besoin d'info!

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besoin d'info!

#0 Posté le par demoiselle22

Bonjour,

J'ai besoin d'un peu d'information... venant d'une famille qui ne boit pratiquement jamais d'alcool je me demande si je suis un peu paranoiaque vis a vis la consommation de mon conjoint

à quel point est-ce que la consommation de boisson est "trop" grande?
lui il prend souvent de la bierre (il ne se soule pas nécéssairement mais va boire tant qu'il va avoir de l'alcool dans la maison... donc si pas beaucoup d'alcool il ne se soulera pas...)

il dit qu'il n'a pas de problème parce qu'il peut arreter quand il veut...
j'aimerais savoir qu'est-ce qui détermine si vous êtes alcoolique ou non...

merci!

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Re: besoin d'info!

#11 Posté le par Poulou

Bonjour,

J'ai besoin d'un peu d'information... venant d'une famille qui ne boit pratiquement jamais d'alcool je me demande si je suis un peu paranoiaque vis a vis la consommation de mon conjoint

à quel point est-ce que la consommation de boisson est "trop" grande?
lui il prend souvent de la bierre (il ne se soule pas nécéssairement mais va boire tant qu'il va avoir de l'alcool dans la maison... donc si pas beaucoup d'alcool il ne se soulera pas...)

il dit qu'il n'a pas de problème parce qu'il peut arreter quand il veut...
j'aimerais savoir qu'est-ce qui détermine si vous êtes alcoolique ou non...

merci!

Bonsoir

Je pense que la consommation d'alcool peut être considérée comme "trop" (grande, importante, matière à disputes, à violence, à maltraitance, à oubli etc...), à partir du moment où elle pose un problème soit à celui qui la pratique, soit à celui qui vit avec celui qui boit.

Si l'alcoolisation de votre conjoint ne vous pose aucun problème dans votre vie de couple, je pense que vous n'avez pas à vous poser de questions, Demoiselle...

Par contre, si son alcoolisation -peu importe la quantité qu'il boit, l'alcoolsme n'est pas une question de quantité d'alcool absorbée mais de maladie psychique, de dépendance-, vous pose un problème "à vous", dans votre vie de couple, alors, là, en effet, je pense que vous pouvez vous poser des questions non pas concernant votre conjoint, mais concernant votre vie à vous, ce que vous voulez en faire, comment vous voulez la vivre, quelle est votre conception du bonheur etc...
A ce moment là, une thérapie peut vous aider à y voir clair et à vous libérer de votre problème.

Par contre, tant que l'alcoolisation de votre conjoint ne lui pose aucun problème à lui, je ne pense pas qu'on ait à parler d'alcoolisme.

Pour citer deux cas différents qui m'ont touchée de trés prés :

Mon père aimait bien "boire son petit coup" comme on dit; Il aimait aller jouer à la pétanque, à la belote et boire l'apéritif avec ses copains aprés la partie; A la maison, il buvait du vin en mangeant...Il aimait rire et plaisanter, ma mère était tout l'inverse, elle n'aimait que gagner de l'argent et travailler dur.
L'alcool ne semblait pas poser de problème à mon père moralement.
Par contre, il avait un énorme problème avec sa mère et avec son épouse (ma mère), qui étaient deux femmes castratrices, toujours prêtes à le dévaloriser, à lui faire des reproches etc...
Pour mon père, ces deux femmes de sa vie représentaient plus de problèmes que l'alcool qu'il buvait.

Le deuxième exemple, c'est moi.
Je ne buvais pas du tout comme mon père : Je n'aimais pas particulièrement l'alcool.
Par contre je recherchais l'ivresse qu'il procurait; J'avais besoin de cette ivresse pour vivre la vie que je vivais et qui ne me convenait pas du tout, pour anesthésier certaines souffrances, peurs, hontes et culpabilités.
Je souffrais d'avoir besoin de m'alcooliser pour vivre.
L'alcool était un véritable problème pour moi, en même temps qu'une "aide", jusqu'à un certain point de non retour que j'ai atteint à l'âge de 36 ans, où j'en ai eu marre d'en avoir marre, où j'ai accepté ma maladie alcoolique (peu importe les quantités absorbées, ma maladie alcoolique était une maladie mentale, puisque je ne savais pas vivre sans m'alcooliser) et où j'ai décidé de la soigner.

Mais tant que l'alcool ne pose aucun problème ni aux uns, ni aux autres, je ne pense pas qu'on puisse parler d'alcoolisme ou de maladie de co-dépendance (maladie des conjoints d'alcooliques).

Bien à vous

Poulou

l'alcoolisme n'est rien de profond

#10 Posté le par -matt-
Moi je crois que boire de l'alcool ne change en rien la personne en té,en que tel mais si elle devient le centre de sa vie ca peut etre dangereux, car il faut avant tous avoir du plaisir sans alcool, si tu as du plaisir et tu prend quelque peu d'alcool pour que ce soit plus plaisant pas de probleme, car la personne change (agressivité, déprimé, lâche, etc.) quand la boisson est plus plaisant que le plaisir naturel (snow board, escalade, cinéma, etc.). Ou la personne peut associer ,faire du "snow bord" en buvant de l'alcool ou la société aime bien voir = quand ont va dans un bar il faut prendre une biere.

Le pourquoi ....

#9 Posté le par jonna

Allo,

L'acool, la drogue, l'anorexie, la compulsion etc............. se sont toutes des maladies de mal être , le mal de l'Ame , il faut soigner notre ame , en prendre soin , elle a ete tres blessée pour diverses raisons et quelque soit la raison le resultat est le meme . J'ai appris pourquoi des gens s'en sortait et d'autres pas ( dans une conference ) les gens qui s'en sorte n'ont pas l'esprit vengeur , ces gens ne chechent pas a se venger du passé,(il faut pardonner ) ca veut pas dire que l'On a pas de peine.La personne ne vit pas dans le passé ( cé la faute de ma mere , cé la faute de lui etc..........) il ne fais pas la victime il se prends en main et la conferenciere disait que de chercher a savoir POURQUOI tel chose , ca ne donne rien, si tu as ete abusé et tu veux savoir pourquoi ? pourquoi c'est arrivé a toi, , personne ne peut te repondre mais si tu cherches cé quoi la blessures ex: famille disfonctionnelle , abus etc..... ben ca va t'adier a comprendre pourquoi tu souffres et tu continue de l'avant en travaillant sur toi pas sur les autres, j'espere que je suis pas trop confuse de la maniere que je vous explique ca! ceux qui vivent avec plein de rancoeur, de vengance et se sente tjs victime de s'en sorte pas , voila!

JOnna

Message #8

#8 Posté le par libllule37th
Il est vrai que l'alcool n'apporte rien de positif dans la réalité. Car pour un malade de l'alcool, cela permet à certain de pouvoir vaincre leur timidité, de se voir plus fort que tout, effacé leur erreur..... Mais quand la réalité revient et que le malade n'est pas assez fort pour ne pas écouter son corps qui réclame une dose, il reprend 1 verre, puis 1 autre.... Apprendre à ne pas prendre le 1 verre est difficile pour eux car pendant un temps, il est persuadait qu'il peut contrôler sa consommation. Mais en réalité, il a rechuté au grand désespoir de sa famille souvent. C'est un combat permanent pour lui et ceux qui l'aime.
Voilà Eldodo, ce que je peux te dire par expérience de vivre avec un malde de l'alcool. Par chance il existe des associations comme les AA pour les malades de l'alcool et des Al-Anon pour les conjoints, enfants ou parents de malade de l'alcool : ces 2 associations permettent de nous aider à progresser chaque jour dans ce combat.

Message #7

#7 Posté le par eldodo

Bonsoir Libllule37th,

Voila une bonne réponse, faut il encore que le malade de l'alcool en prenne conscience.

C'est ce que l'on appele la première étape chez les AA, il s'agit de «reconnaître son impuissance face à l'alcool», autrement dit reconnaître que l'on ne contrôle plus ce que l'on boit.

Je ne consomme presque jamais d'alcool, et c'est toujours à petite quantité, j'ai peur de cette mauvaise habitude, j'ai vu trop de gens brisé leur vie autour de moi avec ça, je ne vois pas ce que ça apporte de toute façon, juste des problèmes à mon avis.

El dodo

Re: besoin d'info!

#6 Posté le par berje27

Message d'un alcoolique en rétablissement. Je sais pas quelle âge as ton conjoint. Moi je buvait presque touts les jours. Résultats, divorce, perte d'emploi, consommation de drogues . Pour finir ou ? seul, sans travail , sans un sous et à prendre des anti dépresseurs. Une personne comme moi se croyait invinsible devant l'alcool. Je buvait pour m'amuser et n'avait aucun problème. Bien qu dans ma vie je n'ai jamais commis d'acte criminel ni jamais perdu mon permis de conduire, j'ai fait plusieurs choses blessantes à mes enfants et à ma famille. L'alcool c'est une drogue et ne doit pas être prise à la légère. Les raisons pour consommer tu en veut, relaxer, s'amuser, quand on as de la peine, quand on est joyeux, nouveaux travail(promotion) , perte de travail (démotion), il pleut, il fait beau, il neige , j'écoute le hockey, cé plate y as la grève au hockey ect.

En dernier j'avait plus d'amis ou presque plus, je buvait, fumait du pot et terminait seul à la maison en buvant soit bières, vins ou alcool (coganc,gin) Sans travail et sans revenus je réussisait même à dépenser juste en alcool quotidienement entre 40$ et 100$ par jour.

les autres dépendances relative à ca y en as , danseuses nues, machine à poker ect.
Résumé: Un alcoolique est un malade qui ne le sait pas et qui ne l'admet pas. C'est une maldie qui se rétablis de jour en jour et une journée à la foi comme je fait maintenant.

Message #5

#5 Posté le par jonna
Allo,
Je suis alcoolique toxicomane , j'ai commence a boire a l'age de 12 a,s et ca fait 16 ans que je suis sobre. Je peux te dire qu'il y a plusieurs sortes d'alccolisme , celui qui boit que les w-e , celui qui boit tant qu'il y en a , celui qui voit son verre a moitié vide au lieu de le voir a moité plein. Je crois qu'une personne qui dit qu'elle peut arreter comme elle veut prouve deja qu'elle peut avoir des problemes avec la consommation.Une personne qui boit socialement vne va boire que 2 ou 3 consommatins MAXIMUM et souvent il va en rester dans le verre. l'Allcolisme peut prendre bc 'Années avant qu'elle cause des torts. Moi, je me souviens que quand je consommais c,etait surtout pour ne pas sentir la douleur au fond de moi mais a cette epoque je le savais pas .Je crois que l'idée de jaser avec ton conjoint est une bonne idée et si vous vous chicaner a cause de ca ben c'est deja une reponse. L'accol detruit quand on abuse .
jonna
jonna

Message #4

#4 Posté le par libllule37th

Bonjour,

Personnellement, j'ai su que j'étais alcoolique lorsque j'ai réalisé que ma consommation fesait du tort à mon entourage.

Voilà 10 ans depuis ma thérapie...et je sort tout juste du rechute de 5 mois.

bon courage

Voila une bonne réponse, faut il encore que le malade de l'alcool en prenne conscience.

Message #3

#3 Posté le par encore

Bonjour,

Personnellement, j'ai su que j'étais alcoolique lorsque j'ai réalisé que ma consommation fesait du tort à mon entourage.

Voilà 10 ans depuis ma thérapie...et je sort tout juste du rechute de 5 mois.

bon courage

Message #2

#2 Posté le par libllule37th

Chére amie

Une personne est malade de l'alcool a partir du moment où elle a un besoin de prendre de l'alccol.

Courage

Message #1

#1 Posté le par Isabelledu

Bonjour demoiselle 22. Ton message m'interpelle, car je vis la même chose que toi. Maintenant ça bien, mais ce fut presque un cauchemard pendant 6 ans. Je suis avec mon conjoint depuis 7 ans. Il vient d'une famille où il est normal de prendre une bière tout le week-end, alors que moi je viens d'une famille où on prend une bière à Noël, et encore... Alors imagine les conflits. Sauf qu'au delà des conflits, je me suis aperçu que mon conjoint avait un réel problème de boisson. Après plusieurs années de disputes, de conflit et de discussions, il a maintenant compris mes sentiments et réalise que quelque chose cloche dans sa consommation. Comme toi demoiselle 22, mon conjoint, tant qu'il y en a il va en prendre. Maintenant ça va mieux, il est capable de se contrôler, mais il arrive encore quelque fois des dérapages. Ces périodes sont pour moi de vrais cauchemards, mais heureusement, ils sont de plus en plus rare.

Alors tout ce que je peux te dire, c'est de discuter avec ton conjoint, peut-être devrait-il faire une réflexion sur sa consommation, et à toi aussi de voir ce que tu est prête à endurer, et jusqu'où tu est prête à tolérer.

Bonne chance