maniaco-dépressive? je ne sais pas qui je suis, ce que j'ai.

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Message #10

#10 Posté le par cioranne

je viens sur psychomédia, et quelle aubaine! 3 messages!
vos messages me remontent le moral! merci beaucoup!

pour que se soit plus facile, je vais répondre à chacun séparement
bleuette ---> je ne pense pas que j'aurais un problème à accepté mon diagnostic ( si diagnostic il y a!) parce que je crois que ça me rassurerais de mettre un nom sur ce que je vis. ça me donnerais le droit d'aller mal, par rapport à ma famille notamment... je ne veux pas vraiment être sous médicaments, ça me fais un peu peur, justement j'ai peur de perdre ma fougue! je ne veux pas changer et etre plus calme, je veux apprendre à vivre avec mes hauts et mes bas, et que ça me fasse moins souffrir. je pense que je me suis construite autour de ce mal-êter et de cette euphorie, et si on me les enlève, je deviens quoi??
je sais que ça serait plus simple, moins douloureux... mais je ne veux pas forcément de la facilité. j'aime mon caractère qui me pousse à mille choses, et j'aimerais juste dominer la douleur. ou au moins l'atténuer.
je ne veux pas d'une vie calme, je veux toujours plus de rencontres, toujours plus de découvertes, toujours plus de connaissances... toujours plus... et le problème c'est que je n'ai pas forcément de retour à cette soif de vivre et que ça me fais tomber de l'euphorie à la déprime. il faudrais que je prenne plus de recul, que je relativise. mais je n'y arrive pas.
en gro je veux rester moi meme, mais plus me comprendre pour que les choses qui me font souffrir actuellement ne me fasse plus mal.
je ne veux pas de tranquilité... je m'ennuierais trop! plus tard oui, mais je n'ai que 19 ans, c'est maintenant qu'il faut que je fasse tout ce que je veux...
ma "fougue" me fait mal, mais je ne veux pas y renoncer.
merci de tes messages qui me donnent un aperçu de la femme que je voudrais être d'un certain coté...

Je te comprend tellement

#9 Posté le par CaThOuP

boujour cioranne,

Je veux juste te dir à quelle point je te comprend... j'ai souvent l'impression d'être folle mais ça l'aire que cest pas ca.

Je suis anti médicament. Je sors d'une grosse dépression et j'ai passé sans anti-dépresseur... ya eu la thérapie et arret de travail obligatoire. Je viens davoir 22 ans et j'ai été diagnostiqué bipolaire la semaine passé par un psychiatre. Ca fait tellement pas longtemps que je le sais que je ne lai pas encore réalisé. Je comprend ce que tu penses des traitements... je pense pareille mais au fond je crois que si ca peut faire que je me sente mieu! que je ne sente plus cette atroce douleurs quand je suis down et cet hyper activité epuisante... je vais passer outre mes principes. Ca mécoeure de penser que je vais etre pris avec ca toute ma vie mais la vie ma souvent montré quelle n'est pas toujours belle...

Je voulais seulement te dir que je te comprend vraiment et que je tencourage dans ce que tu vies. Jai la chance davoir un soutiens familliale
et je sais que tu ne las pas vraiment.... je te donne donc mon soutiens!

Bonne chance et dis toi que tu n'es pas toute seul et quil y a des gens qui vive des choses similaires a toi!

Bye! xx
CaThOuP

Facile sans l'etre vraiment...

#8 Posté le par Indefini

Bonjour,

je suis un garçon de 28 ans.

je suis touché par les articles que vous avez pu ecrire sur vos troubles. J'ai été dans cet etat pendant une longue periode (de 23 à 26 ans). Une incapacité totale de faire partie de la societé, qui se traduit par la joie quand on a l'impression qu'on est comme les autres et que les autres nous ecoutent et nous aime, et un etat depressif dès qu'on a l'impression que l'on s'est planté et que finalement on reste incompris et différent.

Celà est arrivé de nulle part. J'etais un enfant sage et "fils parfait", car ma mère n'arreter pas de "gueuler" à quel point mon père etait un minable et un tocard (père que j'aimais beaucoup, et je ne comprenais pas).
Je me suis retrouvé chez une psy car mon medecin generaliste me trouvait angoissé. Beaucoup de choses sont remontées à la surface, dont un abus sexuel que j'avais subi, par un garçon plus agé. J'ai commencé à avoir des cauchemars et tout a commencé à s'ecrouler. Je ne mangeais plus, je buvais, je me droguais, je n'allais pas en cours. J'ai essayé de comprendre ce qui m'arrivait mais par moments j'avais l'impression d'etre bien, d'autres moments c'etait la chute...comme si j'etais gêné au fond de moi par un fait qui si il etait vrai il fallait que je meure, et si il etait faux je pouvais vivre et etre heureux. C'est l'instabilité de ce sentiment qui fait que les deux phases sont aussi marquées, selon moi.
J'ai changé de psy, pour tomber sur un mec bizarre qui se touchait pendant nos seances.

J'en ai beaucoup souffert. J'ai commencé à me charcuter, me bruler, sous influence de l'alcool. Je pensais à me suicider, je pleurais et je ne disais rien à personne.
J'ai vu un psychothérapeute pendant plus d'un an (qui m'a bien aidé), et j'ai rencontré une fille un peu similaire à mon cas.
La vie n'est pas gaie aujourd'hui, mais un peu plus stable, je vis avec mon amie, on passe beaucoup de temps ensemble. Cela m'aide à me sentir aimé et humain. Je ne pense plus au suicide, je bois très peu et les joints je n'en fume que de temps en temps (comme bcp de gens).
Je me dis qu'il ne faut pas trop en vouloir, mais aussi que je suis pas mauvais (et que ce qui me fait croire que je suis nul, que je merite pas de vivre est une connerie, reparable par le regard de certaines personnes bien choisie).

Ce qui m'a sauvé le plus c'est d'accepter que je n'etais pas parfait, surtout dans mon boulot.

Il y a un autre point qui m'a apporté un peu d'equilibre, c'est la frequentation du milieu de mon enfance: je retourne dans la jregion qui m'a vue grandir (jusqu'à 7 ans), je revois des amis d'enfance...c'est une sorte de cure.

J'ai l'impression que l'equilibre n'est pas loin, facile...mais comme disait l'un d'entre vous en meme temps ça parait si insurmontable... Il ne faut pas se tromper de but, c'est clair que si on veut etre parfait, la tache sera très dure.

Bises à tout le monde qui se retrouve à lire ces quelques mots.

PS: je n'ai jamais pris de medicaments anti depressifs ou autres. Que des mots...

ce n'est pas une camisole....

#7 Posté le par bleuette05

Je pense que le plus important quand on aura posé le diagnostique sera d'accepter ta maladie. C'est comme cela et tu n'y changera rien...
Personnellement je lis souvent, sur les forums que les gens sont des zombies avec leur traitement moi ça n'a jamais été mon cas. Je respecte scrupuleusement la posologie qui m'a été donnée et je ne pratique pas l'auto médication. J'ai souvent rencontré des maniacos qui arrêtaient leur traitement moi je n'ose pas. Je ne bois jamais plus d'alcool. Je le dis toujours, le lithium a changé ma vie et je ne voudrais pas retourner en arrière. Il faut croire que j'avais touché mon fond.

La thérapie aussi est très importante mais il faut trouver le bon psychologue avec qui le courant passe. J'ai eu les meilleurs résultats avec des personnes d'orientation systémique mais un cas n'est pas l'autre...

Et ensuite adapter sa vie et fuir les situations qui génèrent du stress, qui nous mettent mal "se protéger ", avoir ses heures de sommeil car la fatigue ne nous mêne à rien de bon. La lecture aussi m'a beaucoup aidée et je me suis mise à la peinture c'est devenu une passion.

Voila c'est une tout autre vie que celle (en baton de chaise) que j'avais menée jusqu'a présent.

J'ai encore de grands moments mais avec moins de fougue et moins d'impulsivité. Impulsivité qui m'a couté trop cher. J'ai appris à apprécier les petites choses, savoir les reconnaître comme étant jolies et savoir aussi les appréciér. J'ai appris aussi à me faire plaisir, à me respecter. Je n'ai plus besoin de "grandeur" je suis quelqu'un de simple.

Je ne dis pas que je vis dans le "grand bonheur", celui que j'ai cherché lomptemps mais cette absence de "grand" en est je crois la caricature.

Quand on a tout perdu il faut du temps pour se reconstruire, grace qu lithium j'ai pris ma vie en main et de façon organisée, je crois, cette fois ci. L'édifice sera j'aspère plus solide une pierre à la fois plutot que dans l'agitation et la dispersion.

Parfois je me regarde dans "mon métro-boulot dodo" - cuisine -repassage ponctuée de lecture et de peinture et je me dis : n'est ce pas de tout cela que tu avais tellement peur?

Je fais une balade, je me paie un café à une terasse, des fleurs pour mon jardin, je l'apprécie et je suis sure que je suis dans le bon parce que je me lève plus en me disant tous les matins "c'est pas vrai que ça va être comme cela toute ma vie". Je ne sens plus cette angoisse, ce crabe qui me bouffait 24h/24 pour terminer par la panique.

Voila ce que je peux en dire, je te souhaite un bon parcourt dans la guérison.

Message #6

#6 Posté le par cioranne
merci de ta réponse! justement, j'ai trouvé la liste des symptomes de la maniaco-dépression sur un des liens de psychomédia et j'ai... 11 symptomes sur 13 8O
mais je suis tombée aussi sur des infos sur le trouble de la personnalité bordeline, et justement , je vais de ce pas me renseignée un peu. je ne sais pas ce que j'ai. et j'aimerais bien pouvoir savoir!
je me sens parfaitement bien ce soir. sur un tit nuage, pas de raisons particulière, ma journée a été trés ennuyeuse. mais je suis contente, j'ai commencé un cahier où je met le résultat de mes recherches actuelles un peu vague, et pour l'instant , je m'y met vraiment. ( c'est asseez rare que jarrive a me motiver plus d'une journée!)
repose toi bien. jte fai de ro bisou et encore merci a tous de vos réponses ( et dsl pour les fautes d'orthographe, mais je speed ce soir!!!!)

Réponse à Corianne

#5 Posté le par Domi76

:twisted:

Corianne, je suis nouvelle sur le site et j'ai envoyé ton message à GLAD!! Je crois que tu souffres de troubles bipolaires, mais il te faut un diagnostic médical approprié. N'aies pas peur des médicaments, ils aident. Ce ne sont pas des camisoles, même si ils te donnent l'impression d'être un peu dans le vague. Surtout il te faut une psychothérapie orientée sur tes problèmes. Un psychothérapeute est là pour tout entendre, même "merde", car ce n'est pas à lui que tu le dis mais aux personnes qui empoisonnent ton existence. J'ai 54 ans, je suis veuve, et j'ai été diagnostiquée il y a 2 ans, avant on me considérait comme dépressive. J'ai aussi beaucoup bu, en fait je suis alcoolique, stabilisée depuis 98, mais jamais à l'abri d'une rechute; je suis une psychothérapie individuelle et de groupe. Il faut parler de nos problèmes, il faut écrire, et tu es sur un site spécialisé, alors tu as déjà fait le premier pas. Je te quitte maintenant, car je suis crevée. Je t'embrasse très très fort. Domi76

Message #4

#4 Posté le par cioranne
je vois qu'on parle beaucoup de médicaments. et j'ai pas trés envie de finir sous camisole chimique... ya pas dotre solutions?

trouble bipolaire types 1 et 2 maniaco-dépression

#3 Posté le par carly
:) bonjour cioranne,je viens de te lire et moi je n`ai que fait des déprressions mais je viens te parler quand meme.Tu devrais consulter un psychologue car il pourrait te donner des médicaments qui vont te stabiliser et sais-tu que Francois Massicotte fait parti de ton groupe et il s`occupe de ces problemes car lui aussi est maniaco.La fondation doit se nommer par maniaco dépressif et je suis avec toi en pensée et j`espere que tu trouveras un moyen de mieux vivre car tu as bien du temps et il faut te permettre de vivre c`est ce que moi j`ai fait car ma vie n`avait plus de sens et maintenant j`ai envie de vivre.bye

Message #2

#2 Posté le par cioranne
merci beaucoup bleuette. ton message m'as bouleversée... de plus je me rend compte que je fais souffrir mon entourage, lunatique comme je suis. comme toi avant, j'ai parfois des fourmillements d'idées et de projets, et d'autres je coupe les ponts avec tt le monde. j'essaie souvent de me "calmer" afin de réussir à mener un projet à bien , mais c'est impossible, je suis mes humeurs, et rien ne me rattache vraiment... merci encore pour ta réponse. je repren la fac la semaine prochaine, et j'ai l'intention de prendre rdv avec un psy.
merci à ceux qui me lisent. n'hésitez pas à me parler, à me dire comment vousvous en êtes sorti...

je ne mettrai pas un nom sur..

#1 Posté le par bleuette05

tous ce que je viens de lire. Ce n'est pas mon rôle, je ne suis pas Psy. J'ai été diagnostiquée manniaco dépressive il y a trois ans et j'en ai 53 aujourd'hui. J'ai eu un parcourt un peu semblable au tien pendant ma jeunesse. Mon père était alcoolique, j'ai donc voulu aussi "être la fille parfaite" pour ma mère. A 17 ans je me souviens que j'ai fait une dépression suit à un relation amoureuse que j'avais eu en vacances. Tout chez moi était démesuré, j'étais (trop ) enthousiasthe. Je commençais plein de truc en meme temps mais ne produisais rien. Je me suis mariée, j'ai voulu 3 enfants qui se suivaient de très près alors que j'étais encore aux études. C'est 4 ans après mon divorce que j'ai été hospitalisée pour la première fois. Le' temps a passé, j'étais dans les affaires j'investissais de trop, je n'arrivais plus à suivre. J'avais depuis toujours des angoisses de plus en plus terrible et un espèce de mal être aussi, le sentiment d'être différente des autres. Par moment j'étais en parfaite harmonie avec le monde entier, j'aurais donné ma chemise, j'avais plein d'amis Chez moi c'était la maison du bon Dieu. Et puis tout à coup et sans raison je tombais en dépression terrible. Je jme suis mise à boire, à prendre des médicaments, je perdais le contact avec la réalité. J'ai fais plusieurs tentatives de suicide, j'ai perdu mon boulot et j'ai rompu avec ma famille. Il y a seulement 3 ans que l'on m'a diagostiquée bipolaire après des années de souffrance et de nombreuse hospitalisations en état de crise.

Aujourd'hui je prend du lithium et un anti dépresseur et un truc pour dormir. Aucun médecin ne parle qu'un jour je pourrais arréter ce traitement un jour et je nle souhaite pas. Le lithium a changé ma vie. J'ai également beaucoup travaillé sur moi même. Je n'ai plus ces grands moments mais je n'ai plus non plus bas. Je reste très créative et fantaiste. J'ai repris des études et j'ai quitté le commercial.

Je te conseille de voir un psy ou deux ou trois. Je ne voudrais jamais retourner d'où je viens. Je te souhaite bonne chanc. Tiens moi au courant.

bises