Est ce que l'on s'en sort vraiment du trouble Bordeline???

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Bonjour a vous tous qui etes TPL

#14 Posté le par yukyara

Je souffre moi meme d un trouble de personnalité limite depuis toujours, sinon depuis plus de 20 ans , j ai aujourd hui 35 ans. J ai aussi un trouble obsessionnel-compulsif, un trouble de boulimie , je fais de l anxiété généralisé et autre chose de plus grave encore mais bon ... ce n est pas important pour vous.Je ne sais pas si vous avez eu des réponses a vos questions, si c est le cas tant mieux,j espere que vous etes bien renseignés.Si non bien je peux tenter de vous aider du mieux que je peux car je dois reconnaitre que j en connais un bail sur le sujet!!!J ai suivi de nombreuses thérapies pendant bien des années.J ai été suivi par beaucoup de psychiatres,de psychologues, d éducateurs et de travailleurs sociaux,et j étais moi meme socio thérapeute en psychiatrie avant d etre déclarée invalide a cause de mes nombreuses difficultées alors... Tout ceci n est naturellement pas pour vous raconter ma vie mais pour vous donner une idée du pourquoi j en connais un peu sur cette problematique. Au fil des années je me suis appercu que j en connaissais plus sur le trouble de TPL que bien des intervenants. Que voulez vous vous, ils font leur possible!!! Et c est deja beaucoup, un gros merci!!!

Premierement sache que le trouble de personnalité limite ou borderline n est pas une maladie mentale ,,, c est un trouble de personnalité c est bien different. C est toute la structure , la base, le fondemment de ta personnalité qui s est construit un peu'' tout croche '' (la je prends des mots simples ok) Et tu as grandi avec des difficultés dans tous les secteurs de ta personnalité tu comprends???Comme les emotions (peu ou pas de controle, colere, rage, agressivité, frustration, desespoir, vide interieur,insecurité,impulsivité,instabilité,etc)les relations avec les autres sont souvent instables et difficiles, tu te poses des questions sur ton identité (qui tu es,ce que tu veux faire,ce que tu aimes vraiment,ton orientation sexuel ,etc.) Tu peux avoir des troubles cognitifs aussi comme difficulté a te concentrer,perte de mémoire,etc. et des troubles dissociatifs ainsi que des traits psychotiques ou des épisodes psychotiques quand tu vis des périodes de grands stress, c est normal. Mais c est pas une maladie c est un probleme de personnalité. Ca ne peux donc pas se guerir. On n arrete pas d etre perso limite, pour ca il faudrait mourir et renaitre en étant quelqu un d autre vous comprenez? Ca fait parti de toi,tu fonctionnes comme ca, tu es comme ca.Tu as grandi et tu as appris a réagir de toutes ces facons la pour des raisons qui t appartiennent a toi.

Par contre il ne faut pas desespéré car meme si on ne peut pas guérir d un trouble de personnalité limite on peut apprendre a vivre avec. On peut se découvrir, se connaitre et travailler sur nos forces parce qu on en a , et sur nos difficultés bien sur!!!! On peut améliorer notre vie, oh oui on le peut!!!

J avoue que c est un travail de tous les jours mais je vais te dire une chose et j espere que tu l oublieras jamais,nous les borderline,,,, pour avoir traverser ce qu on a traverser,pour avoir passer au travers de tant de douleur,de si fortes souffrances,,,, ben on est faite fort!!!!!!!!!!!!!! Moi je te dis qu on a une force incroyable et une sensibilité peu commune. Pourquoi guérir de nous meme???? La question est plutot comment bien vivre avec toi meme.

Au plaisir
Yukyara xxx

Borderline

#13 Posté le par chattounne

Bonsoir,

Étant moi-même borderline, je ne crois pas que s'est un four tout pour les maladies mental. Je réponds oui pour guérir le borderline mais pas dans le sens de voir les symptômes disparraître et ne plus revenir.

Je suis mère d'une petite fille de 7 mois maintenant et je sais que tout les matins je dois être enforme pour elle et pour moi aussi. Je veux lui donner le meilleur de moi et être fière d'elle dans ses découvertes de tous les jours et pour ça je dois ne pas me laisser aller dans le négativisme.

Après avoir eu une bonne grosse dépression et quelque tentative de sucide manqué ainsi qu'un dossier judicière j'ai compris une chose, 'ARRÊTER DE ME BATTRE CONTRE MOI-MÊME'.

Maintenant que j'ai compris ça je vais mieux. Je ne dis pas que tout les matins je suis number 1 mais je fais mon mieux. J'ai des haut et dans bas et je veux voir le mieux possible le positif de la situation.

Je suis tellement sûr d'être bien que mon conjoint et moi nous parlons d'avoir un deuxième enfants. Un bon médecin qui écoute et un psychologue qui a su m'écouter dans les moments ou j'aurais mis le feu dans toute ma vie m'a aidé a vivre aujourd'hui un vie complète avec ma petite famille.

Je ne travaille pas mais pas grave j'ai ma famille a m'occuper et je sais qu'il aura encore des nuages et j'espère de voir plus de ciel bleu que des nuages noires.

Je continue aujourd'hui ma médication en me disant que peut-être un jour je serai complètement libéré de ça et vivre sans.

Rire 3 je trouve dommage que tu ne veux pas croire au diagnostique de borderline car un mot sur nos angoisse et notre mal de vivre aide a faire un pas vers la guerrisson sinon une stabilisation.

Bon soir et à la prochaine :D

Message #12

#12 Posté le par riri3

Le trouble borderline ne veut strictement rien dire. C'est un des multiples concepts fourre-tout destinés à fournir une réponse, un mot, un diagnostic aux personnes en demande de réassurance. Les troubles de ce type, quelles que soient leur spécificités, sont des tentatives de solution pour contrer la pire souffance psychique qui soit: l'angoisse. Il n' y a malheureusement aucune façon simple de lutter contre ce symptôme: les médicaments sont inefficaces, de même que les explications simplistes; l'angoisse révèle ce qu'il y a de plus profond en nous et nous sommes tout sauf simple, la mécanique de nos désirs ne s'explique pas par une formule ou une équation. Beaucoup de professionnels répondent, sans en avoir forcément conscience et souvent avec la meilleure volonté du monde, à ces symptômes terribles par une médicalisation qui n'a de scientifique que le nom , ils se mettent dans la position de ceux qui savent car la demande de soulagement est très forte. Qui dit médecine et médicament dit maladie donc possibilité de guérison éventuelle. Mettre un mot ésotérique, comme "borderline" sur une souffrance difficilement éradicable, c'est avant tout donner espoir. Je pense que la seule façon de sortir de cela si d'aventure il y en a une, est d'essayer de mettre des mots sur ce qui semble nous échapper, essayer de comprendre un peu plus la spécificité de notre désir, notre rapport à l'autre.

Bisous à tout le monde,
Eric.

On y arrive...

#11 Posté le par Lizanov

Cher Jean-Guy,

Je viens de relire tout ce qui a été écrit suite à ton cri du coeur, et je vois bien qu'il y en a bien d'autres qui vivent avec le trouble.

Certaines disent que celui-ci s'atténue après 40 ans, mais moi je dirais un peu comme Tib, l'acceptation fait tout un travail dans nos esprits et aide à mieux vivre.

Je sais c'est très facile à dire, moins à faire. Moi ça m'aura pris 22 ans pour l'accepter ( ça fait 23 ans que je souffre) !!!

Je dirais qu'il y en a qui ont le tête plus dure que d'autre. Que notre niveau de combativité joue aussi beaucoup. Et pour aller plus loin encore je dirais que notre capacité du lâcher-prise est de tout premier plan.

Mais là, j'entre dans des domaines un peu plus de nature spirituelle, qui ne conviennent pas à tout le monde.

Je te laisse et espère de tout coeur que tous ces témoignages ont pu t'aider un peu.

Lizanov :? :) :wink:

Message #10

#10 Posté le par Tib

Bonjour Jean,

Je suis un borderline stabilisé. Je souhaite répondre à ta question.

Je ne causerai qu 'en mon nom. Oui, je pense que tous les borderlines sont différents. Néanmois, je partage aussi le fait, qu 'il ya des traits commun pour chacun d 'entre nous.

Je suis stabilisé depuis l 'age de 38 ans. J 'en ai à ce jour, 41.

Je pense, pour m 'y être interressé de près, que dans la majore parti des cas, le trouble borderline tant à se stabiliser entre 35 et 40 ans. Alors patience.

Je pense aussi, que l 'on peut être un bon parent en étant borderline. Il suffit d 'expliquer, pour ma part, à son enfant, le problème qui nous touche.

De plus, on a le droit d 'être malade, on ne le fait tout de même, pas exprés.

Par ailleur, je ne travaille plus non plus, et peux de ce fait, bien te comprendre. Mon train de vie, a également baissé, mais en contre parti, je me sens beaucoup mieux, mantalement, qu 'avant.

Je terminerai, en disant que pour ma part, toujour, on ne se stabilise du trouble borderline qu' en l 'acceptant. Oui, c 'est beaucoup plus confortable d 'accepter, que de lutter contre des traits de personnalitées qui nous sont propres. Et puis, ceci étant, on a beaucoup de qualitées humaines. Il ne faut pas l 'oublier.

Amicalement

Tib

Re: Est ce que l'on s'en sort vraiment du trouble Bordeline?

#9 Posté le par Lizanov

Salut Jean-guy,

Ne te décourage pas si vite.( je sais c'est facile à dire mais pas à faire) !!!

Tu es encore jeune, et enfin ils ont mis le doigt sur le bobo. Enfin tu vas pouvoir être traité convenablement.

Moi ça fait 23 ans que je vie le trouble et ça ne fait que 4 ans qu'elles ont découvert le réel trouble que j'avais. Et c'est ainsi pour la plupart des gens. Il y en a des chanceuses qui ont été diagnostiqué rapidement, mais ce n'est pas la majorité.

Aie confiance en l'avenir, tu vas voir les symptômes vont s'atténuer avec un bon traitement. Alors psychothérapie et médication, c'est bien entendu.

Je sais ça nous change une vie, mais qu'es-ce qu'on peut faire d'autres??? Il faut apprendre à accepter et vivre avec.

Moi après tout ce périple, je vie assez bien : je travaille à mi-temps, mes garçons volent de leurs propres ailes, je demeure avec mon nouvel amoureux et j'ai une petite vie très tranquille. C'est le prix à payer pour ne pas avoir trop d'accès d'anxiété et de dépression dans mon cas.

Soit courageux, ça va aller mieux.

Lizanov

OUI!!!

#8 Posté le par SunnyL

Bien sûr qu'on peut s'en sortir et être de vrais parents pour nos enfants! Je l'ai fait! Après un placement de 4 ans, j'ai repris mon fils alors âgé de 12 ans et je l'ai eu avec moi jusqu'en janvier de cette année ( il a 18 1/2ans). Il est équilibré et va bien à l'école. Il vit en chambre. Il ne fume pas, ne se drogue pas et ne boit pas. Il est cependant outremangeur et dépensier compulsif et impulsif, mais son père l'était, alors... Mais il reste que je suis assez fière du travail que j'ai accompli. Nous sommes d'ailleurs assez proches lui et moi.

Mais pour voir ton état se stabiliser et s'améliorer, tu devras faire de gros changements dans ta vie: éliminer le stress (changer de job, demander de l'aide pour tes enfants etc), suivre une thérapie et prendre de la médication. Dans mon cas, c'est un antidépresseur et du Seroquel et de l'épival. Ça fait merveille. Mais un autre bon truc: la marche. Je parle ici de marches d'au moins une heure par jour tous les jours. Ça diminue énormément le stress et...j,ai pu diminuer ma médication grâce à ça.

Quant aux comportements typiquement bordelines (méfiance, hyperémotivité, angoisse, changement d'humeur et d'avis), ils s'atténuent jusqu'à rendre la vie confortable, vivable...mais ne disparaissent pas. Ils deviennent de simples traits de caractère plutôt que des symptômes. Vois-tu ce que je veux dire? Dans le fond, être quelqu'un d'émotif, c'est aussi être quelqu'un de sensible et d'attentif aux autres. C'est seulement lorsqu'on l'est trop (hyper) que ça nous détruit... Personnellement, je suis écrivain amateur et mon imagination délirante et mon émotivité me sont très utiles pour écrire de bons textes! Parce que maintenant, je les contrôle...

Non, il n'est pas trop tard pour travailler sur toi: j'ai commencé ma thérapie à 30 ans. Il faut aussi que tu saches qu'à partir de la quarantaine, les symptômes s'estompent beaucoup. Quant au travail, il s'agit là de l'aspect le plus délicat de la vie d'un bordeline à mon avis: le stress et la pression nous sont absolument contre-indiqués. Et il nous est souvent difficile de retourner aux études à cause de notre manque de concentration. Mais si la médication agit bien sur ta concentration, je t'encouragerais à retourner aux études, car tu es loin d'être vieux. Et puis, je te l'ai dit: tu as des choix de vie à faire. Tu dois choisir entre le confort matériel auquel tu es habitué...et ta santé mentale. Tu découvriras peut-être que tu as plus besoin de calme que de confort pour être heureux!

Bonne chance! Et n'hésite pas si tu veux communiquer en privé avec moi.

Une borderline se reconnaît

#7 Posté le par andika
Désolé pour avoir envoyé un texte que je lisais comme message. Je ne suis pas une habitué de Internet. Merci à vous tous pour les beaux messages remplis de souffrance et d'espoir.
Suite à un long cheminement personnel et de recherche, je viens de prendre conscience que ma fille de 18 ans est borderline. Je suis une mère qui a 50 ans qui a chercher toute sa vie trépitante (dans le but d'éviter la souffrance) ce qui n'allait pas en elle.
Il a fallu que le miroir de ma propre fille me ramène à celle que je suis réellement. Elle a les mêmes comportements et shèmes de pensée, je ne comprend pas très bien ce qui nous arrive mais c'est ce que je peux observer. Instabilité émotive (tantôt elle rit comme jamais et elle peut changer en un seul instant pour se retrouver plongés dans le désespoir. Vous savez, celui pour qui une mère se retrouve anéantit.
Amicalement

Re : Guérison du trouble bordeline

#6 Posté le par nayira

Bonjour,

J'ai 47 ans et je serais d'accord avec Boca. Je ne suis pas sûre que l'âge guérisse le trouble borderline : en tout cas, pas chez moi, jusqu'à présent.
Peut-être qu'avec le temps et l'âge, on apprend à mieux se connaître, à mieux maîtriser les mnifestations extérieures du trouble, à mieux "tromper son monde"... mais je n'irai certainement pas jusqu'à dire que le trouble disparaît de lui-même (je demande à ceux et celles à qui j'enlèverais un espoir de m'excuser, de toute façon ce n'est que ma façon de voir les choses...).
Maintenant, je pense qu'il est possible de s'en sortir mais pas tout seul. Je prends, comme pas mal d'entre nous, un anti-dépresseur et un anxiolytique en cas de besoin. Mais cela ne soigne pas le trouble, juste ses manifestations.
Il y a environ six mois, je me suis décidée à voir un psy (il a lui aussi, -Fanou, tu n'est pas toute seule !- de confirmer mon auto-diagnostic). Cela m'aide beaucoup comprendre ce qui ce passe en moi et ma façon de réagir, même le fait de faire ressurigir des choses n'est pas toujours facile à vivre pendant et entre les séances. Et je pense que, pour nous, pouvoir parler de nos problèmes, de notre façon de vivre et ressentir, même (et surtout) si elle est différente, sans être jugé peut franchement aider.
A la limite, peu importe que votre psy soit orienté psychanalyse, DBT ou thérapie cognitivo comportementale, à chacun de trouver le psy et le style de thérapie qui lui convient personnellement... et cela peut changer suivant les besoins.
Pour résumer, il y a de l'espoir d'aller mieux, même si ce n'est pas évident. Mais même vivre, pour nous, n'est pas évident, alors ça vaut la peine d'essayer !!!

Re: Guérison du trouble borderline...

#5 Posté le par boca

Je

Bonjour,

Je ne suis pas psy mais je suis de l'avis de Karine.

Un trouble psy surtout un trouble comme le trouble borderline (considéré comme un trouble "structurel" avec causes génétiques et acquises) ne se "guérit" pas comme on "guérit" une angine.

Ca se traite et ce n'est déjà pas facile car c'est une conjonction de traitements qui dépend des cas (car je pense qu'il n'y a pas un trouble borderline mais autant qu'il y a de personnes même s'il y a des grandes "familles").

Il paraît nécessaire d'avoir une psychothérapie mais encore faut-il savoir quel type de psychothérapie, avoir une relation de confiance avec le psychothérapeute, sachant que le trouble "perturbe" cette relation (ce qui fait que des psys refusent de prendre en charge de tels patients, surtout qu'il y a souvent passages à l'acte violents).
Il y a des grands débats, beaucoup disent que la psychanalyse n'est pas adaptée car elle peut entraîner une régression.
Il semble que les TCC voire la DBT américaine soient les plus efficaces.
Bref, c'est compliqué.

Quant aux psychotropes, c'est compliqué. Beaucoup prescrivent des antidépresseurs car "on dit" que c'est lié à un déficit de sérotonine.
Mais comme il y a aussi souvent de l'angoisse, "on colle" un anxiolytique.
Et histoire de calmer les éventuelles épisodes psychotiques transitoires (de la déréalisation aux hallucinations réversibles), on ajoute un antipsychotique.
Et pour peu que la variations émotionnelles soient violentes, un thymorégulateurs...

Bonjour le cocktail sachant qu'on réagit plus ou moins différemment aux médocs, qu'ils ont des effets secondaires, qu'on n'est pas sûr de leur efficacité et surtout qu'aucun a été mis sur le marché pour cibler le trouble borderline.

Tout ça pour dire que je pense que c'est un trouble dont on peut atténuer les symptômes avec une thérapie adéquate, des médocs (avec ma réserve au dessus), du temps, des efforts etc etc...
Il paraît que le trouble s'atténue "tout seul" avec le temps vers la quarantaine.

On essaie de changer ce qu'on peut arriver à changer et on "fait avec" avec le reste pour espérer vivre le plus "correctement" possible.

La route est longue. Courage !!

Psyki

Je ne suis pas certaine que cela passe vers 40 ans. J,en ai presque 50 est c'est de mal en pis..... J'avoues aussi que la route est longue et difficile....
Boca

Guérison du trouble borderline...

#4 Posté le par Psyki

Bonjour,

Je ne suis pas psy mais je suis de l'avis de Karine.

Un trouble psy surtout un trouble comme le trouble borderline (considéré comme un trouble "structurel" avec causes génétiques et acquises) ne se "guérit" pas comme on "guérit" une angine.

Ca se traite et ce n'est déjà pas facile car c'est une conjonction de traitements qui dépend des cas (car je pense qu'il n'y a pas un trouble borderline mais autant qu'il y a de personnes même s'il y a des grandes "familles").

Il paraît nécessaire d'avoir une psychothérapie mais encore faut-il savoir quel type de psychothérapie, avoir une relation de confiance avec le psychothérapeute, sachant que le trouble "perturbe" cette relation (ce qui fait que des psys refusent de prendre en charge de tels patients, surtout qu'il y a souvent passages à l'acte violents).
Il y a des grands débats, beaucoup disent que la psychanalyse n'est pas adaptée car elle peut entraîner une régression.
Il semble que les TCC voire la DBT américaine soient les plus efficaces.
Bref, c'est compliqué.

Quant aux psychotropes, c'est compliqué. Beaucoup prescrivent des antidépresseurs car "on dit" que c'est lié à un déficit de sérotonine.
Mais comme il y a aussi souvent de l'angoisse, "on colle" un anxiolytique.
Et histoire de calmer les éventuelles épisodes psychotiques transitoires (de la déréalisation aux hallucinations réversibles), on ajoute un antipsychotique.
Et pour peu que la variations émotionnelles soient violentes, un thymorégulateurs...

Bonjour le cocktail sachant qu'on réagit plus ou moins différemment aux médocs, qu'ils ont des effets secondaires, qu'on n'est pas sûr de leur efficacité et surtout qu'aucun a été mis sur le marché pour cibler le trouble borderline.

Tout ça pour dire que je pense que c'est un trouble dont on peut atténuer les symptômes avec une thérapie adéquate, des médocs (avec ma réserve au dessus), du temps, des efforts etc etc...
Il paraît que le trouble s'atténue "tout seul" avec le temps vers la quarantaine.

On essaie de changer ce qu'on peut arriver à changer et on "fait avec" avec le reste pour espérer vivre le plus "correctement" possible.

La route est longue. Courage !!

Psyki

Message #3

#3 Posté le par karine3
sa ne se guérie pas mais sa se traite

Borderline

#2 Posté le par fanou57
Bonsoir,
Moi aussi, depuis toujours (même jeune enfant déjà), je savais que quelque chose chez moi était différent des autres. Depuis de longues années je cherche ce qui ne va pas ... jusqu'à récemment où je suis tombée sur des sujets et des diagnostiques concernant le trouble borderline. Pour moi, ça a été une REVELATION, enfin un mot sur mes états indescriptibles et incompréhensibles par mon entourage et par moi-même d'ailleurs !
De suite, j'en ai parlé à mon psy qui n'a pas voulu confirmer mon "auto-diagnostique" tout de suite, mais nous allons chercher dans cette direction et, rien qu'à cette idée, je me sens soulagée.
Même si je ne "guerri" pas, au moins, je sais que d'autres comme moi existent et si je fais ou pense des choses "tordues" ce n'est pas entièrement de ma faute, c'est parce que je souffre de cet état ...
Alors, je n'ai pas de réponse à savoir si on peut guerrir ou non, mais en parler, je crois, est déjà une aide.
Bon courage à tous les malades de leurs émotions. :)

bordeline ca ce guérit tu??

#1 Posté le par mini-bleu
salut moi je suis tout comme plusieur personne quelqu'un qui as un trouble de personnalité limite et bon comme tout le monde je me suis souvent demandé si on pouvais vraiment en guérir et celon moi la réponce est oui. Je ne dit pas que ca ce fais comme sa en claquant des doights mais je crois qu'avec beaucoup de travail sur nous, un bon suivi et un traitement efficace on peut arriver à être bien ou guérit. C'est sure que quelque part il reste toujours des petits trait de bordeline en nous mais ils peuvent être moins présent quand on les reconnais et qu'on veut vraiment s'en sortir. Pour ma part j'ai 20 ans et je suis diagnostiqué depuis un ans et il y a encore beaucoups de chose a trvailler mais je me dit que si une personne diabétique réussi a vivre toute sa vie avec sa maladie je peut moi aussi le faire bien sure c deux chose différente mais quand on n'y pence tout est possible. être bordeline celon moi c comme etre en dépression on peut s'en sortir mais ca ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de petite rechute de temps en temps.