manipulateur , pervers ou bordeline ?

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manipulateur , pervers ou bordeline ?

#0 Posté le par jnoel
Bonjour ,
Ma question est simple , comment differencier un comportement manipulateur d'un pervers narcissique et d'une personne souffrant du trouble borderline ?
J'ai en effet lu sur le web qu'un borderline pouvait avoir des comportements proche du pervers narcissique mais comment savoir si on a en face de soi un pervers narcissique ou un bordeline ?
Si en apparence les methodes employées sont les memes je pense que le but n'est pas identique .
Je suis en effet confronté à des difficultées relationnelle avec une personne qui m'est chére , et qui presente des troubles que l'on retrouve chez le pervers narcissique et borderline .
Mais comment faire la difference ?
Merci à tous pour vos temoignages et vos conseils .

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je connais ce que tu vis

#8 Posté le (anonymement) En réponse à : Prendre ses distances (#7)
j'ai connu un bordeline qui se comportait de la meme façon et après avoir pris du canabis et d'autres drogues, il est parti dans la psychose. Parfois on est obligé de quitter la personne qu'on aime et faire le deuil. Je l'ai quitté car je tombais malade et depressive a sa place et surtout je devenais folle. Pourtant de l'amour il y en avait entre nous mais il ne se rendait pas des mecanismes psychotiques de clivage du moi. Même si la personne est très attachée et qu'elle t'aime elle manipule à cause de la peur d'être abandonnée. Alors certains bordeline se comporte comme des pervers narcissiques sans l'être réellement. Car les bordelines vivent intenséments et se donne à fond mais rien y fait quand ils sont dans le déni on ne peut rien faire. Tu peux rester ami et l'inciter a consulter. Ou fuir pour te proteger. En tout cas ce sont des personnes tres attachantes et plein d'empathie quand tout va bien. Alors je te comprends les choix sont durs mais si ta santé mentale et physique est en jeu alors fait les bons choix.

Prendre ses distances

#7 Posté le (anonymement) En réponse à : sans titre (#1 par TomaTe)

Je retrouve ici une notion assez classique et dévastatrice, la victime qui est complétement perdue mais qui veut aider l'autre.

Que ce soit un pervers narcissique ou un borderline, l'effet est le même. Ce type de personnalité joue sur sa souffrance, réelle ou stimulée, pour culpabiliser sa victime.

La première des choses à faire est de se protéger soit même. Sortir de cet enfer pour voir de nouveau le jour et être capable de comprendre ce qui nous est arrivé. Cela peut prendre du temps avant d'y voir de nouveau clair.

Il ne faut pas hésiter à s'adresser immédiatement à un psychologue compétent en la matière quand on commence à détecter ces problèmes.

Bonjour Toma Te

#6 Posté le par Faff
Je viens de te lire et te trouve tellement bien structurée, tu t'exprimes d'une façon claire et intelligente et de voir que du côté affectif , complètement désorientée et prête à accepter toutes les bassesses pour
être accepté par cet homme malade et vouloir le sauver à tout prix.
J'ai l'impression que tout cela est familier chez-toi . Comment était ta mère, ton père ... ta relation avec chacun d'eux.
Lequel manipulait l'autre ?
Je te lance ces questions car je suis certaine qu'elles sont importantes
à ton futur bien-être personnel et ensuite face aux autres.
Qui dans ton passé t'as fais sentir si petite et surtout pas digne d'être
aimée et respectée ?
Je sais, je viens de changer la perspective de ton désarroi qui lui est
bien réel. C'est une bonne piste, prends le temps de t'y arrêter et
d'y réfléchir.
Bonne Chance et Bon courage
:)

Trouble de la personnalité borderline (limite)

#5 Posté le par carly
:wink: Je te remercie pour ces détails qui vont m`etre bien utile.

Message #4

#4 Posté le par Kurtal
Bonjour, voici mon avis concernant la différence entre pervers narcissique et borderline :
Chez le pervers narcissique, la manipulation est le principal mode de fonctionnement. Il agit dans le but de contrôler, dominer et détruire.
Le Borderline agit de manière souvent semblable, mais ne manipule pas consciemment. C'est pour lui sa manière d'assumer son incapacité à gérer ses émotions. Même s'il est "victime" de ses émotions, les conséquences auprès des proches concernés ne sont pas pour autant moins destructrices et perverses.
Ces deux types de personnalités peuvent être extrèmement dangereuses pour celles et ceux qui les côtoient. Prudence et vigilance donc !
Dans tous les cas, n'oubliez pas qu'il s'agit d'êtres humains malades et non d'"étiquettes".

trouble de la personnalité borderline

#3 Posté le par carly
:idea: :?: Moi j`ài une cousine que j`aime comme ma soeur mais quand il y a simplement un chose qui ne fait pas son affaire elle pette les plombs elle crie, insulte me dit de ne plus la rappeler .Moi je pleure et suis a l`envers de tout.Quand elle est bien on peut avoir du plaisir ensemble mais meme avec son conjoint elle lui répons betement devant tout le monde, et ensuite un appel d`elle tout doucement elle me dit que l`on s`aime et il faut recommencer mais tout le temps ce sont les gens autour d`elle qui son tres méchants.Je ne sais pas de quel type elle est bordeline ou narcissique je ne connais pas ce probleme si vous en connaissez des personnes comme ca venez m`aider si possible car elle me fait de la peine et elle `n`a plus que moii car la famille et amis l`ont tous laissé.Merci d`avance!

Mais c'est mon histoire !!

#2 Posté le par jnoel
Merci Tomate pour tes conseils , j'ai lu le texte ci dessus pourrez tu me dire si c'est sur ce forum que tu as eu ce temoignage ? en fait c'est tout à fait ce que je vis actuellement avec mon copain actuellement , je suis homosexuel et ma relation dure depuis plus de trois ans avec ce garçon .
Il m'a egalement quitté maintes et maintes fois et je me retrouve completement dans ce temoignage .
Les doutes et la culpabilisation .
Je consulte un psychiatre pour essayer d'y voir plus clair et connaitre les raisons qui font que je sois si dependant de ce garçon .
Ce medecin m'a dit qu'au contact d'un pervers on devenait paranoiaque , et c'est tout à fait ce qui m'est arrivé , les doutes et la culpabilisation .
Mon copain a effectivement une sexualité assez particuliere , tres voyeur , pas du tout sado maso par contre , mais une sexualité de type infantile je dirai , il ne peut jouir que par la masturbation , ce comportement m'a toujours intrigué chez lui , il a une sexualité basique , classique on va dire , mais pour arriver à ejaculer il doit se masturber .
Sans vouloir dire de betises , je pense que la perversion sexuelle et morale sont deux choses differentes , pour en revenir à ma question de depart je faisai reference à la perversion morale dont je voulais connaitre la difference avec le trouble de la personnalité borderline .
Et c'est là que le bas blesse , les comportement du trouble de la personnalité borderline ressemble beaucoup à ceux de la perversion morale , et je voulais en connaitre la difference .
Ce qui me fait douter que mon copain soit un pervers narcissique c'est que par moment il reconnait ses tords , il se remet en cause , il n'a pas non plus une haute estime de lui , le pervers narcissique ayant d'aprés les ouvrages que j'ai lu à ce sujet , une haute estime d'eux meme , et ne se remette jamais en question .
C'est pour celà que je ne sais pas vraiment si il me fait du mal pour se proteger ( bordeline ) ou alors dans le but de me nuire et de me detruire ( perversion ), la difference est de taille , dans le premier cas je peux pardonner et aider , mais dans le second cas je ne peux que fuir .
Pourrais tu me donner les reference de ton temoignage ? j'aimerai bien dialoguer avec la personne qui l'a ecris car c'est mon histoire que je retrouve dans ce temoignage .
Merci encore .

Message #1

#1 Posté le par TomaTe

Voici un texte qui parle de perversion narcissique, d'apres moi:

bonjour
Je suis actuellement dans une période très douloureuse de ma vie, je me sens désespérée et dans l'incompréhension la plus totale de ce que je ressens.

J'ai mis fin (non sans mal) il y a un mois à une relation très destructrice qui a duré 2 ans.

Je me suis fait violence pour prendre cette décision. J'étais (et le suis encore) très attachée à ce garçon. J'ai décidé d'arrêter cette relation car il me maltraitait psychologiquement. J'ai mis du temps avant de bien vouloir voir ce que je vivais. Il me tenait par la culpabilité et le chantage affectif. En 2 ans, il a du me quitter 15 fois. Il savait que j'étais dépendante affectivement de lui. A chaque fois qu'il est parti, je souffrais énormément du manque et n'attendais qu'une seule chose : qu'il revienne. A chaque fois, c'est moi qui le sollicitais pour qu'il revienne, et à chaque fois, après m'avoir résisté un certain temps, il revenait. J'avais conscience qu'il me maltraitait, mais c'était plus fort que moi, j'étais (et suis toujours, je le répète...) dans un état de dépendance affective dramatique.

J'ai cherché à comprendre cette aliénation que je vivais. J'ai fait de nombreuses recherches sur internet, lu de nombreux livres. j'ai découvert ce qu'était la dépendance affective pathologique et... la perversion narcissique.
Je ne suis pas expert psychiatre et cela me gène de faire un "diagnostic" mais mon histoire est tellement semblable à ce que j'ai pu lire, entre autres livres, dans l'ouvrage de MF HIRRIGOYEN "Le harcèlement moral" que je crois que mon ex est pervers narcissique.

Tout y est (ou presque...) : la culpabilisation, la déstabilisation, la violence verbale, le cynisme, l'indifférence, le chantage affectif, l'éternelle victime... tout cela alternant bien évidemment avec la gentillesse et l'affection savament dosées.
Il y a quelques points qui font que j'ai douté :
Il ne m'a jamais dévalorisée directement, au contraire, il me disait souvent que j'étais belle, généreuse, gentille, féminine, il voulait que je sois sa femme (j'avais tellemement besoin d'entendre cela que j'étais prête à accepter n'importe quoi). Alors que j'ai souvent lu que les PN dévalorise leur compagne. J'ai souvent lu également que ce sont souvent des gens bien insérés socialement, plutôt brillant. Alors que lui est plutôt associable, timide, pas sûr de lui, et (sincèrement !) pas très brillant. Il était aussi très dépressif.
Il ne m'a donc jamais vraiment dévalorisée par ses propos mais par ses comportements, je le sentais distant.
Il était souvent très violent dans ses propos (à propos de tout et n'importe quoi. Il utilisait des thermes pas forcéments vulgaires ni grossiers mais qui induisaient une certaine violence). Par vraiment à mon égard, mais il régnait une tension insidieuse (que je ne comprenais pas vraiment puisqu'il ne m'attaquait pas directement).
Il tenait régulièrement des propos machiste et sadique envers la femme en général (à force, je me suis sentie indirectement attaquée).
A chaque fois que j'ai eu des moments de faiblesse et que j'avais besoin de soutient de sa part, il était cassant, rejetant, il me disait des choses méchantes qui m'enfonçaient encore plus.
Pire il s'arrangeait pour retourner la situation : alors que j'étais en larmes et que je lui réclamais de l'affection (simplement d'être prise dans ses bras), au bout de 10 mn c'est lui qui pleurait, se lamantant sur son sort et je me retrouvais à le consoler comme une maman sans même me rendre compte du retournement de situation.
Il me faisait régulièrement sortir de mes gonds (avec de toutes petites choses mais je crois qu'il savait très bien là où il appuyait...) et lorsque je m'énervais, voire me mettais à pleurer, essayant de discuter, de "négocier" avec lui, il devenait froid, distant, me reprochant d'être hystérique et de gacher notre relation. Dans ces moments là, je me sentais tellement humiliée, incomprise, impuissante et coupable.

Suite à une enième morsure de sa part, n'en pouvant plus de pleurer, de souffrir, j'ai décidé de le quitter et d'en finir avec cette histoire. J'ai tout simplement pris la fuite. Du jour au lendemain, plus de nouvelles, silence radio. Il a dû être surpris car ce n'était pas dans mon habitude (j'avais plutôt tendance à lui courrir après). Il s'est alors mis à m'appeler 5 fois pas jour. Je ne lui ai jamais répondu. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Cela a duré 10 jours, jusqu'à ce qu'il me laisse un message dans lequel il me disait qu'il me quittait. Pour moi, c'était la meilleur ! C'est moi qui le fuyais et c'est lui qui me quitte ! J'ai tenté une enième mise au point par mail, lui expliquant que JE le quittais, lui expliquant pourquoi (puisque je ne l'avais pas fait auparavant). J'avais remis le doigt dans l'engrenage ! En lui répondant, j'avais répondu à sa provocation.
J'ai finalement fermé toutes les adresses mail auquelles il aurait pu me répondre. Il a donc repris ses appels téléphoniques auquels je n'ai pas répondu.
Puis il a cessé de m'appeler.

Et depuis ce jour, j'ai commencé à déprimer très fortement. Voyant qu'il ne cherchait plus à me joindre, je me suis sentie de nouveau "abandonnée" Je me suis mise petit à petit à douter. A douter de moi, de mes résolutions, de ceque j'ai pu lire sur la perversion narcissique. Je l'ai même rappelé ! Il s'est fait plaisir de me jeter (je m'y attendais...).
Je me sens stupide et faible.

Et c'est là que je demande de l'aide.
Je ne me comprends pas.
Pourquoi suis-je ausi "attachée" à mon bourreau ? Je ne crois pas être masochiste. Et tout s'embrouille dans ma tête. Je me demande si ce n'est pas moi la perverse. Je sais que je ne l'ai jamais humilié ou blessé volontairement. Je n'ai jamais eu d'attitude hostile de façon gratuite à son égard (à chaque fois que cela est arrivé, c'étais la plupart du temps en réaction à ses provocations, qu'il a parfois lui-même reconnues...). Bon je ne suis pas non plus un ange ! j'ai parfois pu être désagréable avec lui parce que j'étais mal lunée, irritable ou angoissée mais je crois que ce sont des dérapages qui peuvent arriver à n'importe qui...

Je ne sais plus où j'en suis parce que je doute. J'ai conscience d'avoir été parfois manipulatrice (parce qu'on sait tous l'être). Mais je ne distingue plus la normailté. De plus je ressens ce vide intérieur (ce besoin de se "nourrir" de l'affection de l'autre) dont on parle justement dans tous ces livres sur la perversion narcissique. J'ai sincèrement l'impression de ne jamais avoir cherché à le détruire (contrairement à ses attitudes à mon égard).

Je me sens perdue. Je n'arrive plus à faire la part du réel ou du "faux". Je perds pied. Je doute de moi. Je lui trouve toutes les circonstance atténuantes possibles. J'ai l'impression de devenir folle. Je me dis que j'ai mal interprété les choses, qu'il ne peut être aussi mauvais et que c'est moi qui suit mauvaise en fait.

Ce que je ressens est-il normal ? Quelqu'un s'est-il trouvé dans cette situation ?

Aidez-moi s'il vous plait, je vis un enfer, je n'y arrive plus. Et j'ai peur de retourner dans ses filets...