l'envie de vivre est au plus bas

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l'envie de vivre est au plus bas

#0 Posté le par 7gBeng

Désolé pour la longueur de mon histoire

C'est au collège que tout commence, je me suis lié d'amitié avec Jérémie et Aurélien . J (des jumeaux) passionnés d'informatique, tous les 2 sont très grands et ont un problème d'élocution.
On a des goûts en commun, on aime pas le foot, on aime la science fiction, les jeux de stratégies ......etc.
Mais leur handicap provoque les moqueries de tout le collège et ils s'en fichent, moi aussi.
La bêtise des autres peut parfois atteindre des sommets, on se moquait de mes 2 amis à cause de leur handicap, donc moi qui traînais avec eux, il bien fallu que tout le monde trouve un prétexte pour aussi se payer ma tête.
J 'été pas vraiment gros mais loin d’être maigre, il fut donc décidé que je serai gros, et surtout très moche, du fait des dizaines de boutons que j’avais sur ma figure.
Jérémie, Aurélien et moi, on méprisait le collège autant que le collège nous méprisait, j 'été surnommé "le pote des J."

En 3ème (2000/2001), Jérémie et Aurélien avaient déménager, je me retrouvais sans eux, et j'étais toujours "le pote des J." alors que pratiquement tout le monde (à part ceux de ma classe biensur) ignorai mon nom.

J'ai eu mon brevet et je suis entrer au lycée, là bas les gens étaient bien plus ouverts, bien plus accueillants, mais j'étais habitué à être seul, mes seuls vrais amis, se comptaient sur les doigts d'une main, plusieurs profs ce sont inquiéter de me voir toujours assit seul au 1er rang.
Je leur répondais toujours "C'est à cause du collège, j'ai l’habitude d'être seul"
Mais ca commençais à me peser de plus en plus, ma solitude je l'avais toujours mit de coté.

L'été 2003 j'allais travailler dans un champs de tabac avec mon frère (de qui je n'ai jamais été proche sauf pour les bagarres) et je rencontrai quelques amis à lui, dont une fille : Nadège F. pour laquelle j’ai eu un petit coup de cœur, même les autres le voyait («Ben t’a fini de draguer ?» …etc.)

Mais après l’été, j’étais quand même toujours timide et réservé, j’ai pas réussi à faire mieux que de lui envoyer 1 poème par mail (pitoyable) auquel elle n’a de toute façon pas répondu.

Quand j’ai eu mon Bac et que l’été 2004 commença, je commençais à sombrer dans la déprime j’en avais marre, d’être toujours seul.
Nadège (elle se souvenait de moi) m’invita à un camping, il y aura elle, son pti copain (le temps fait des choses bien pour les autres), 2 autres filles et ptètre encore des autres.
Je me suis dit pourquoi pas, je ne resterai pas chez moi tout seul.
Ce soir là au camping, j’ai eu ma première cuite, je n’avais pas ma langue dans ma poche. Les 2 amies de Nadège étaient très mignonnes malheureusement : l’une était (et est toujours) une néo nazi et l’autre avait déjà 2 mecs (si j’ai bien compris) , mais à un moment les 2 on tâter mon ventre et m’ont dit « Ouai ben t’a des kilos à perdre toi ». Ca m’a rappeler pleins de mauvais souvenirs du collège,ca m’a mit un sacré coup au moral (l’alcool n’aidant pas). Mais ce n’était pas fini, les «autres» ont fini par arriver, il s’agissait de 2 mecs (mieux foutu que moi biensur) sur lesquels les 2 amies de Nadège se sont jeter.
Quelques heures plus tard, il y avait une tente où Nadège et son petit copain se bécotaient, 1 tente où les 4 autres se bécotaient également et 1 banc où j’étais assis seul (les nuits d’été ne sont pas toutes chaudes en +).

Ce fut la nuit où j’eus ma toute première envie de suicide.

On avait fait un feu et au petit jour, avec le bois brûlé je fis des graffitis sur un pierre qu’y avait en mémoire de je ne sais qui ou quoi (le lendemain, honteux, j’allai nettoyer)

A partir de ce moment il me suffisait de croiser un couple qui s’embrasse pour fondre en larme, j’ai commencer à me mutiler les bras avec un cutter. Je me suis alors inscrit a des 10aines de sites de rencontres et je tchattais jours et nuits….Jusqu’à rencontrer quelqu’un.

Elle habitait quand même à plus de 200 km de chez moi et était assez jeune (moi qui venait de devenir majeur) , mais sur le net elle m’écrivit des choses que je n’aurais jamais espérer entendre. Le plus beau souvenir que j’ai d’elle c’est le week end où je suis aller la voir, j’embrassais une fille pour la 1ère fois à 18 ans, ce fut 2 jours magiques mais bien trop courts (nous n’avons pas eu de relations sexuelles estimant que nous avions le temps.) il était certain, pour moi, qu’il y en aurai d’autres.
Une semaine plus tard je reçu un mail qui me disait qu’elle m’avais tromper avec un gars que j’avais croisé là bas (je lui ai même serrer la main). Je préfère ne pas mettre de mot sur ce que j’ai ressenti à ce moment là. Mais 2 jour plus tard par téléphone elle me supplia de lui pardonner ce que je fini (après avoir longuement hésiter) par faire, mais le lendemain elle me rappela pour me demander si elle ne pouvait pas continuer à sortir avec l’autre gars car elle ne voyait finalement pas ce qu’elle avait fait de mal (une pipe quand même !!!). J’étais effondré et je savais que ca ne pouvait pas continuer comme ca, c’est moi qui lui ai dit que c’était fini mais dans mon cœur c’est elle qui m’a larguer.

Ce fut la deuxième fois que je pensai au suicide. (elle alla même jusqu’à me renvoyer le pendentif que je lui avait offert lors du week end que nous avons passer ensembles).

Cela faisait déjà 1 mois que j’étais entrer à la fac mais mes histoires de cœur me faisait oublier mes études je n’arrêtai pas de me dire que juste après le bac j’ai eu ma 1ère période de déprime et que donc la réussite ne faisait pas de moi quelqu’un d’heureux, j’ai effectivement rater mon 1er semestre.

J’ai passer Noël en famille, et pour le réveillon je suis aller en boîte (un conseil n’y allez jamais seul) sans personne, facile de deviner que je ne me suis pas vraiment amuser (en plus j’ai reçu un coup de tête de la part d’un homme qui estimait que je lorgnais trop sur sa copine)

Aujourd’hui rien n’a changer , je suis quasiment sûr d’avoir rater mes exams et je me sens toujours aussi seul, et chaque fois que je croise dans les rues de Strasbourg, un couple qui s’embrasse j’use de toutes mes forces pour ne pas pleurer et l’envie de mourir est toujours présente, malgré les bons moments passés avec les amis que je me suis fait en fac et ma famille.
Et j’ai l’impression d’avoir perdu une importante partie de ma jeunesse, car à 19 ans beaucoup me disent que c’est fini la rigolade et que je dois bosser, mais moi je demande «Quelle rigolade ?»
On dit aussi que les désespérés font fuir, mais quand on fait fuir, comment ne pas être désespéré ?

Je n’aime plus vivre.

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De l'énigme de notre détresse à l'amour.

#1 Posté le (anonymement)

Quand nous sommes en vie nous sommes en relations avec les autres. Et les autres après les présentations font quoi pour entretenir la relation. Oui nous entretenons assez superficiellement les relations et ne comprenons pas toujour les émotions, que nous avons surtout appris à retenir. Demandez aux autre de retenir ce que nous éprouvons ou leur demander la permission d'avoir des émotions pour eux, est un problème de notre égo. Cependant les émotions ne sont pas spécifique seulement à nous. Les autres en ont aussi. Considéré seulement ce que nous éprouvons, sans entretenir de relation aux autres, reste assez difficile à vivre. Vous éprouveriez en quelque sorte pour l'autre ce qui serait plus avisé si nous le partagions. C'est à dire que nous pouvons éprouver une émotion, sans que nécessairement ce soit réciproque ou du même ordre que ce qu'éprouve les autres.

Apprendre à socialiser, se fait avec des personnes. Le plus souvent nous avons appris à restreindre ce que nous éprouvons. Certaines situations peuvent présenter une ouverture particulière, pour aussitôt se refermer. Je pense que la fermeture n'est que le signal que nous percevons que tout est fini et l'étrangeté de la situation est lié à la retenue que nous avons apprise et qui est déjà ancré en nous. Apprendre à aller vers les autres ce n'est pas apprendre à les voir venir, car il y a trop de liens qui peuvent, mais pas forcément je pense, entretenir une relation trop imbriquer avec ce que nous-même entretenons pour nous retenir.

Parlez des moqueries, pour dire après, que nous nous fichons de tous, a assez en soi pour nous "contenter" de nous-même, à défaut d'avoir mieux. Comme si posséder ce que nous avons avait plus de significations et le reste était insensé. Il y a quand même loin entre le fait d'être nous-même et se répandre en larme de colère et de tristesse, et être contenté. C'est dire à quel point vous vous négligez, car la superficialité des moqueries des autres, relève davantage de l'apprentissage de la socialisation, et la réponse très affecté que vous vous apportez, en vous-même, mais superficielle lorsque vous répondez que vous êtes habitué d'être seul, n'apporte pas de réponse très motivante pour pouvoir entrer en relation. Être dans tout ses états c'est comme être tout à fait nul. Il y a un équilibre mais c'est complètement extérieur à nous.

Reconnaître juste ce qu'il y a, pas en ajouté ou en retranché est une condition préalable à une relation significative. Vous n'en resterez qu'en présentation de l'imprenable dans le non être. Et être est très, exigent à qui ne peut reconnaître qu'il y a des êtres différents. Cet état nous amène dans un enfermement ou nous sommes pris dans un cercle et répétons le même patern qui nous a été infligé de façon tout à fait opportune. C'est à dire sans intention de prévention lié a un réelle besoin de lien et prédisposant à l'ouverture. En fait vous vous économisez, croiryez vous, en vous taisant vous-même, et cela ne vous avantage pas du tout de vous enfermez et de ne pas vivre vos émotions. Demandez vous quel est l'avantage de vous bagarrez avec votre frère, vous y verrez une partie de votre perception qui est d'y voir un compétiteur. Cette méthode compulsive d'aller vers les autres est voué à l'échec. Croire que les émotions que nous éprouvons est d'ordre personnelle, c'est assez pour confondre tout ce qui existe à un ordre que nous seul possédons. Mais jamais nous ne possèderons tout ce qui est.

Revenons à l'égo. Tout ce que j'ai décrit appliqué à un égo trop prégnant est une source de problème certain. La tristesse que vous éprouvez en voyant des couples s'embrassé n'a de signification pour vous que dans la mesure ou il vous rappelle à quel point vous avez ratez votre jeunesse. Pour eux c'est l'expression de l'émotion qu'ils ont l'un pour l'autre, et sans doute que je passe très vite sur toutes les significations que cela peut prendre pour chacun. Nous n'avons pas idées de tout ce que vivent les personnes qui existent, et c'est assez intrigant d'en extraire parfois une toute petites parties, seulement, couper de soi, rien ne pourra jamais apportez quelqu'intérêts que ce soient. Je ne peux conclure tellement il y aurait à dire encore. L'amour passe avant tout par nous et non par les autres. Pour le reconnaître faut vraiment soi-même s'aimer, et ce n'est pas miroité les travers des autres qui révèle que nous aimons, que ce soit en les révélant ou en étant complaisant.

Mes salutations.