avez décrit votre histoire honêtement, et que des intervenants, y ont eu une certaine attention et y ont mis les balises pour voire ou était exactement l'ouverture, ici l'honêteté, les valeurs y étant rattaché vous touche, parce que, le cynisme qui incrimine trop en nous-même par les préjugés, ne sont pas relié à la fuite du regard. Vous savez le regard est le visage de l'âme, et l'intimité passe par votre regard. Mais revenons pour le moment à votre scénario intérieur. Celui ou tout se passe dans la tête. Pour qui pensez vous, vivez vous en enfermant tout ainsi en vous. Vous avez un problème mais en même temps vous vous le cachez. Vous voulez éviter les enuies causer par la relation qui suivrait quand quelqu'un apporte une attention particulière par son regard. Mais ce regard êtes vous en mesure de savoir si il est bienveillant, inquisiteur, fuyant, trouble, vide, triste, insouciant, cela vous n'y arriverez que quand vous prendrez le temps comme vous le faite ici en me lisant, et en réfléchissant au possibilité que cela génère.

Je ne voudrais pas que soit trop optimiste en lui même mon message, c'est à dire, qu'il vous décrive une procédure, une recette que vous deviez suivre, mais seulement vous situez en vous-même sur la positions que vous prenez dans vos réflexions. C'est normal que vous tentiez de réduire au préjugé. Cela vous permet de mettre votre énergie dans autres choses, mais quand le préjugé devient la base sur laquelle vous vous construisez cela rend instable toute la construction. Nous ne pouvons être tout, nous ne pouvons qu'être, en étant au pouvoir de soi et en voulant savoir.

Au plaisir!

Message #4

#4 Posté le par cati83

Bonjour,

l'humeur triste oui c'est pas marrant, surtout que j'ai souvent un fond optimiste etc, mais que je me dis que c'est pas possible...ce que je veux.

ça va je dors pas trop mal, je prend des somnifères, par contre je fais beaucoup de cauchemars.

Des problèmes de concentration des gros, et de lenteurs (notamment et surtout quand il faut écrire), et d'écriture.

Je me nourris moyennement, mais c'est pas le problème.

Je ne pense rien parce que je ne les laisse pas me regarder, enfin temps que je les vois pas, et je ne les vois jamais ou deux fois dans l'année et là c'est terrible, mais sinon il n'y a pas de soucis.
Les autres pensent de moi que je ne suis pas très futée, à moitié pas bien dans ma tête, et que je suis bête, et fainiante, et que vraiment je suis pas marrante. Cependant aux gens à qui j'écris sur le net par exemple et à qui je ne parle pas de mes petites histoires etc mais de ce que j'aime etc, je crois qu'ils pensent pas trop de mauvaises choses d'après ce qu'ils disent. Mais je pense qu'ils mentent, et qu'ils me connaissent pas, sinon ils trouveraient que je suis nulle.
Pour la dernière question je ne sais pas trop. Ben normalement, c'est la communication, l'ouverture, l'écoute, la tolérance. Je suis comme ça mais uniquement dans ma tête, pour le reste ça suit pas, mis à part sur le net. Mais même sur le net, il manque la présence concrète pour une vraie relation sociale, et le fait de se sentir à l'aise devant quelqu'un.

Message #3

#3 Posté le par manta

qu est ce qui est le pire pour toi
ton humeur triste
comment dors tu
as tu des problèmes de concentrations
comment te nourris tu

ou le regard des autres
que pense tu de toi quand les autres te regardent
que pense tu que les autres pensent de toi
pour toi quels sont les principes qui gèrent les relations sociales

Message #2

#2 Posté le par cati83

Bonjour,
Merci de m'avoir répondu,
Ben mon passé j'ai toujours été très renfermée et je pleurais pour un rien, après mon père a eu une rupture d'anevrisme, il est parti longtemps est revenu verbalement violent etc et tout a changé dans la famille. Plus tard je suis parti en sixième, j'avais pas d'ami(e)s, pendant quatres ans ça a été terrible dans tout les sens et personne voyait rien alors que je pleurais tout le temps..et ma mère disait "elle va bien, elle adore l'école". En troisième j'ai fait une anorexie mentale, 8 mois de pédia dont 4 avec sonde etc. J'ai refait une troisième ça a recommencé avec une grosse dépression, plusieurs mois au lit + hopital de jour+ hopital psy après ça j'ai été vivre un an chez un oncle et une tante (ou mon frère avait déjà vécu), 3ème troisième, fugue au bout d'un an, ils m'ont ramené chez mois du jour au lendemain, faute d'un place dans un centre de jeune là bas où j'avais passé un mois pour angoisses etc. Hopital psy ou j'allais en même temps au lycée la journée (seconde)...TS+ automutalation ( bien comm'il faut celle là, parce que c'était pas la première (j'ai arrêté parce que tout le monde est après moi sinon etc)après la TS... internat (encore pire). Milieu de première ça allait mieu, j'arrête tous les médicaments, psy etc. 2 mois plus tard ça va plus trop, et je voulais pas le dire. Terminale, je sortais plus en récré, je mangeais toute seule, plus capable de regarder le tableau (à cause du prof en face etc) etc. Un an de fac de lettres (ou je voulais pas allé) terrible....En Décembre téléenseignement.
Avec ça, un cousin à moi c'est suicidé y a quelque années, tout le monde était malheureux, affreux...donc j'ai décidé que je ferais jamais ça mais je suis ennuyée... du coup j'attend de mourrir toute seule, et en ce moment ça fait 2 ans que je suis persuadée d'avoir une tumeur au cerveau (en même temps j'ai une boule qu'est apparu..) Et pour pas stresser je me dis que je vais mourir bientôt mais j'ai as envie de mourir et j'ai très peur de la mort. (je suis en train d'essayer de virer le dernier paragraphe de ma tête).
Mais je rajoute pas de communication à la maison, une mère qui zappe tout à la télé, et qui parle tout le temps à ma place (déjà que je parle pas beaucoup) et un père qui s'enerve pour un rien ou rigole pour un rien.

J'ai des projets (dut métiers du livre l'année prochaine, passer le permis, se faire des amis, activités etc) mais avec mes angoisses et mes problèmes avec les autres je me dis que c'est pas possible...et ça m'enerve parce que si y avait ça en moins ça irait beaucoup mieux, mais ça me parait le plus dur...alors je voudrais comprendre.

Bonne journée.

Ps: désolée si c'était long

Aide

#1 Posté le par roetjas
Salut, j'ai lu avec intérêt ta difficulté. Mais pour tenter de t'aider un peu j'aimerais que tu m'expliques ton passé et des problèmes que tu as vécu durant cette période de ta vie.