De quoi je souffre?

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De quoi je souffre?

#0 Posté le par TomaTe

Lettre envoyé par moi meme a quelques psychologues de mon quartier...

Je ne connais personne de plus orgueilleux que moi. En ce sens, il faut vraiment que ca aille vraiment mal pour que je prenne le temps de vous écrire. Ca pourrait aller plus mal, ca peut toujours l’être mais a quoi bon se rendre a se point de non-retour. Je ne suis pas suicidaire, je n’entends pas de voix et je ne parle pas aux morts. J’aimerais avoir ses *pouvoirs magiques*, les gens comprendraient sans que j’aie le fardeau de leur dire que je suis vraiment malade parce que même sans le vouloir ils s’en rendraient compte. Hélas, j’ai un conscient solide, analyseur, dure comme fer, entêté, cachant bien son jeu. Si je savais le pourquoi de mes agissements, de mon comportement et de mon fonctionnement, je pourrais me guérir ou du moins essayé. Par ou commencé, je vais vous dire ce que je c’est et que j’ai bien le gout de vous dire. Imaginer, je vais vous cachez des choses par l’entremise d’un courriel anonyme, dans la vrai vie, certains éléments vont être extrêmement dure a raconter. Certains souvenirs remontent a très loin dans mon passé et d’autres sont refoulés depuis longtemps dans mon inconscient, les ouvrages de Sigmund Freud mon beaucoup aidé à faire la lumière sur la réalité.

Je suis toujours frustré, intolérant, j’en veux au monde entier, je déteste les gens et je ne sais pourquoi. Un rien me frustre, un rire dans la cafétéria du cégep par exemple. Je pogne les nerfs facilement et rapidement, pour des raisons stupides dont je n’énumérerai pas ici car la liste serait interminable. Je suis également paranoïaque, les sons me paraissent toujours plus fort qu’ils le sont en réalité, le son de la bouche des autres et j’ai toujours l’impression que c’est de moi qu’il parle, de la façon que je marche, que je m’assoie, des riens insignifiants. Les gens qui me regarde, j’évite le regard des gens, jamais dans les yeux, je ne sais pourquoi. J’ai bon nombre de manies et d’obsession et la liste est également très longue et incompréhensible alors rien ne serre d’en parler ici. J’ai des troubles de concentration, je suis dur à motiver et je me décourage facilement. Mais attention, je suis un très grand perfectionniste, il y a contradiction et ce serrait trop long a expliquer en écrit. Je ne fais rien pour m’amuser, tout est compétitif, l’école, les sports, les jeux vidéo, tout, je ne sais même pas si je fais réellement quelque chose pour le plaisir, ca m’agace parfois, souvent même. J’ai beaucoup de misère à gérer mon stress et je me pardonne très difficilement mes échecs du passé, surtout sportif, lorsque je fais une erreur j’ai tendance à m’en vouloir pour très longtemps. Certains diront que j’ai peur de l’échec, peut-être mais je crois plus avoir peur de réussir, j’ai peur de me montrer a moi-même ce que je vaux vraiment, mon vrai moi.

La peur, parlant de peur, j’en est des dizaines de centaines de peurs, tout aussi insignifiantes les unes que les autres. Étrangement, pour une raison que j’ignore totalement, j’ai fait du théâtre tout mon secondaire sans jamais être stressé. J’aurais facilement pu faire carrière en cinéma, j’ai un don pour la scène, je performe et je n’est pas peur du ridicule, ce qui est tout le contraire de la vrai vie. On dirait que quand un rôle m’est donné, je suis très convainquant, mais jouer soi même est une corvée insurmontable. Il m’arrive également de freezer dans la vraie vie, sans savoir ce qui est déclenché en moi, je voudrais parler mais rien ne serre et je détourne les yeux pour faire semblant de penser à quelque chose.

Je n’est pas d’amis, j’en est déjà eu, ce sujet est très délicat et j’aime mieux en rester la pour l’instant mais des amies filles je ne connais pas ca. J’ai déjà eu quelques blondes mais au bout de 2-3 semaines maximum c’était terminé, je n’avais aucune raison valable mais j’étais très inconfortable. Quand vient le temps de parler a une fille je suis un vraie retardé, je suis malhabile ou je ne dis rien tout simplement. Si elle a le malheur d’être de mon gout et bien la c’est pire, je ne lui adresse même pas la parole et j’évite son regard de peur de sa réaction.

En résumé, moi + les filles = zéro, niet, nada, pas beaucoup de plaisir lors de relation sexuelle parce que je n’est jamais tout mes moyens, je suis gêné, sans confiance, des mots bien trop inexacte, je l’admets car la gène et le manque de confiance c’est beaucoup trop large et facile comme excuse. Parfois ca me prend des heures avant de m’endormir, je suis hypnotisé dans mes pensées, le rêve éveillé est parti intégrante de ma vie.

D’ailleurs, j’aime rêver, il n’y a pas d’interdit dans le rêve ni de remise en question des personnages présents. Mes rêves ont un sens et j’ai pu en découvrir certains grâce à Freud mais le tout demeure trop vague dans mon esprit. Accro dépendent de l’ordinateur, peut-être, j’ai longtemps cru que c’était ca mais je ne joue jamais pour m’amuser, que pour être le meilleur et c’est souvent pour oublier les problèmes de la vie que je me réfugie dans mon monde imaginaire, parce que l’ordinateur est un univers en soi. J’ai l’impression que l’étau se resserre, je passe a coté de plein de choses de la vie et j’ai l’impression de ne pas avoir évolué a plusieurs niveaux depuis l’âge de 12 ans, j’en est maintenant 19, presque 20. Ce qui me permet de survivre? L’espoir qu’un jour ca va être mieux, j’attends un miracle mais je n’y crois. Je veux crée mon propre miracle, je suis tanné de vivre sur le respirateur artificiel.

La vie c’est supposé etre plaisant or le plaisir se fait rare. Je suis devenus un vrai intello, a mon arrivé au Cégep j’ai prit la résolution d’étudier, je suis maintenant a ma deuxième session et au rythme ou vont les choses je vais surpasser mes propres objectifs scolaires qui sont relativement élevés. Je cherche la reconnaissance des autres a travers mon savoir, je ne sais pourquoi. Vous savez, tout ce dont je vous ais parlez est très bref et j’ai évité le pire. Il y a bien pire, dite vous que ceci n’est qu’une parcelle de mon problème qui est beaucoup plus profond. Ca n’a jamais durée plus de 2-3 sessions le peu de psychologue que j’ai eu, c’est par après que j’ai appris et compris que l’approche Psychodynamique/analytique me conviendrait d’avantage. J’ai déjà perdu un grand père et une grand-mère, je ne suis pas versé une seule larme et je n’est ressentie aucune émotion et pourtant je les aimais. Mon père ou ma mère meurt demain matin et je ne verserais pas une seule larme, pourtant je les aime, je ne leur dis jamais mais je les aime. J’en est longtemps voulue a mes parents mais maintenant je comprends qu’il n’y pouvait rien d’etre aveuglé a ce point. A l’inverse, mon chien meurt demain et je suis en larme, il est le seul qui m’écoute sans porter de jugement ou qui ne peut pas se questionner en cachette de ce dont je lui parle. Je ne suis pas un pervers, au sens Freudien du terme, je penche plutôt du coté névrosé sans séquelle physique mais nombreuses psychologique sans toutefois que cela paraisse.

J’ai des souvenirs qui remontent à ma tendre enfance, 4-5-6 ans, je m’en rappelle parfaitement. Étrangement, lorsque je m’introduis dans une conversation je suis rapidement le plus bavard et celui avec le plus d’opinions dans le groupe. Je ne suis donc pas quelqu’un qui n’aime pas parler, ni gêné, c’est autre chose. Ca ne peut pas etre le stress, lorsque j’ai une communication oral à faire par exemple je rentre dans la classe sur excité et je parle a tout ce qui bouge ce qui est contraire a mes habitudes, c’est ma façon a moi de me détressé. Ce n’est donc pas le stress qui fait en sorte que le reste du temps je fige complètement, c’est toujours tout ou rien avec moi.

Pour terminé, si vous croyez etre capable de m’aider, me guérir quoi et que mon texte ne vous a pas rendu dépressif, faite le moi savoir. Malgré tout mes problèmes, le suicide ne ma presque jamais traversé l’esprit et ca non plus je ne serais dire pourquoi. Des gens se suicide pour beaucoup moins mais moi je vis d’espoir, je suis à la fois impulsif et contrôlé. J’ai beaucoup d’extrême comme ca qui ne vont pas nécessairement ensemble. Si vous croyez réellement etre capable de m’aider, dite le moi, sauver moi d’une vie atroce remplit de déception. P.S : Félicitation d’etre arrivé jusqu’au bout, déjà la vous venez de montez dans mon estime et ne me demander pas pourquoi je ne peux l’expliquer de façon logique.

Au plaisir d’avoir de vos nouvelles.

Max

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Message #4

#4 Posté le par Vassilissa

Salut,

Je ne sais pas si je peux t'aider, parce que je suis extrêmement diffrente de toi mais, dans un certain sens, ton histoire me reppelle des souvenirs. Quand j'avais ton âge, je me posais aussi plein de questions, et puis, des fois, j'étais assez fatiguée d'être qui j'étais. Aujourd'hui, j'ai 25 ans, et je me pose encore plein de questions, et il m'arrive encore de ne pas trop savoir quoi faire de moi. :? Ce qui m'encorage, c'est que les questions sont différentes. Mes comportements aussi.

Dans un monde où on glorifie la performence avant tout, on oublie souvent que nous avons beaucoup plus de valeur en nous-mêmes qu'un relevé de notes, qu'un projet, qu'une première place ou que quoique ce soit que nous faisons et que les autres évaluent. Un ami m'a un jour dit " Try to not forget that we are human beings, not only human doings."

Oser se poser des questions authentiques, regarder sa souffrance dans les yeux et lui dire: "tu ne contrôleras pas ma vie", oser ressentir le doute et surtout, oser envisager que les choses pourraient être différentes, est-ce que ce n'est pas déjà une grande victoire sur les tabous qui nous enferment? Qui nous font marcher à côté de nous-mêmes et risquent de nous faire agir de façon à nous blesser nous-mêmes et surtout, c'est le plus difficile, à blesser ceux que l'on va aimer? À les repousser, à les ignorer, à avoir avec eux une relation à demi-vécu, qui fera de nous d'éternels insatisfaits?

Au moment où on ose dire: "je ne me sens pas bien et je ne veux pas vivre comme ça", la vie devient une aventure, une quête de sens et de vérité.

Des fois, on peu se sentir un peu tout seul sur la longue trajectoire qui nous mène vers nos désirs et nos angoisses les plus profondes. On peut avoir honte de cacher en soi tant de zones d'ombres, de sentiments de colère, d'impulsions incontrôlables, de désespoirs et puis, on peut avoir peur de se faire juger. Et puis, des gens qui jugent, par maladresse et par ignorance, il y en a beaucoup. En tout cas, moi ça m'arrive de le faire, même si je ne suis pas d'accord.

Mais, si on continue de chercher à être authentiques et que de se comprendre, pour nous, est quelque chose de très important, on finit par rencontrer des gens qui comprennent ce qu'on vit et qui nous appuient dans ce qu'on cherche, et ce qu'on est vraiment. Il y en a plus qu'on le croit :wink: .

Bon courage et bravo pour tout ce que tu sais déjà!

Vassilissa

Message #3

#3 Posté le par TomaTe
Salut!
Je ne peux peut-être pas t'aider, mais je peux te dire que tu n'est pas tout seul. Je suis extactement comme toi. Mais la différence, c'est que j'ai 3 ans de plus que toi et que moi, au cégep, je ne savais pas sur moi tout ce que tu sais sur toi. J'avais un mal être constant mais je continuais à lutter dans le beurre, sans savoir pourquoi j'étais ultra perfectionniste, sans savoir que nos problèmes viennent parfois de notre enfance...je suis donc rendu à la même étape que toi.. Tout ce que je peux te dire, c'est que j'ai fait un burnout à l'université à force de lutter. Ne te rend pas là. Il y a tjours une ptite voix en nous qui nous dit ce qu'on devrait faire mais on ne l'écoute pas parce qu'on veut être un super intello, pour meubler le vide associé à nous même. fait attention pcq si tu brule ton énergie, tu ne sera pas ce super intello de toute façon. Bonne chance à nous deux.

*Lutter ne serre a rien, il faut accepter en premier et trouver des solutions ensuite* C'est la premiere phrase que j'ai apprise dans mon cheminement.

Message #2

#2 Posté le par Lichen
Salut!
Je ne peux peut-être pas t'aider, mais je peux te dire que tu n'est pas tout seul. Je suis extactement comme toi. Mais la différence, c'est que j'ai 3 ans de plus que toi et que moi, au cégep, je ne savais pas sur moi tout ce que tu sais sur toi. J'avais un mal être constant mais je continuais à lutter dans le beurre, sans savoir pourquoi j'étais ultra perfectionniste, sans savoir que nos problèmes viennent parfois de notre enfance...je suis donc rendu à la même étape que toi.. Tout ce que je peux te dire, c'est que j'ai fait un burnout à l'université à force de lutter. Ne te rend pas là. Il y a tjours une ptite voix en nous qui nous dit ce qu'on devrait faire mais on ne l'écoute pas parce qu'on veut être un super intello, pour meubler le vide associé à nous même. fait attention pcq si tu brule ton énergie, tu ne sera pas ce super intello de toute façon. Bonne chance à nous deux.

bonjour, toma

#1 Posté le par SofiT
j'ai été très touchée par tes difficultés, mais il me semble que pour y voir un peu plus clair dans ta situation il faudrait que tu prennes les problèmrs un par un. Il me semble que ce qui domine dans ton cas c'est une grande difficulté, voire incapacité à être toi. C'est sans doute pour cela que tu es à l'aise au théatre car tu joues des rôles, que tu composes. Dans la vie c'est différent, et bien plus compliqué il me semble. Est-ce-que tu as déjà pensé à demander de l'aide à un psy ? Il pourrait te guider dans la découverte de ton histoire familiale et d'amener à te découvrir, savoir qui tu es et surtout comment surmonter tes difficultés. Je pense que tu y parviendrais plus facilement avec un accompagnement plutôt que tout seul. Bon courage à toi. Si comme c'est le cas, tu as suffisamment de force pour évoquer tes soucis, tu parviendras à les surmonter.