Borderline - un cauchemar pour les proches

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#5 Posté le par bis2

Au début on est toujours la femme ou l'homme parfait..
Ils semblent nous aimer... puis le bordeline est toujours déçu (et nous alors) on ne comble pas ses "fameuses carences affectives"
il devient agressif, irritable, il ment..
Moi je l'avais aimé comme il était, il avait déjà trompé sa femme (une femme épousée en 3 mois, une femme des Iles) je me me disait que ce mariage n'en était pas vraiment un.. puis que peut être la différence de culture.. rien à voir... Un jour sa fille m'a dit "papa et les femmes, ça dure jamais, il leur trouve toujours quelque chose" "Il racontait à tout le monde des trucs au sujet de maman, qu'elle était méchante, un jour une de ses maitresses lui a téléphoné, l'a rencontrée et s'est aperçue qu'il mentait, que sa femme était très bien.."
Quand j'ai su qu'il avait déjà trompé sa femme aïe.. mais comme je l'aimais je suis restée (quelques mois de plus avec des ruptures)
Il s'enervait pour un rien, un autre jour en voiture psq'il ne trouvait pas un route et aussi des tas d'autres fois, il élevait des chiens et dans ses colères il battait ses chiens à coups de poings, de pieds..des crises de rage déclanchées pour un rien "psq'un de ses chien ne l'avait pas écouté" et comme il avait 23 chiens des malamutes rubustes, c'était pas toujours le mm chien qui était battu heureusement..
Là aussi sa fille m'a dit, il est toujours comme ça mais il n'a jamais frappé maman..
Quand il était calmé, il redevenait "normal" mais je peux pas dire qu'il a été normal un seul jour entier..
Sa fille m'a dit aussi qu'il critiquait tout avec sa mère..
Quand je lui parlais de sa femme, il me disait au début ça allait mais très vite je me suis rendu compte que ça me suffisait pas, je suis restée avec elle pour les enfants... mais sur 15 ans de mariage il l'a quand même trompée quelques fois...j'ai vraiment l'impression que cette pauvre femme des iles était sa bonne, lui s'amusait à trouver des amantes pour combler son manque d'amour et elle était là pour faire la bonne..
Quand ils ont eu leur fils, il a commencé à lui en vouloir, psq'elle s'occupait de son enfant et plus de lui (il avait si mauvais caractère qu'elle a donné de l'affection à son enfant plus au père) et elle passait ses journées devant la tv..
Lui a été voir ailleurs et le climat ne s'est pas amélioré...
Il a rencontré une femme (pas libre) et fait tout pour que sa femme parte)
cette amante n'est pas restée longtemps "15 jours" et est retournée chez un ex..
Une autre femme à suivi (elle était méchante avec lui, il lui tondait sa pelouse et elle ne lui donnait pas d'affection en échange..mais il critiquait tous... "les repas" et elle a fini par ne lui préparer pour lui et ses enfants que des tartines..
Puis il a eu internet.. et c'est pas là que j'ai commencé à discuter avec lui, que je l'ai rencontré (je suis presque certaine qu'il avait qlq quand il m'a rencontrée et qu'il l'a plaquée vraiment pour un truc sans importance..il lui en voulait psq'elle n'avait pas trouvé un resto un soir d'anniversaire "vraiment un truc sans importance...
Très vite j'étais la fille parfaite (sans enfant à trimbaler) sans problèmes.. à qui il présentait très vite ses enfants, son meilleur ami..
Mais malgré le fait de m'avoir rencontrée, il a toujours continué à chasser d'autres filles via "internent" le must pour un "bordeline" à portée de main tout ce qu'il n'a jamais eu "des filles jolies blondes" "des personnes à son écoute" (à l'écoute des conneries qu'il raconte pour se rendre interessant)
j'ai visité le disque dur de son pc et il ne racontait que des mensonges... de formateur (sans formation) dans une asbl il passait à éducateur spécialisé... d'éleveur de chiens pour avoir de l'argent et arriver à s'en sortir il se transformait en "musher plus que professionnel"..
Le pire c'est qu'il trouvait des gens pour l'écouter et lui dire qu'il était "formidable"...
Je lui ai fait un site web pour qu'il parle de ses passions avec des gens sur un tchat une fois par semaine...il y racontait n'importe quoi..
du mesher qui était tiré par des chien attachés à une tondeuse de jardin 2 fois par mois, il devenait un super musher..
Il s'est inventé des projets de voyages, il a construit des traineaux pour partir dans un pays de l'est (pendant ses crises) là je me disais que au moins, il ne chassait plus d'autres filles et qu'il était occupé à quelque chose..
Il y a eu des ruptures "j'étais à bout" il critiquait tout...(comme avec les autres les repas) puis il me reprochait de ne pas être une oreille attentive (c'était à cause de moi qu'il avait besoin d'aller contacter des femmes sur internent) je n'était pas une oreille attentive, j'aimais ses chiens plus que lui (j'avais carressé des chiots en sortant de ma voiture avant de l'embrasser lui "donc j'aimais ses chiens plus que lui"...
Un autre jour il a invité une fille handicapée trouvée sur le net à passer une journée avec lui, il allait monter un centre pour handicapés tirés par des chiens (sur ses tondeuses de jardin) il avait fait croire à cette fille qu'il avait travaillé avec des handicapés en France et des chiens...(rien n'était vrai)
Ensuite..(il allait prerdre son job et cherchait une manière de s'en sortir avec ses projets bidons... il était en pleine dépression...et ne me racontait rien)

Puis il a rencontré via le net une femme "formidable" qui n'a pas voulu de lui... Elle était formidable (elle parlait aux anges et aux morts) on aurait pas plus trouver plus absurde, ça c'était "formidable" une folle qui s'imaginait qu'elle avait été choisie par dieu..

Il a aussi contacté une médium pour savoir si il serait heureux un jour..(dans la connerie)

Je suis devenue celle qui avait un peblème, lui n'a pas de problème c'est certain..Entre ses colères, ses phases suicidaires, son manque d'amour à combler, ses crises de rage, ses mensonges... il est une victime... et il y a toujours des gens pour l'écouter raconter ses malheurs..

J'ai eu besoin d'un an pour m'en remettre..et j'en suis pas remise à 100% de cette histoire.. il a rencontré qlq et ... il ne l'aime pas (c'est psq c'est pas la bonne qu'il est comme ça, il est mal dans sa tête..toujours des excuses ou psq sa mère ne l'aime pas qu'il est comme ça..

Le mal qu'il fait c'est pas grave, juste lui qui compte, les autres ce sont des passages dans sa vie, des passages qui ne le satisfont jamais très longtemps..

Il n'a jamais été suivi... et moi non plus à l'époque je ne savais pas qu'il était bordeline... juste déprimé sans plus... j'attendais que ça passe (naïvement)

Message #4

#4 Posté le par Michoid9

Poulou je répond à ton courriel strictement dans le but d'échanger et d'apprendre. Mes opinions ne sont pas une fin en soi pour moi. Je ne soiuhaite provoquer que des échanges d'expériences et opinions autant chez les gens atteint du troubles que chez les gens qui ont cotoiyé une personne atteint du trouble. Merci de votre compréhension. :o)

Poulou: Si je m'étais identifiée borderline au lieu de malade alcoolique, à l'époque, je ne pense pas que je m'en serais sortie...
Je crois que je serais à deux pieds sous terre, ou enfermée en H.P., à l'heure qu'il est...
Mais pour sûr, "borderline", ça fait plus "propre", ça fait moins de vagues, c'est plus "politiquement et socialement correct"...

Michel:
Poulou, qualifier / diagnostiser le trouble borderline ou tout autre troubles chez une personne est-il péjoratif?

Je vais te dire, mon ex-amie m'avait mentionné qu'elle était possiblement bipolaire et/ou borderline au tout début de notre amitier. Personellement à cet époque je n'en avais rien à cirer, j'étais, tant qu'à moi, avec une amie pleine de vie, d'amour à donner, d'allégresse et d'un passé plutôt lourd. Passé de victime. Borderline? pffff ouais et alors?

Elle avait, parfois, des comportements que je considérais plutôt originales, contradictoires, et parfois déplassés, mais jamais au point de la qualifier d'une quelquonque maladie.

Ce n'est qu'après notre séparation que je me suis interressé au trouble de plus près. Les traits.

Les traits (comportements) qui caractérises une personalité borderline peuvent ce trouver chez bien des gens bien entendus. Mais ceux-ci ne sont que rarement une constence; chez le bordreline ils font partis d'un mode de vie.

J'ai, je n'en ai aucun doute, vécue avec une personne atteint de ce trouble. Elle se comportait très spécifiquement comme mentionné dans le DMSIV, les traits, elle les a tous arborés.

Etre alcoholique, anorexique ou tout autre problème est très sérieux mais il y une différence entre ces maux et l'état borderline.

Ce que moi j'ai constaté (vue de mes yeux) et appris (internet) , concernant le trouble est bien plus troublant qu'un seul ou plusieurs des dix traits qui définnissent la maladie.

Poulou, une personne véritablement atteinte du trouble personalité limite est ''pratiquement'' EN PSYCHOSE, souvent, depuis les évenements de son enfance.

Une/un borderline ''ACTE'' sa vie continuellement. A la recherche d'une identitée, du vide à combler et à la longue, ce comportement rend psychotique. Actes et paroles.

Voilà ce que moi j'ai vus. Je ne suis pas un expert en la matière , je n'ai été qu'un conjoint. Accessoire utilisé pour les besoins de son film/vie.

Le terme Borderline ne devrait pas être utilisé à toute les sauces comme il l'est si souvent.

''État limite'' signifie (tant qu'à moi) à la limite de la psychose ou en psychose légère; dans le bonheur (gros ''high'' d'Amour illusoire) comme dans le malheur (dépression et déception)

Et crois moi, cela est bien autre chose que de souffrir de 2 ou 3 des traits sur la dizaine qui décris le troubles. Non que je veuille les minimiser.

L'ensemble des traits borderline est tant qu'à moi bien définis. Je les ai tous reconnu chez mon ex-amie. Mes ces traits sont le résultats de son ''états psychotique''. Ce qui n'est pas necésairement le cas pour un ou deux de ces traits, qui serait rencontrés chez qui que ce soit. Un alcoholique n'est pas ''absolument'' à la limite de la psychose!

J'ai rencontré et échangé avec 3 psychologues et un groupe ,''victimes'' de personalité limite depuis plus de 10 mois. Tous les membre du groupes ont vécus des évenements pratiquement identiques à ce que j'ai vue et vécus avec mon ex-conjointe.

Aussi à mon grand étonnement, aucun psy que j'ai rencontré ne souhaiteraient tanter de traiter (en thérapy) une/un borderline. Tout simplement parce que ceux-ci s'adapte si bien à la situation. Prennent un personage en conséquance des évenements qui meubles leurs vie..

Mon ex-amie avait d'ailleurs été ''mise à la porte'' de l'hopital ou elle avait résidé pendant un mois au département psychiatrique. Elle y était litéralement devenue '' l'animatrice club med'' ! Elle m'avait renconté cette évenement avec un brin de fièreter d'ailleurs dans le passer, et y revenait, me le rappelait fréquement.. ouffffff

En conclusion, le trouble borderline, est bien plus que certains de ces traits. Et ces traits/comportements FURENT LE RÉSULATS de son État limite ( la presque psychose).

Poulou:
Pfff J'abhorre ces noms aseptisés de maladie qui ne veulent rien dire concrètement pour les malades qui en sont atteints, et qui ne font que les maintenir dans la dépendance aux médicaments et au corps médical, enfouis sous la honte et la culpabilité parce qu'on ne veut pas vraiment appeler un chat un chat en prononçant le mot tabou "alcoolique".

Michel: Encore une fois Poulou, être alcholoique ou anoréxique ou boulémique ou narssicique est une chose. Etre à la limite de la psychose, quotidiennement est bien autre chose. Un alcoholique est un alcoholique. Cet individu peut aussi avoir d'autres problèmes à régler bien entendu, problèmes qui font peut être aussi partis des trait/comportements qui définnisent le trouble borderline.

Etre borderline ''acter sa vie pour s'échapper'' pour ne pas penser pour oublier. Actrisse. Victime ou prédateur.

Moi j'ai été: Adulé, adoré, utilisé, manipulé, méprisé
(clivage et nouveau(X) amant) puis; abandonné au ordures.

Poulou, je ne suis pas un expert, je suis guitariste-bassiste! Mais j'était présent au coté de ma conjointe atteinte du trouble pendant 3 années. J'ai entre autre une mémoire féroce et j'ai fait une solide rétrospective des évenements. Ultimement mon ex-amie à bien faillie me tuer.

J'étais devenus une entrave à son nouveau bonheur mais elle ne trouva jamais les mots pour me dire d'ou résulat le narcissisme et différents actes digne d'une psychopathe en regle!

J'ai vue.

Michel, St-Jean-Qc.

Re: Borderline - un cauchemar pour les proches

#3 Posté le par Poulou

Durant des annees j ai supporte l'insupportable.

C'est en Sept dernier que j ai entendu parler pour la premiere fois d'etat limite ou borderline.

C etait a l'hopital ou j avais ete admis a la suite d'un accident cardiaque (du au stress) qu'un medecin aupres de qui je m'etais confie m'a parle de borderline pour expliquer le comportement de ma femme que je lui avais decrit.

Lorsque je lui ai demande comment il pouvait diagnostiquer sans meme avoir vu le patient, il m a repondu qu "il n avait pas besoin de connaitre les acteurs pour connaitre le film" et m'a dirige vers un psychiatre qui lui m'a demande de lacher prise immediatement pour proteger ma vie et celle de mes 2 enfants .

Anorexique, alcoholique, 2 ans de consultation bi hebdomadaire chez un psychologue, 4 cures de desintoxication, 1 mois en clinique psychiatrique,
des accidents de voitures a repetition, 3 tentatives de suicide, des mensonges quotidiens, des sautes d'humeurs irraisonnes, une inexpliquable haine (rage) furieuse envers moi,des horreurs me concernant proclames aupres de tout notre entourage (ca je l'ai appris depuis peu)...

Phil

Bonjour Phil

En tant qu'ancienne malade alcoolique/Anorexique/Dépressive suicidaire/Survivante d'inceste et de maltraitances psychologiques et physiques, je dirais que je n'ai pas commencé à guérir de mes problèmes majeurs en me reconnaissant malade borderline, ça n'aurait rien voulu dire pour moi, "borderline", je n'aurais pas su sur quoi agir directement, si on m'avait dit que j'étais "borderline".
Par contre, en commençant par me reconnaître malade alcoolique, là, j'ai pu commencer à prendre ma vie en main.

J'ai commencé à soigner cette maladie en priorité parce qu'en décidant de ne plus boire d'alcool par tranches de 24 heures, je retrouvais ma lucidité. J'étais perclue de peurs et de souffrances psychologiques, mais avec l'aide d'autres malades alcooliques qui voulaient s'en sortir comme moi, j'avais moins peur, je me sentais moins seule, et je pouvais garder un peu la tête hors de l'eau sans anesthésier ma vie dans l'alcool, je pouvais m'occuper de mes autres problèmes, ceux qui me terrifiaient ou m'handicapaient depuis toute petite, et qui, sans l'alcool, refaisaient surface imanquablement.

Avec l'aide des groupes de parole d'Alcooliques Anonymes, en apprenant à ne plus toucher au produit alcool 24 heures à la fois, en suivant un programme de rétablissement en 12 étapes, j'ai pu commencer à relever la tête, à retrouver un peu de Confiance, à faire face à des problèmes que j'avais enfouis en moi, comme mes relations profondément dysfonctionnelles et incestuelles avec ma mère, l'inceste avec mon frère, les violences de mon père alcoolique...Fantômes qui me terrifiaient et que je masquais en abusant de l'alcool.

Si je m'étais identifiée borderline au lieu de malade alcoolique, à l'époque, je ne pense pas que je m'en serais sortie...
Je crois que je serais à deux pieds sous terre, ou enfermée en H.P., à l'heure qu'il est...
Mais pour sûr, "borderline", ça fait plus "propre", ça fait moins de vagues, c'est plus "politiquement et socialement correct"...
Pfff
J'abhorre ces noms aseptisés de maladie qui ne veulent rien dire concrètement pour les malades qui en sont atteints, et qui ne font que les maintenir dans la dépendance aux médicaments et au corps médical, enfouis sous la honte et la culpabilité parce qu'on ne veut pas vraiment appeler un chat un chat en prononçant le mot tabou "alcoolique". :(

Pour ce qui est de supporter l'insupportable comme vous l'avez fait avec votre épouse et comme mon ex-mari l'a fait à l'époque avec moi lorsque je buvais, j'appellerai ce problème "la maladie de la co-dépendance".
En vous éloignant de votre épouse et en sauvegardant vos enfants, vous commencez à en guérir, Phil...
Mais les groupes familiaux ALANON, qui fonctionnent en parallèle des Alcooliques Anonymes, peuvent peut-être vous aider à continuer votre chemin vers la guérison...
Parce qu'il n'y a pas que votre épouse qui soit malade...Vous aussi, si vous avez "supporté l'insupportable", comme vous dites, que vous avez failli en mourir, que vous êtes sous Prozac, vous avez des problèmes qui complètent ceux de votre ex femme et que vous avez besoin de soigner si vous voulez vivre vraiment Libre et Heureux...
Le programme en 12 étapes des groupes d'AlAnon, le travail sur soi comme semble l'avoir fait Michel avec l'aide d'un psy ou autre, les prises de conscience qui en découlent, peut vous y aider sans démolir votre organisme comme risque de le faire le Prozac à moyen terme...Réfléchissez-y...

En attendant, je vous souhaite un bon courage, un jour à la fois.

Poulou

un cauchemar pour les proches

#2 Posté le par Michoid9

Phil, dans le cas de mon ex-conjointe: Anorexique, boulémique, psychologue (aucun résultats), cures de desintoxication, 1 mois en clinique psychiatrique, des accidents de voitures, 1 tentatives de suicide, des mensonges quotidiens, des sauts d'humeurs irraisonnés, une inexpliquable haine (rage) furieuse envers moi,des horreurs me concernant proclamés auprès de tout notre entourage ''au travail''(ca je l'ai appris depuis peu).

Michel:Les similitudes, actes et parloes, sont toujours tellement frappantes chez les gens atteind du trouble!

J'ai mis presque qu'une année à m'en remettre Phil, à retrouver ma propre identité. Tel fut le pix à payer pour ma compassion et ma compréhension envers ma conjointe atteinte de trouble.

phil:alors on repart en avant et on essaie de faire comme si on pouvait oublier...

Michel: Oublier? je sais pas si c'est possible, peut être une fois les blessures complètement guérises...mais chose certaine, poursuivre, ''refaire'' sa vie et construire à nouveau est possible. J'en suis rendu là. Oublier ....pas certain...on verra...

Apprendre par contre, sur soi-même, comprendre le pourquoi j'ai percévéré avec celle qui s'est éventuellement transformé en véritable monstre, et surtout, SURTOUT, corriger ce trait de ma personnalité qui habite d'ailleur, plusieurs d'entre nous, victime de personalité limite: l'empathy, la compassion sans limite, la sur-acceptence, pour ses soi-disant ''abandonné sans raison''.

Abandon que j'avais moi-même vécu étant plus jeune d'ailleur...

Lecon-découverte très importante pour moi, que je n'aurais finalement peut être jamais compris sans cette personalitée extrême!

De là à la remercier, il y a un grand pas à faire...mais bon..
(cette lecon m'a finalement couté bien chère en $$$ et en émotions, certainement plus qu'un bac à l'université!)

M'éfforcer de ne pas haîr et garder rencoeur et déjà bien suffisant pour le moment.

Bonne chance Phil.
(et bien sur à ceux et celles atteinte du trouble et qui aspirent à s'en sortir)

Michel, St-jean, Qc.

Courage

#1 Posté le par pocas
Bon dimanche Phil, je voulais te dire te continuer à te battre pour être heureux Là vie vaut la peine d'être vécu. Tu as deux beaux enfants qui te donne une raison de vivre. Là vie n'est pas toujours facile... Persersère tu as le droit au bonheur...