demande d'avis sur ces troubles-ci

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demande d'avis sur ces troubles-ci

#0 Posté le par dawa

Bonjour à tous.

J'ai 37 ans, homme Européen marié depuis 4 ans à une femme que je connais depuis 14 ans.

Je vous situe vite mon enfance : père (qui n'est pas mon géniteur ma mère me l'a appris assez tôt) alcoolique, mère depressive, tabaco-dependante, et aux médicaments aussi - je ne connais pas le terme - malgré tout enfance pleine d'amour, pas beaucoup de revenus au foyer, mais jamais en manque de rien. Père alcoolique, mais absolument non-violent ni physiquement ni autrement. Mère avec plein de défauts, mais bourrée d'amour pour son enfant, et son environnement.

Scolarité parfaite jusqu'en seconde, où j'ai commencé à fumer du cannabis. Je n'ai jamais arrété sauf une pause de trois semaines à l'armée, sinon je fumait depuis 15 ans à peu pres 25 grammes de cannabis, et 25 cigarettes/jour.

J'ai perdu mes deux parents (mère décédée à l'hopital, où elle devait passer des examens cliniques, elle n'est jamais ressortie ... ) à huit mois d'intervales (le père s'est laissé mourir, il a fait jaunisse, suivi d'un cancer généralisé). J'ai eu du mal à passer le cap, mais j'avoue sans honte que sans ma compagne j'aurai peut être totalement sombré.

Bref, je me suis relevé de ça, et quelques temps apres j'ai décidé d'arreter de fumer la cigarette. Comme conséquence directe, j'ai accrus ma consommation de cannabis : 10 joints/jour. Mais pas de clopes.

A partir de ce moment là (je crois que ça correspond mais je n'en suis pas sûr) j'ai commencé à angoisser pas mal. J'ai commencé à m'apercevoir que j'étais totalement "creux", que je n'apportais rien à mon épouse (pas d'enfant, pas de maison à nous, refus des congés en commun, soirée chacun dans son coin, tout est revenu d'un coup) que mon travail n'était là que pour subvenir au besoin du foyer, que mes amis étaient tous partis (et qu'ils avaient bien fait), que les gens qui pensaient que j'étais "un véritable roc dans la tempête" se trompaient du tout au tout, qu'en fait j'étais faible, etc ...

Un autre "trait" de personnalité : lorsque par inadvertance je heurte quelqu'un, dans sa psychée, ou physiquement, je me confond en excuses, j'ai la nette impression d'avoir tres tres tres mal agi, je fais une fixation sur le fait que la personne en face qui a subit le préjudice me pardonne TOTALEMENT, donc je me reconfond en excuses, je tente de rapporter le maximum de confort ... Normal comme comportement d'aire dans ce cas là, mais pour moi ça prend des proportions enormes : il me FAUT le pardon de l'autre, sinon j'ai l'impression d'une "cassure" dans ma tête, l'impression que ça va me poursuivre à vie ce "manque de pardon" ... :/

Je ne veux pas d'enfant non plus : je dis toujours (je le pense même si je pense que je suis malade je pense que j'ai "un peu" raison) que mettre un enfant au monde dans notre société actuelle c'est commettre un meurtre. La planete part en vrille, notre société va eclater, et rien de bon n'est prévu dans l'avenir proche il me semble non ? Donc à quoi bon faire souffrir un enfant ? (je sais que mon raisonnement est incoherent, si je parle ici c'est à ce propos ...)

Pour faire bref : je pense que je suis borderline, personnalité limite à tendance dépendante. Pour fuir les causes de "déclarations" de cette maladie, ce fut facile jusqu'à maintenant, et je sais pourquoi.

Premierement le cannabis : ça me detend, ça me calme, je pense qu'il a pris un rôle d'antidepresseurs ou d'anxiolitiques ... Sans le cannabis et ses effets calmants, je crois que je serai angoissé, colereux, colerique, innabordable en société, pas suicidaire (mais je n'en sais rien ... puisque toujours "calmé" par cette substance).

Deuxiemement, ma manière sociale de me proteger : j'ai fais le vide autour de mon couple, des amis j'en ai mais on ne se vois que tres rarement, personne ne vient sonner à la maison pour juste "discuter" ... bref ... Je crois que ça se nomme le "déni" de contacts : sans contact, pas de facteurs de disputes, de conflits, ou même d'amour et d'amitié à partager (c'est tellement dur lorsqu'on ne va plus ressentir cet amour, qu'on prefere ne pas aimer, et ne pas être aimé).

Troisiemement : mon épouse. C'est un coeur d'or, elle n'a pas de rpix. Je sais que j'idéalise, mais en terme plus "mathématique" elle m'annule. En me passant tout. Je fume le cannabis ? pas grave à ses yeux, elle m'a toujours vu fort, puissant, trop bien pour elle etc ... Pas d'enfant ? ça lui a arraché le coeur et le ventre, mais elle a refusé d'en porter, car son époux (j'ai envie de marque "son lâche, son co***rd d'époux) n'en voulait pas. Pas de congés communs ou de vacances à l'etranger ? Elle a pesté, elle a ralé ... mais on n'est jamais partis ...

Bref, j'ai rencontré la pire personne pour ma maladie, et la meilleure personne pour la camoufler, presque j'ai envie de dire "pour la guérir".

Parce qu'avec mon épouse, c'est (c'était .. je suis en phase de decouvrir cette maladie chez moi .. donc ça va moins bien) la totale harmonie (vu qu'elle se plie a tout .... normal, pas d'ombres dans le couple ... vous commencez à voir le tableau je pense). Avec elle, je ne ressent pas trop l'envie de fumer, et même si c'est le cas je sais qu'elle ne me juge pas (ou plus ...). On est mariés depuis 4 ans et pas l'ombre d'un ecueil ... jusqu'à ces temps ci ...

Le facteur déclanchant je ne le connais pas encore, mais je crois qu'il est lié au fait d'avoir toujours comblé ce "vide" que j'ai par l'absence d'émotions fortes, et l'absence de prises de résponsabilités sur des sujets importants, et que là ça commence à se voir (que je ne me responsabilise pas, j'entend). 37 ans, 4 ans de vie maritale, et pas de lune de miel, pas d'enfant, pas de vacances en commun. je passais jusqu'il y a 4 jours toutes mes soirées dans une piece, à fumer et à jouer à un jeu video "en temps réel" avec d'autres personnes.

Sur ce jeu, j'ai rencontré une femme de 32 ans mariée, un enfant de trois ans, et vivant à 2h00 de train de chez moi. On a joué une année en commun, à peu pres entre trois et six (je sais ... j'ai dormi ...) heures/jours. Puis un jour on a décidé de se rencontrer (j'étais marié, heureux, elle aussi ... on n'avait pas d'arriere-pensée) et ce fut une journée formidable, où on s'est vraiment decouvert plein de trucs en commun. Bref le courant passait. En rentrant le soir à la maison, j'était vachement heureux d'avoir trouvé une "super compagne" de jeu, et surtout une femme équilibrée, qui m'apportait pas mal de joies, et d'amitié.

Je ne sais pas pourquoi (j'arrive pas à analiser cette phase ..) mais j'ai stoppé le jeu, sans autre forme de proces. Je sais rien que cet acte si "incisif" aurait du eveillé une quelconque alerte ou crainte chez moi, mais non ... Bref : je stoppe le jeu.

Puis j'ai un accident du travail (rupture du tendon de l'épaule) qui m'immobilise à la maison pendant 4 longs mois. Rien de plus simple que de reprendre ce jeu, donc. Ce que je fais. Elle ne joue plus, elle ....

Donc je continue, je surmonte mon accident du travail (ça va tres bien depuis) mais je continue à jouer. Et là PAF : elle réapparait.

Le courant repasse de suite, j'ai eu chaud au coeur (et peur aussi) lorsque je l'ai vu rejouer. Mais ça allait. En fait ça n'allait pas, mais de son côté. Sa mère est en phase terminale d'un cancer, son couple bat de l'aile ... Bref : je developpe un enorme sentiment de protection pour elle et sa fille de trois ans. Au point de penser (même encore là pendant que je tappe) que c'est de l'amour. Je lui en fait part de suite, en esperant quelque part que ça "brise" ce contact si attirant pour moi, mais non : elle accepte mes allusions, les cautionne !! Elle m'avoue qu'elle m'aime, qu'elle est prete à tout lacher pour venir me rejoindre, qu'elle sait que je suis en couple heureux, qu'elle ne se pardonne pas de m'avouer son amour .... le mega grand jeu !!

Submergé par tant d'emotions (le fait de savoir qu'elle a besoin d'aide, mon impossibilité immédiate de l'aider, le fait que je sois heureux en couple, etc ...) me font sombrer, totalement, pendant dix jours à peu pret, dans une depression totale (10 kilos de perdu, je suis magnifiquement mince XD) que je tente de compenser en fumant encore plus ... Mais hélas en m'eloignant de mon épouse. Tous les soirs, je les passait à la guetter dans ce jeu, pour qu'on se parle, pour que je la rassure. mais à force de souffler le chaud et le froid, j'ai craqué : j'ai stoppé net le jeu.

Elle m'a appellé, me faisant comprendre qu'elle comprennait, etc .. mais qu'elle tenait à ce qu'on se voient pour mettre pleins de choses au clair : notre maniere de continuer, ou de stopper, bref ....

Je n'ai pas repris le jeu ... J'ai toujours "un peu" cette fille dans la tête. mais en même temps, tout ça a fait que je me suis en quelque sorte "reveillé".

Je me suis aperçu qu'en étant "heureux en couplle" comme moi, il y avait un probleme si j'étais attiré par une autre femme à ce point. Et puis d'abord, comment qualifier le comportement d'un homme passant ces soirées sur un jeu video, avec son épouse dans la piece à côté, qui regarde la TV ? Et tout m'est remonté (ce que je decris au debut du post) : le fait que le canna m'aidait .. mais à quoi ? le fait que la "trop grande comprehension" de mon épouse contribuait à faire que ?? mais que quoi ? Que m'arrivait-il ?

Je fais des recherches sur quelques cas psy sur le Net, je tombe sur une premiere page sur les pervers narcissiques .... ERF !! je me reconnais en tout cas je reconnais certains traits entre la definition et moi..... Je me degoute sur le champs ... je continue à lire, et je m'aperçois que je ne suis pas pervers narcissique, puisque je n'utilise personne pour assouvir ma soif de pouvoir, je ne jouis pas de cet état.... Je verifie au passage que je ne corresponde pas à la catégorie des "martyrs", car j'ai toujours eu cette sensation de DEVOIR passer apres les autres. Là non plus, je ne me reconnais pas dans tous ces traits ....

Je tombe sur un page consacrée aux "bipolaires" ... là, j'ai un doute : je n'ai jamais eu de coléres, ni de phases d'euphorie .... mais peut-être est-ce du à la prise de cannabis ? ça me calmerai au point de cacher cet état ??

Mais le truc qui m'a fait non pas paniquer, mais de suite MIEUX RESPIRER, c'est lorsque j'ai lu tout ce qui concerne la personnalité limite, ou borderline .... J'ai la certitude d'être atteint par cette maladie ...

J'ai fait lire les pages à mon épouse : elle est pas convaincue, mais ebranlée ...

Pour sa part, elle me dit que tout ce que je fais, dis pense, est toujours bien fait, dit pensé ... ou elle est aveuglée par l'amour qu'elle me porte, ou de son côté elle a une trop forte dependance à moi, et à ce que je reclame.... je n'en sais rien.

Je compte en parler à mon medecin généraliste, il me connait que depuis trois ans à peu pres, ça tombe bien jamais je n'aurai avoué mon medecin de famille que je fume ...

Pourquoi venir ici ? Dans un premier temps, j'aimerai qu'on me confirme mon diagnostic. je sais que ce que je demande est impossible à faire, mais quand même ça m'aiderai que quelqu'un d'autre que mon épouse ou moi donnait son avis. N'ayez crainte, je ne suis pas du tout suicidaire, j'ai dejà accepté le fait d'être malade (je crois) et que je doive me soigner, en cessant de fumer le cannabis, premierement, et en comblant ce manque par des médicaments appropriés, et suivre une thérapie.

Ensuite, et dans l'immédiat, dois-je consulter apres mon généraliste un spychologue, un psychiatre, un psychotherapeute, ou un psychanaliste ? :/

Merci de vos avis, de vos conseils ... je tombe de tres haut, durant trente sept ans j'ai apparement "canalisé" ou on a canalisé pour moi une grave affliction, mais j'aimerai retrouver ma stabilité, et que les autres autour de moi retrouve ce "rocher solide parmis la tempête" qu'ils connaissent et estiment. Merci.

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Message #2

#2 Posté le par aTonEtoile

salut, je ne peux en aucun cas te dire si je pense que tu es borderline car je n'y connais rien par contre, par contre je peux te faire part de mon expérience perso...

je m'explique : jai 25ans et suis moi aussi sur le point de "découvrir", jai l'impression, que je suis malade un peu comme toi....au début, cété juste un peu génan ds certaines situations et là, avc l'approche de la fin de mes études, l'accumulation de scénarios catastrophes coté amour et autres truks je suis completement perdue, et très mal...cela prend une proportion démesurée et me parait compromettre tout le reste de ma vie...

jai essayé d'en parlé a mon généraliste qui n'a pas compri à quel point ça n'allait pas (jai pas réussi à lui exprimer!) et il a pri ça pour une simple baisse de moral...cependant jai continué a plonger et à perdre du point...heureusement que ma tante (qui avé remarké ke ça n'allait pas et qui elle meme est medecin scolaire) m'a dit d'aller voir un "psy", elle m'a donné des coordonnées de psychiatre et jai réussi à consulter...

tout cela pour te dire que je pense que meme si ton généraliste par mégarde néglige ton cas ou le rend "moins important", n'hésite pas à appeler un spychiatre en insistant (car ils sont overbooqués) sur le fait que tu as vraiment vraiment besoin de consulter ke la situation tu ne peu plus la supporter et que tu as peur d' etre bordeline...

Le psychiatre (ds mon cas en tout cas!) essaye d'analyser le probleme et d'éliminer petit à petits les pistes jusqu'a trouver exactement ce qui ce passe..et pouvoir ensuite décider avc moi de la thérapie qui sera la plus adaptée (oui, tu as aussi ton mot a dire par rapport a ça...médicament ou pas, psychothérapie..)

voila, j'espere que tu trouveras de l'aide et surtout si ça ne marche pas avc un , acharne toi essaye un autre (il parait kils sont tous différents et ça dépen des affinités, des spécialités..etc..)

voila cé tout ce ke je peux te dire....donne nous des nouvelles!!

Message #1

#1 Posté le par louva10
Déjà à te lire, on s'aperçoit que pour le moment tout est emmêler dans ta tête, moi je pense que tu aimes bien ta femme, mais que l'autre tu l'aimes tout court.Mais le problème c'est qu'en ce moment tu ne peux pas faire un choix, car tu dois t'éclaicir les idées. Pour un premier temps c'est bien que tu en parles à ton généraliste, qui lui te conseilleras qui tu dois aller voir. :wink: A bientôt en espérant que tes idées ce soient éclaircies.