J'ai besoin d'un diagnostic, mais j'ai peur?

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J'ai besoin d'un diagnostic, mais j'ai peur?

#0 Posté le par euqinorev
Bonjour et merci de bien vouloir lire ma souffrance et me dire ce que vous en pensez.
(petit portrait de moi:femme, 22 ans, montreal, dec, bonne famille, célibataire, sans enfant, partie de la maison a 17 ans pour études, très travaillante, pessimiste, nerveuse, polytoxicomane et anorexique/boulimique depuis mes 11 ans, tentative de suicide, mutilations, relations très conflictuelles!)
Premierement en septembre je suis tombé malade (système immunitaire très affaibli+fatigue+découragement+insomnie+crise d'angoisse...) j'ai décidé de quitté mon appartement et mon travail pour retourner chez mes parents question de me refaire une santé. je n'étais même plus capable de consommer, car cela me rendais encore plus malade!!! j'ai décidé de me reprendre en main: arrêt de consomation de dope, cigarettes et de laxatifs, bilan de santé complet, régime vitaminé, exercises, psychothérapie (+médication). mon psychologue m'a diagnostiqué une dépression sévère accompagnée d'un trouble d'anxiété (qu'il associe a ma polytoxicomanie et mon sevrage), on m'a donc prescrit des effexor xr je suis rendue a 187.5mg et on veut me monter graduellement jusqu'a 300mg (passer de 37.5mg a 187.5mg en 3 mois) Mon psy me suggère de me faire hospitalisée en séjour pour environ 3 semaines sous surveillance d'un psychiatre, que je vais d'ailleurs rencontrer la semaine prochaine. je suis d'accord avec toutes ces décisons, car mes options n'ont pas été meilleures par le passé! je suis prête a faire tout pour aller mieux et pour fonctionner normalement, mais je ne veux pas non plus faire confiance a des psy et me retrouvée encore plus mêlée au bout de la ligne. je voudrais savoir exactement ce que j'ai et ce qui m'a poussé a avoir ces comportements auto-destructeurs. Quand j'étais enfant j'étais très sensible je pleurais toujours pour rien et j'avais besoin de beaucoup d'attention, j'étais souvent triste et facilement blessée par les autres. je me sentais toujours victime des autres et de la vie que je trouvais insuportable et totalement injuste. adolescente j'étais révoltée, leader de mon groupe, sans tact ni souplesse, j'étais bavarde et colérique. depuis 5 ans je suis plutôt mêlée par rapport a mon identité et a ma personnalité, mais je suis plus déprimée et triste devant la vie. j'ai de la difficulté a m'adapter a la société et aux modes de pensé des autres, je suis comme une éternelle adolescente dégoutée par la vie et le monde, surparssée par ma vie et surtout par mon futur. mon psy a au départ penser que j'étais borderline ensuite il a penché pour la dysthymie (dépression légère mais chronique) et maintenant il pense que j'aurais peut-etre un trouble de déficit de l'attention... je ne sais plus quoi en penser et je veux savoir ce qui me rend si triste et frustrée de la vie. je suis désillusionnée et je veux comprendre pourquoi je ne suis pas comme les autres et comment vais-je faire pour survivre jusqu'a ma mort...
merci de vos conseils et opinions sur mon cas
euqinorev

Messages récents

Message #7

#7 Posté le par julieth

Salut!

il y a longtemps qu on s'est jasée mais je comprends ta douleur et ton questionnement...

J'admire ton courage et la maturité dont tu fais preuve pour faire face à ta souffrance et à ton mal de vivre...

Que tu rencontres un psychiatre, c'est essentiel!!!

L ' hospitalisation, si c'est ce que tu veux c extra mais je crois qu'une ré-évaluation de ta médication s impose!

Avant tout le reste...

C'est parfois très long avant de découvrir la combinaison gagnante en ce qui concerne la medic et la ptite faille ds ton cerveau qui a besoin d'être réalimentée.

Tu es toute jeune, ne te décourage pas...

Ce que tu fais à ton jeune âge , la majorité le fait à 40, 50, 60 ans...
Quel "PLUS" pour toi!!!

Ces trucs étant réglées ds la jeune vingtaine, imagine la vie extaordinaire , sereine et VRAIE qui t'attend!!!

Bravo! Je t'admire!

julieth xxx

Message #6

#6 Posté le par justaguy

Bonjour euqinorev,
j'veux pas faire le philo, mais je sais très bien que la vie n'est pas toujours facile. J'suis dans la quarantaine, je ne suis pas un bien nanti, bien que je n'ai rien contre ceux qui le sont. En fait, j'veut juste te dire que pour moi l'important est d'apprendre a être bien avec ce qu'on a, d' avoir un attitude possitive...je sais c' est cliché... mais si tu réussie a t'aimée et a être bien dans ta peau, de cette facon tu ouvre la porte a de belles choses, t' es pas obligée de lire ca ni de le mettre en pratique, j'te dis juste que pour moi ca a marcher et je serais bien content que ca marche pour toi aussi,

bye,
Rod

Re: J'ai besoin d'un diagnostic, mais j'ai peur?

#5 Posté le par mugo10

:) bonjour ,le mieux que tu fasses ,tu le fais déja .Tu as le courage d,aller au ffond des choses .tu es jeunes .une avantage .Je viens d,apprendre que j'avais le déficit d,attention avec hyperactivité et j,ai 45 ands .min fils l,es aussi .Mais jen'ai jamais penser que moi aussi je l,avais parce que je n'avais pas de difficulté à l'école .Par contre ,j'étais lunatique .On m'appelais la gripette dans ma famille et tete de cochon mauvais caractère etc .Depuis 30 ans je me demandais qu'est ce que j'avais à pas etre comme les autres .Depuis 1998 je prend des antidépresseur et pourtant je continuait = vivre les meme problématiques alors ,foncde et n,ai pas peur . j'aurais tellement aimé que la médecine soit plus avancé .car ça ne fait pas longtemps qu'ils se sont rendus compte que le tdah ne s,arrete pas parce qu'on est rendu adulte .Quand j'ai lu ta description de tes symtome ,je me reconnu beaucoup .moi je n'ai pas trop tombé dans drogue mais je consommait beaucoup d,alcool quand je sortait .depuis une semaine prend du concerta comme mon fils et c,est le jour et la nuit enfin je vois la lumière au bout du tunnel .ne lache pas tant qu'il n,auront pas trouver .Les test de bipolaire et trouble de déficit d,attention sont fasi par des neuropsychologue .C'est normal de vouloir savoir aors vas -y et done nous des nouvelles .

:) quote="euqinorev"]Bonjour et merci de bien vouloir lire ma souffrance et me dire ce que vous en pensez.
(petit portrait de moi:femme, 22 ans, montreal, dec, bonne famille, célibataire, sans enfant, partie de la maison a 17 ans pour études, très travaillante, pessimiste, nerveuse, polytoxicomane et anorexique/boulimique depuis mes 11 ans, tentative de suicide, mutilations, relations très conflictuelles!)
Premierement en septembre je suis tombé malade (système immunitaire très affaibli+fatigue+découragement+insomnie+crise d'angoisse...) j'ai décidé de quitté mon appartement et mon travail pour retourner chez mes parents question de me refaire une santé. je n'étais même plus capable de consommer, car cela me rendais encore plus malade!!! j'ai décidé de me reprendre en main: arrêt de consomation de dope, cigarettes et de laxatifs, bilan de santé complet, régime vitaminé, exercises, psychothérapie (+médication). mon psychologue m'a diagnostiqué une dépression sévère accompagnée d'un trouble d'anxiété (qu'il associe a ma polytoxicomanie et mon sevrage), on m'a donc prescrit des effexor xr je suis rendue a 187.5mg et on veut me monter graduellement jusqu'a 300mg (passer de 37.5mg a 187.5mg en 3 mois) Mon psy me suggère de me faire hospitalisée en séjour pour environ 3 semaines sous surveillance d'un psychiatre, que je vais d'ailleurs rencontrer la semaine prochaine. je suis d'accord avec toutes ces décisons, car mes options n'ont pas été meilleures par le passé! je suis prête a faire tout pour aller mieux et pour fonctionner normalement, mais je ne veux pas non plus faire confiance a des psy et me retrouvée encore plus mêlée au bout de la ligne. je voudrais savoir exactement ce que j'ai et ce qui m'a poussé a avoir ces comportements auto-destructeurs. Quand j'étais enfant j'étais très sensible je pleurais toujours pour rien et j'avais besoin de beaucoup d'attention, j'étais souvent triste et facilement blessée par les autres. je me sentais toujours victime des autres et de la vie que je trouvais insuportable et totalement injuste. adolescente j'étais révoltée, leader de mon groupe, sans tact ni souplesse, j'étais bavarde et colérique. depuis 5 ans je suis plutôt mêlée par rapport a mon identité et a ma personnalité, mais je suis plus déprimée et triste devant la vie. j'ai de la difficulté a m'adapter a la société et aux modes de pensé des autres, je suis comme une éternelle adolescente dégoutée par la vie et le monde, surparssée par ma vie et surtout par mon futur. mon psy a au départ penser que j'étais borderline ensuite il a penché pour la dysthymie (dépression légère mais chronique) et maintenant il pense que j'aurais peut-etre un trouble de déficit de l'attention... je ne sais plus quoi en penser et je veux savoir ce qui me rend si triste et frustrée de la vie. je suis désillusionnée et je veux comprendre pourquoi je ne suis pas comme les autres et comment vais-je faire pour survivre jusqu'a ma mort...
merci de vos conseils et opinions sur mon cas
euqinorev

Re: J'ai besoin d'un diagnostic, mais j'ai peur?

#4 Posté le par euqinorev
Bonjour a tous ceux et celles qui m'ont répondu que ce soit en privé ou sur le forum,
j'ai décidé de remercier tout le monde d'avoir pris la peine de me lire et de m'écrire, car je l'avoue tous ces messages m'ont beaucoup touché. je suis contente de voir que je ne suis pas seule a me poser des questions sur ma ou mes maladies... bref, je ne suis pas seule a souffrir et ca fait du bien d'avoir des encouragements de votre part, car je sais que beaucoup d'entre vous sont dans la même situation que moi ou presque. j'aimerais qu'on ne soit pas autant a souffrir :? ,mais malheureusement ce n'est pas moi qui décide, par contre je peux comme vous venir sur ce site et donner un peu d'espoir aux autres :lol:
MERCI A TOUS DE M'AVOIR AIDÉ ET JE VOUS SOUHAITE DE TROUVER VOTRE PETIT BONHEUR
je vous aimes xxx euqinorev
a bientôt :D

Message #3

#3 Posté le par inside
oh j'me rends compte que je ne suis pas seule à vivre ce genre de problème. C'est fou comment des fois on a l'impression d'être si seule à vivre des choses semblables. Dans le moment, je ne sais pas vraiment quoi te conseiller car je suis passée pas un parcourre similaire et j'y suis encore dedans et je n'ai pas plus de réponse encore à mon diagnostique. Je suis dépressive saisonnière depuis plus de 6 ans suite au divorce de mes parents...à cette époque j'ai faite une dépression majeure où j'ai du être hospitalisé une semaine. Je vis un peu dans une montagne russe ça va très bien ou très mal. J'ai replongé dans mon gouffre depuis 2 mois, j'essaye de m'aider pour m'en sortir.j'trouve tellement que le système est mal faite...j'ai été sous-surveillance en psychiatrie pendant un 24 h cette semaine parce que je n'y voyais pu rien...les psychiatres ne s'entendent sur aucun diagnostique vu qu'à la jeune vingtaine..j'ai 22ans...c souvent une zone grisse une zone de transition...alors c'est avec le temps que j'vais savoir ce que j'ai... leur avis balance entre bipolaire de type 2 ou borderline...je prends du celexa 20mg et ils m'ont rajoutés récemment du séroquel. Alors j'dois voir si avec ce nouveau médicament j'vais me sentir mieux...je suis d'accord avec les psychiatres qu'évaluer une personne c'est difficile puisque chaque individu est unique et possède sa propres personnalités...et que dans l'fond c'est quoi l'a supposé ''normalité''... en tout cas...c'est pas évident d'être éclairée dans tout se brouillard...la seule chose auquel je m'accroche c'est que pt que demain sera meilleure même si c'est souvent très dur à croire ou imaginer. Accroche toi à se que tu peux!

Message #2

#2 Posté le par Cyb

Ho mon dieu que je me retrouve dans tes sentiments, pas nécessairement dans toute la manière de les vivre et d'y réagir mais dans le contenu.

Je viens aussi de montreal, je suis une fille de 26 ans, je vais avoir un suivi bientot par un psychiatre. Je suis en dépression depuis 4-5mois mais je fais des dépressions régulierement depuis 8 ans, on m'a diagnostiquée dépression saisonnière. Je prends effexor 75 mg depuis 5 ans, mais depuis mon dernier épisode dépressif, on m,a augmenter à 150mg. Je suis aussi désilusionnée et je ne sais pas ce que j'ai, je déteste cette société, elle n'est pas faite pour moi, je me sens trop faible émotionellement, j'ai trop de sautes d'humeur, je me sens inférieure à presque tout le monde.

Moi je mange mes émotions, une façon différente de dealer avec le problème, une partie de moi veux faire tout pour aller mieux, mais une autre partie a perdu espoir, je ne crois pas pouvoir me guérir de ce mal de vivre. Je crois pouvoir devenir fonctionnelle un jour, mais j'ai le sentiment qu'un jour ou l'autre dans 1 an ou 10 ans ou 30 je vais crasher encore. Je crois être borderline, mais j'ai tellement peur d'avoir 36 diagnostiques aussi, avec 36 médicaments. Surtout qu'en fesant de la recherche je me rend compte que ces médicaments font prendre du poid et qu'ils ont un effet de dépendance, malgré ce que les médecins peuvent dire.

Je ne vois pas de lumière au bout du tunnel, je ne vois pas comment je pourrais un jour aller bien au point de vouloir vivre...

Tu as parler de confiance envers les psy, moi j'ai une confiancce méfiante, car je sais qu'ils sont humains, et que dans 30 ans ils regarderont leur technique présente de médecine comme archaique. Je me dis alors pourquoi je les laisserais faire essais/erreur avec moi, faire des essais de médications, de diagnostiques... Je trouve ça injuste de devoir vivre comem ça, dans l'attente d'une nouvelle maladie ou d'un nouveau médicament miracle.

Si t'as envie d'échanger plus euqinorev tu peux m'écrire.

Re: J'ai besoin d'un diagnostic, mais j'ai peur?

#1 Posté le par mmoi

LA PEUR DE SOI MEME EST NORMALE. TU SEMBLES ETRE DANS LE BON CHEMIN. POUR ARRIVER A BON PORT CONTINUE MALGRE LES DIFFICULTÉS ET LES JUGEMENTS, NE TE DÉCOURAGE PAS ET SURTOUT, N'OUBLIE PAS QUE TU TRAVAIL POUR TOI, VAS Y LENTEMENT MAIS SUREMENT EN RESTANT TOUJOURS HONNETE ENVERS TOI ET LES AUTRES, MEME SI C EST DIFFICILE SOUVENT, C EST L'ATTITUDE QUI MENE AU SUCCES DANS UNE QUETE COMME CELLE LA.

BON COURAGE ET SACHE QUE D'AUTRES ONT PASSÉ PAR LA ET QU'ON PEUT S EN SORTIR. LE SEUL SECRET N'EN N'EST PAS UN, TOUJOURS RESTER HONNETE DANS SA DÉMARCHEYA RIEN D AUTRE.

UNE FILLE QUI EST PASSSE DANS CE COIN LA