L'enfer au quotidien

Bonjour à tous,

Cela fait maintenant 2ans que je souffre d'une maladie, je ne sais plus ou j'en suis.

Mes journées se ressemblent toute, je reste enfermé chez moi, à ne rien faire, je suis dans l'incapacité de bouger. Les rares fois où je sors pour aller chercher des clopes, c'est un enfer. Dès que je mets les pieds dehors, c'est comme si je me retrouvais dans un environnement hostile, et je suis sur la défensive.

Le regard des gens me gènes, je ne sais plus quoi faire. Je consulte une psychiatre et j'ai peur de lui en parler, je ne sais plus quoi faire, j'ai l'impression de devenir fou.

Est-ce que quelqu'un à déja vécu cette situation ? Au secour !!!

:oops: je viens répondre a Mustaines que moi aussi j`ai souffert pendant 20ans de phobies qui me rendaient tres nerveuses et surtout a chaque fois que je sortais ou meme parler a une personne en privée alors une attaque arrivait et je pouvais arreter de parler ou laisser un panier au magasin et aussi me défiler en disant que j`allais au toilette.
On souffre beaucoup de cela mais vous feriez mieux de parler de cela a votre médecin car si vous avez des anti-dépresseurs cela ne suffit pas moi jeprend des rivotril pour l`anxiété qui m`aident énormément.
N`ayez plus peur de parler de cela a qui conque car si la personne ne comprends rien c`est qu`elle n`est pas bien intéressante ou tres borné. Moi je ne me cache plus et ce qui a aidé c`est ma confiance en moi malgré toutes mes difficultés et aussi de reconnaitre que je suis une personne tres bien et en plus des épreuves avec mes enfants je peuc dire que je suis tres tres bonnes pour avoir accompli tout cela avec mes problemes.Je souhaite que vous alliez mieux et j`attendrai une réponse ou une bonne affirmation que vous en avez parlé a quelqu`un.

bonjour je me suis deja rendu au point ou tu en es..jusqu au jour ou j ai compris que ma phobie c etait aggraver parce que j avais laisser la eur menvahir..plus que tu lui donne de la place et plus elle en prend c malheureux mais c comme ca..alors ce jour fut le debut de ma liberte..tres tres lentement jai ete capable denlever cette phobie social..mais il a fallut que je me force a sortir...c etait tres dure mais a la longue ca devenais de plus en plus facile..je suis encore gener en public mais jy travaille :wink: maintenant je commence a me foutre des regards des autres et regarder plus haut aussi..car avant je marchais tres vite et regardais par terre..le regard des autre m affectais meme sans les voir me regarder..je devenais rouge les maisn moite le couer qui battais si fort que je pensais en mourir...
si tu veux quond en parle d avantage fais moi signe
bye bye

Je suis moi-même un phobique social mais disons que j'ai déja été pire. Avec des médicaments, un psychologue et du temps, je me suis amélioré. Je suis retourné sur le marché du travail et même si c'est pas toujours facile (j'ai une job avec le public!), le fait de foncer et de prendre confiance en mes capacités, ça aide. Encore maintenant je me sens tout le temps regardé et jugé, et je rougis très souvent.

Mais je pense que ça serait bien que tu t'ouvres et que tu parles vraiment de ce que tu vis avec ta psychiatre car les médicaments aident mais selon mon expérience ce qui m'a vraiment le plus aidé c'est d'en parler, de voir qu'on est pas les seuls a vivre ça. Et même si je te comprend vraiment quand tu dis être tanné après 2 ans de phobie sociale, garde espoir et continue de travailler sur toi-même. Je vais a des groupes de rencontre (style Alcoolique Anonyme mais pour anxieux/phobique) et je connais maintenant des gens vraiment phobiques qui s'en sont sorti. Des gens qui ne sont pas sorti de chez-eux pendant 10-15 ans et qui, maintenant, vont magasiner dans des gros centres d'achats bondé et ce sans problèmes. Mais c'est sûr que des "rechutes" sont toujours possibles, surtout quand on respecte pas notre corps, qu'on prend pas le temps de relaxer et de penser a soi.

Dans mon cas, une des sources les plus flagrantes de ma phobie sociale c'est le manque total de confiance, et surtout d'estime, en moi-même. Mais disons qu'avec le temps, je m'aime un peu plus et ça aide. Je me sens moins looser face aux autres quand j'ose leur parler, j'ai pris confiance que peut-être suis-je intéressant aux yeux de certaines personnes (on peut pas plaire a tout le monde n'est-ce pas :) ) et, par conséquent, je rougis moins. Plus je m'aime, moins je rougis... et moins je rougis, plus je m'aime! C'est comme un cercle vicieux.

Alors, lâche pas et donnes-moi de tes nouvelles.