TOC ou autre chose ? Quelqu'un comme moi ?

Publié le

Premier message

TOC ou autre chose ? Quelqu'un comme moi ?

#0 Posté le par paull

Je sais que ma peur de la contamination est du TOC, mais, est-ce que le dédain et la peur des malformations, comme je le vie, est un TOC, une façon de sentir les choses ou autre ? Est-ce que quelqu'un vis comme moi ou s'est déja sorti d'un état pareil ?

Je veux aborder principalement, ici, le sujet de ma peur et de mon dédain des malformations pour ne pas diluer le sujet avec ma peur de la contamination que je décris, tout de même, pour mieux décrire l'ensemble de ce que je vis.

Je souffrirais de TOC (trouble obsessionnel compulsif) :
Je ne fais pas l’usage de pensés "magiques" qui atténuent, dit-on, chez certaines personnes ayant le TOC, l'intensité de leur anxiété ; Je n'ai pratiquement pas de repos.

Mon obsession la plus handicapante :
Je suis constamment à la recherche d'anomalies physiques (malformations internes ou externes) ou mentales chez toutes personnes incluant ma famille ainsi que moi-même. Lorsque je suis en contact avec une personne, je vérifie si celle-ci, quelqu'un de sa famille proche ou éloignée voir même un ancêtre n'a pas de tâches de naissance, de tâches de vin, d'angiomes, un bec de lièvre (une fissure labiale), des disproportions des membres, des maladies mentales, des manques au niveau de certaines habilitées physiques ou intellectuels, etc. Malheureusement, il m'arrive presque qu'immanquablement de trouver quelque chose qui me fait paniquer, me dégoutte, me fait penser que cette personne n'est pas normale et qu'elle ne devrait pas exister. Avant même d'avoir trouvé quelque chose "d'incongrue" chez quelqu'un, la peur et le dédains d'une anomalie potentielle m'empêchent de goutter librement aux plaisirs espérés...

Il faut prendre note que si une personne devenait invalide ou défigurée à la suite d'un accident, il n'y aurait aucun changement dans mes considérations pour celle-ci.

Je réussis parfois à sortir quelque peu de mon isolement mais je mets fin aux nouvelles relaterions amicales ou amoureuses en progression à cause de ces obsessions. Je n'aime pas blesser en exposant, par exemple, les raisons de mon éloignement envers quelqu'un mais je le fais tout de même n'aimant pas sembler être indifférent (ce qui n'est presque jamais le cas) sans expliquer le pourquoi de mon comportement.

Crainte de contamination (Assez bien contrôlée depuis quelque temps) :
J'ai aussi peur d'attraper des maladies. Aussitôt que j'ai le moindre bouton ou la plus petite coupure je deviens très angoissé de crainte d'être contaminé si on touchait à celles-ci. J'ai peur qu'on me postillonne dessus et, la plupart du temps, qu'on me touche (avec les mains ou avec les vêtements) même si je n'ai aucune blessure. JIl m'arrive aussi de craindre de respirer le même air que qu'autrui. Je ne crois pas avoir peur de mourir. J'ai surtout peur de perdre mon autonomie physique et/ou de devenir indésirable.

Culpabilité :
Je ne suis pas fier d'avoir le genre de pensés obsessionnelles que je décris ici (malgré le fait que je devrais être compréhensible envers moi-même, j'en ressens une intense culpabilité). À supposer que je crée une secte à la Hitler (ce qui ne fait aucunement partie de mes désirs), je serais la première personne à supprimer. Je ne pourrais donc plus faire subir le rejet à personne.

Isolement (suicide) :
Je vis dans un isolement qui m'est insupportable. Je voudrais me suicider mais j'ai peur d’échouer et d'empirer ma situation. Pendant certains moments d'angoisses ou de paniques, je voudrais me faire tuer par quelqu'un qui s'assurerait de ma mort.

Amélioration et espoire :
Me sentant obligé de vivre (ayant décidé, presque malgré moi, de ne pas me tuer), j'essaie d'améliorer mon cas, de m'ouvrir aux personnes qui m'entourent (en essayant de ne regarder que la beauté de leur « coeur ») et de m'amuser le plus possible. Je réussis, bien que très rarement, à aller chercher quelques joies avant de retourner dans mes tortures...

Messages récents

Oui, mugo10

#6 Posté le par paull
Oui, mugo10… En attendant, d’avoir les thérapies et médication, il me faut trouver des moyens de calmer ma détresse… Il n’est pas facile de faire des démarches quand on doit se battre pour manger, dormir et supporter la vie qui pèse lourd… Ayant éloigné beaucoup de personnes, je suis quasiment seul, sinon seul pour survivre…

Oh...

#5 Posté le par paull
Latifah, j’ai lu d’autres messages que vous avez écrit sur ce site et ceux-ci me laissent croire que vous n’êtes pas que colère. Il vous manque peut-être certaines données. Je n’ai pas l’énergie de vous expliquer, quel a été mon chemin jusqu'à maintenant…

Re: TOC ou autre chose ? Quelqu'un comme moi ?

#4 Posté le par mugo10

ca se guérit ,tu dois en parler à ton médecin qui va te référer à un psychiatre .je sais que ça peut etre paralysant ,j'ai vécu de la ruminations obsessionnelet la seule chose qui a réussi à arreter la pensée obsessionnel et de la médication apres 20 ans de souffrance enfin j'ai pu revivre dans la réalité car le toc est dans notre imaginaire cest une maladie .consulte et tu ne le regretteras pas car un jour toute tes fuites ne feront plus aucun effet et tu ter retrouveras seule et fou si tu ne fais rien pour t en sortir .bonne chance . :)

Je sais que ma peur de la contamination est du TOC, mais, est-ce que le dédain et la peur des malformations, comme je le vie, est un TOC, une façon de sentir les choses ou autre ? Est-ce que quelqu'un vis comme moi ou s'est déja sorti d'un état pareil ?

Je veux aborder principalement, ici, le sujet de ma peur et de mon dédain des malformations pour ne pas diluer le sujet avec ma peur de la contamination que je décris, tout de même, pour mieux décrire l'ensemble de ce que je vis.

Je souffrirais de TOC (trouble obsessionnel compulsif) :
Je ne fais pas l’usage de pensés "magiques" qui atténuent, dit-on, chez certaines personnes ayant le TOC, l'intensité de leur anxiété ; Je n'ai pratiquement pas de repos.

Mon obsession la plus handicapante :
Je suis constamment à la recherche d'anomalies physiques (malformations internes ou externes) ou mentales chez toutes personnes incluant ma famille ainsi que moi-même. Lorsque je suis en contact avec une personne, je vérifie si celle-ci, quelqu'un de sa famille proche ou éloignée voir même un ancêtre n'a pas de tâches de naissance, de tâches de vin, d'angiomes, un bec de lièvre (une fissure labiale), des disproportions des membres, des maladies mentales, des manques au niveau de certaines habilitées physiques ou intellectuels, etc. Malheureusement, il m'arrive presque qu'immanquablement de trouver quelque chose qui me fait paniquer, me dégoutte, me fait penser que cette personne n'est pas normale et qu'elle ne devrait pas exister. Avant même d'avoir trouvé quelque chose "d'incongrue" chez quelqu'un, la peur et le dédains d'une anomalie potentielle m'empêchent de goutter librement aux plaisirs espérés...

Il faut prendre note que si une personne devenait invalide ou défigurée à la suite d'un accident, il n'y aurait aucun changement dans mes considérations pour celle-ci.

Je réussis parfois à sortir quelque peu de mon isolement mais je mets fin aux nouvelles relaterions amicales ou amoureuses en progression à cause de ces obsessions. Je n'aime pas blesser en exposant, par exemple, les raisons de mon éloignement envers quelqu'un mais je le fais tout de même n'aimant pas sembler être indifférent (ce qui n'est presque jamais le cas) sans expliquer le pourquoi de mon comportement.

Crainte de contamination (Assez bien contrôlée depuis quelque temps) :
J'ai aussi peur d'attraper des maladies. Aussitôt que j'ai le moindre bouton ou la plus petite coupure je deviens très angoissé de crainte d'être contaminé si on touchait à celles-ci. J'ai peur qu'on me postillonne dessus et, la plupart du temps, qu'on me touche (avec les mains ou avec les vêtements) même si je n'ai aucune blessure. JIl m'arrive aussi de craindre de respirer le même air que qu'autrui. Je ne crois pas avoir peur de mourir. J'ai surtout peur de perdre mon autonomie physique et/ou de devenir indésirable.

Culpabilité :
Je ne suis pas fier d'avoir le genre de pensés obsessionnelles que je décris ici (malgré le fait que je devrais être compréhensible envers moi-même, j'en ressens une intense culpabilité). À supposer que je crée une secte à la Hitler (ce qui ne fait aucunement partie de mes désirs), je serais la première personne à supprimer. Je ne pourrais donc plus faire subir le rejet à personne.

Isolement (suicide) :
Je vis dans un isolement qui m'est insupportable. Je voudrais me suicider mais j'ai peur d’échouer et d'empirer ma situation. Pendant certains moments d'angoisses ou de paniques, je voudrais me faire tuer par quelqu'un qui s'assurerait de ma mort.

Amélioration et espoire :
Me sentant obligé de vivre (ayant décidé, presque malgré moi, de ne pas me tuer), j'essaie d'améliorer mon cas, de m'ouvrir aux personnes qui m'entourent (en essayant de ne regarder que la beauté de leur « coeur ») et de m'amuser le plus possible. Je réussis, bien que très rarement, à aller chercher quelques joies avant de retourner dans mes tortures...

Message #3

#3 Posté le par Latifah

C est de la folie, faites vous soigner.Et quand vous regardez votre merde par exemple ,ou les dechets qui sortent de votre propre corps ,ca ne vous degoute pas?
Et quand vous serez vieilles ,ridées,malades ,vomissant et chiant sur vous,vous allez faire comment?
On a tous des petites phobies ,tout le monde en a c est sur et certain,moi par exemple je ne supporte pas les gens sales qui sentent mauvais ou qui toussent et qui ensuite tiennent la barre de fer dans le metro.C est normal.Mais je nen fait pas un plat,ils ont le droit d exister.

Et si vos propres enfants naissent avec des malformations physiques? et lorseque vos enfants( si un jour un mek a l audace de vous frequenter jusqu a vous donner des enfants) se blesseront,s ouvriront qqpart,une grosse plaie qui necessitera des point de souture,avec du sang et du pus partout?

j ai deja gueri qqun du toc en lui montrant le ridicule de ses phobies et de ses troubles obsessionels et en le forcant a les affronter.Vous vous creer des problemes additionnels,affronter vos phobies ne vous tueront pas,je suis sure que ca vous rendra plus fortes.
Désolée ma cruauté, mais je trouve les patients tocés completement ridicules avec leurs innombrables rituels et habitudes.Reveillez vous,vous aussi vous etes degoutantes par moments,c est ca qui fait de vous ce que vous etes,des etres humains.
bye

Bonjour Eve-r,

#2 Posté le par paull

Je suis surpris d’avoir un message… Merci.

Pour être certain, les gens que tu as rencontrés avaient les phobies des malformations ou quelque chose du genre ou seulement une peur des microbes ou de la contamination ?

On m’a dit qu’à l’âge de trois ans, je faisais des crises si on mettait le pied dans la salle de bain avant d’allumer la lumière. Moi, je me souviens qu’à partir de 7 ans environ, j’avais peur que ma sœur me touche parce qu’elle avait eux des poux. À 10 ans, je ne voulais plus qu’on touche à ma nourriture. J’ai toujours eu un certain dédain quand je voyais des personnes avec des anomalies physiques ou mentales, mais cela ne me donnait pas envie de me tuer.

Je viens de demander à ma sœur de dire à ses enfants (7 charmants enfants) de ne plus me contacter. Une d’en eux a une malformation artériovasculaire à la joue (je l’ai su, il y a une journée environ). Je ne veux pas la blesser, surtout que cette jeune fille est très sensible, et je ne peux pas me supporter, la rejetant… J’ai demandé aussi à ma sœur de ne plus me contacter à moins d’avoir besoin d’aide. Le fait de ne plus avoir de contact avec eux me calme un peu mais quand je vois de jeunes fille dans la rue me fais mal à l’idée de savoir que ma nièce vie avec une malformation depuis l’âge de 4 ans.

Message #1

#1 Posté le par Eve-r
Salut paull,
je ne vis pas ce que tu décris mais j'ai rencontré des gens avec de telles phobies. Pour essayer de t'aider il me faut un minimum d'infos ? Quand est-ce que cela a commencé pour toi ?