Insomnie due à l'anxiété

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Insomnie due à l'anxiété

#0 Posté le par polleo

Bon, je vais tenter d'être bref, mais ça risque d'être difficile parce que j'en ai beaucoup à raconter...

Comme vous pouvez le deviner, je souffre d'insomnie et ce à cause de mon anxiété. De quelle nature est mon anxiété allez-vous me demander? Bref, de tout, en fait, n'importe quoi arrive à déclencher mon anxiété et l'alimenter. Que ce soit la santé, l'argent, les études, le boulot ou la peur d'avoir peur tout simplement.

Jamais je n'ai eu des problèmes d'insomnie jusqu'a il y a environ 1 mois. Le tout à commencé lorsque j'ai manifesté la peur de ne pas être capable de dormir à cause de mon anxiété qui, le soir, est très active puisque qu'au lit, étant couché et n'ayant rien à faire, celle-ci occupe toutes ma pensée car ma concentration est totalement libre parce que je ne fais rien... et même quand je fais quelquechose durant le jour, mon anxiété arrive à dominer, mais bon, je n'embarquerai pas dans les détails. Alors comme je disais, j'ai commencé à faire de l'insomnie parce qu'il a suffit d'une seule fois où j'ai ressenti cette peur de ne pas arriver à dormir et voilà! Malheur à moi, depuis ce temps, chaque fois que vient le temps d'aller au lit, j'associe cette l'action de me coucher à cette peur de ne pas arriver à dormir et ça y est! Du coup, malgré la fatigue qui m'épuise ou la lourde journée que j'ai pu avoir, le simple fait d'avoir peur de ne pas arriver à dormir m'empêche totalement de trouver sommeil. De plus, puisque j'ai peur de ne pas dormir, je me condtionne, forcément, à trouver le sommeil en pensant à une ou des choses en particulier qui pourraient m'aider à dormir. Par exemple: compter, fixer une image dans ma tête, penser à une chose en particulier, relaxer, se sentir très fatigué, imaginer les plus belles choses possibles, etc. Peu importe ce que j'essaie, c'est pire et rien ne semble fonctionner. Le seul temps où j'arrive à dormir c'est après 1 semaine de manque de sommeil à raison de 4 à 6 heures de sommeil par 2 jours. Il est évident qu'après une semaine de manque de sommeil, la fatigue que peut ressentir le corps l'emporte sur la pensée animée par l'anxiété.

J'ai tout essayé à part les somnifères. Quand je dis tout c'est TOUT, exemple: se lever après 20 minutes et m'occuper, lire, regarder la télé, écouter de la musique relaxante au lit, boire du lait chaud et des tisanes avant de me coucher, prendre un bain chaud, faire de l'activité physique, consulter, etc. Alors selon moi, il ne reste que les somnifères, mais je n'ai vraiment pas envie d'avoir recours à cette alternative.

Si quelqu'un peut m'aider, me donner conseil ou seulement partager avec moi une parcelle de sa vie s'il se trouve ou s'est déjà trouvé dans la même situation...

Merci

Messages récents

Message #17

#17 Posté le par polleo

De retour! Ça fait un bail que je n'ai pas visité les forums ainsi que vérifier s'il y avait de nouvelles réponses à mes messages, en particulier celui-ci.

Merci à tous pour votre aide se traduisant par votre attention, du soutien, des conseils et des témoignages. C'est réconforcant de réaliser que l'on est pas complètement seul dans notre misère et que certaines personnes vivent des périodes similaires à les notres (rassurez-vous, je ne me réjoui pas pour autant de votre malheur comme si j'épprouvais une certaine satisfaction à savoir que je ne suis pas seul à souffrir et que d'autres paient le même prix).

Malgré mon absence qui s'est étendue sur plusieurs mois, je ne suis malheureusement pas guéri de mes problèmes reliés à l'anxiété et le stress que je vis chaque jour. Le scénario n'a pas vraiment changé, je ressens les mêmes malaises, mais j'arrives à mieux dormir par contre, ce qui est très positif. D'ailleurs, le session au collège étant terminée, je me suis retrouvé à travailler à temps plein seulement. En fait, même si je dois travailler 5 jours par semaine, je suis libéré du poids que représente le stress causé par la charge des travaux scolaires et de mes cours en général. De plus, j'ai pu noté une certaine amélioration en comparaison avec la période qui s'est révélé relativement pénible au cours de cet hiver et ce printemps. En fait, j'arrive, par moments, à banaliser les malaises et les craintes qui se manifestent en moi. Autremendit, je n'arrive pas faire abstraction complète, mais je suis capable de transformer mes pensées de nature anxieuses en réflexions positives. J'y arrive en me disant que ce n'est pas si sévère et effrayant que je le pense et que j'ai la force et le courage de passer au travers.

Celà va sans dire que le contraire peut survenir à tout moment et lorsque ça se produit, je suis incapable de relativiser et banaliser car je m'enfonce dans une espèce de dépression temporaire et passagère et je brouille que du noir accompagné d'une paralysante sensation de ne rien pouvoir y faire.

Sur ces mots, je me dis qu'il faut être courageux et nous ne devons pas céder. Toutefois, pourquoi devrions-nous, nous, victimes d'anxiété et des problèmes qui en dérivent, combattre sans cesse contre cet ennemi profondément enfoui en nous au visage sombre et sournoi? Pourquoi suis-je incapable de vivre normalement de façon saine et équilibré sans toujours avoir à me soucier, m'inquiéter et générer, par dessus tout, du stress et de l'anxiété tout en nageant dans l'ingnorance puisque je j'arrive pas à cibler mon problème et en connaître la véritable nature?

"C'est la vie" certains diront... mais moi je refuse de me plier ainsi et tenter de me consoller à l'aide d'une telle citation parce que je crois sincèrement que nous pouvons et avons le controle de nos vies. Comment saisir se controle cependant?

Polleo

Message #16

#16 Posté le par Sonata

Salut tout le monde,
wow c'est fou comment le sujet peut être populaire.... :D C'est drôle parce que ça me rejoins définitivement!! Je sais pas si ça peut t'aider polleo (il me semble que d'un message à l'autre mes conseils se répètent, mais bon....!!!) (en passant, je ne sais pas ailleurs, mais ici au Québec, les frais de psy peuvent être déclarés aux impôts...hourra!)

Quand je me couche, moi c'est le mal de coeur qui monte. La boule dans la gorge. C'est vraiment bizarre parce que juste le fait de penser que je ne pourrai pas dormir m'angoisse... Comme si je pouvais mourir de manquer des heures de sommeil. D'habitude ca commence avec un léger mal de coeur en me couchant, puis là on dirait que je ne pense plus qu'à ça, comment c'est insupportable. Et là j'y pense: Oh mon dieu, et si j'étais pas capable de dormir de la nuit? Ah non pas encore.... Je me retourne, le cadran indique 2h00. Déjà 2h00 que je tourne de tous les côtés.

Voici mes trucs (dis-moi si tu as essayé, ou si c'est une idée de génie): 1- Laisser venir le mal de coeur (rationnaliser). "Ok... je suis stressée? Pourquoi? Mes stages arrivent. Je ne sais plus si ca va bien avec mon chum....ok. Bon. Quels sont mes symptomes. Mal de coeur... boule dans la gorge. Ouin... je peux pas en mourir. J'ai mal au coeur, je le sens. (et on dirait que ca aide à le faire disparaitre... plutot que se dire ah non ah non ah non merde j'ai mal au coeur... que c'est inssupppooortaaable!!! :? 2- Je vais m'allonger dans le salon avec oreiller et couverture. La pièce semble moins intimidante... m'appelle moins à stresser sur l'heure du couché. Le divan est frais, ça me fait du bien. Des fois je me met aussi une débarbouillette d'eau froide sur le front. (que ca fait théatrale!! hihihi) Je me dis que je vais m'étendre pour me reposer et pouf je dors!. 3- Le livre "On se calme - L'art de désamorcer l'anxiété" donne tous pleins de trucs vraiment concrets pour se déstresser et se conditionner à penser positivement (ex: En plus simple se dire "Tout va bien, je vais bien" plutot que "Je suis stressée ca va mal ca va mla ca va mal") Ce livre m'a vraiment aidé. P-e le fait de me renseigner sur l'anxiété la rend moins impressionnante. 4- Je suis allée à la pharmacie. Le pharmacien m'a conseillé des somniphères "sleep aid" Ils sont sans prescription. Le genre de pilule que si on en prend 3 jours de suite, ils n'ont plus d'effet sur nous. Mais, simplement le fait d'avoir le petit pot me détend davantage (une alternative). Comme si je me disais: Si je ne réussi pas à m'endormir, je n'ai pas à paniquer, j'ai une solution rapido presto. Où si je sais qu'un soir je vais mal dormir (ex: journée suivante = stressante) j'en prend la moitié d'une et pas d'anxiété.

Wow, tout un roman. J'espère que ce n'était pas trop pénible à lire et que ca pourra t'aider (ou vous aider??). J'attends de tes nouvelles.... j'espère que tu te portes mieux.

Sonata

Message #15

#15 Posté le par rafaflo

Je suis étudiant en Multimédia au cégep (collège) et j'en suis à ma 2e année. En fait, je termine dans 1 an et demi tout au plus.

J'ai commencé à lire une livre sur l'anxiété et les phobies cet automne, mais celà ne m'a pas vraiment aidé, malheureusement.

Je dois y aller, je suis en plein cours... et je suis si fatigué, je n'ai dormi que 3 heures cette nuit et ça faisait plus de 24 heures que j'étais debout avant d'y arriver. SUPER!!!

moi je suis assistante maternelle, tellement de phobie que j'ai laissé tomber mon métier de comptable pour rester chez moi, le regard des autres me géné car j'ai pris bcp de poids suite à un probléme de thyroïde et suite à la naissance de mes enfants...

Message #14

#14 Posté le par aTonEtoile

polleo,

ce que tu décris : peur d'avoir peur en quelque sorte (c'est bien ça?), tu reconnait également que c'est irrationnel, cela me fait penser à la "phobie". tu semble avoir peur d'etre "malade"...peut- etre pourrais tu lire des livres à propos de la phobie cela peut t'aider. Moi j'en lis en ce moment cela m'aide à comprendre certaines choses et de plus il ya des livres qui proposent des pistes pour s'en sortir, ils expliques les différentes thérapies...essaye de te documenter.

juste un question : que fait tu dans la vie? tu es étudiant il me semble, ds quel domaine? pour faire quoi plus tard?

Message #13

#13 Posté le par rafaflo
c'est pas une faiblesse de caractére mais bien une MALADIE du cerveau

Je dois admettre que c'est vrai et il faut bien me rendre à l'évidence...

Mais en toute franchise, ce genre de déclaration me fou littéralement la trouile! Ça me donne l'impression qu'il est possible, puisqu'il s'agit d'une maladie, que cette dernière dégénère et atteigne des proportions démesurées! Résultat: je deviens fou et ma vie est complètement gâchée!

Ok, j'avoue que peut-être j'exagère un peu trop, mais je vous mentirais en vous disant que je n'ai pas peur de devenir fou et que mon anxiété n'est qu'agaçant. Non! C'est bien tout le contraire! En fait, en particulier ces temps-ci, bien il semble que je suis continuellement en train de vérifier ce que je fais (exemple: lorsque je parle, fait un travail ou une action quelconque, réfléchie, me concentre, etc... bref, tout!) pour ensuite évaluer comment j'agi pour éventuellement, si possible, me convaincre que je suis tout à fait fonctionnel et que je ne délire pas, du moins pas encore. Pourtant, agir de la sorte est bien pire car je trouve ça ridicule et j'en suis parfaitement conscient et je le sais très bien, mais c'est plus fort que moi. On dirait une sorte de mécanisme de défense ou je ne sais quoi qui se déclenche par elle-même lorsque l'anxiété m'écrase, ce qui est majoritairement le cas presqu'en tout temps. D'ailleurs il ne se passe pas une seule journée sans que je ne sois victime de mon anxiété et chaque matin c'est la même chose (ça c'est quand j'arrive à dormir), je me lève et autant que j'étais calme et reposé puisque je dormais il n'y a pas 1 minute, mon anxiété ne tarde pas à m'envahir à nouveau encore une fois de plus et entamne son invasion hostile au sein de mon être.

Ah c'est pas facile du tout... et c'est le pire sentiment que je n'ai jamais eu de ma vie. Quand je pense qu'avant je vivais mon anxiété très paisiblement contrairement à aujourd'hui. Comme je l'ai mentionné plus tôt lors de mes premiers messages de ce "topic", j'ai toujours été une personne anxieuse et stressée, mais d'une façon ou d'une autre, mon esprit a toujours su bien composer avec ces malaises, mais depuis maintenant 7 mois, j'échoue on dirait à faire partiellement abstraction de mon anxiété comme j'en étais capable auparavant. Au fond, je ne cesse de me dire que ça devait arriver un jour ou l'autre et qu'il m'aurait été impossible d'éviter l'inévitable.

essayes de prendre des anxiolityque, mais ne reste pas comme ça, je connais cette galére, on se sent impuissant, moi j'avais des tremblements, la poitrine serrée, des vertiges et la diarrhée mais impossible de faire quoique se soit et ce fluide qui circule en nous quand nous avons ces crises d'angoisses, qui part du coeur et circule vers les extrémités comme un courant froid!!!! c'est se que je ressntais et seuls les anxiolityques ont fait qq chose, alors courage mais restes pas comme ça, c'est invivable !!!