rechute

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rechute

#0 Posté le par bigpierrot

bonjour a tous

je suis en etat de rechute, il y a 4 ou 5 ans j'ai fais une tres grosse depression, je suis/j'ai ete borderline d'apres les psys que j'ai vus. cette depression est arrivé a la suite d'une separation, une fille avec qui je suis resté 9 ans.

j'ai donc commencé une therapie au debut de la depression, sachant que je devais y passer car je savais, bien avant cette depression, que quelques chose n'allais pas.
ca fais quelque mois mainetant que je decroche de cette therapie, que je me rend compte que j'arrive au bout, que je suis sortis de cette depression, et de mon coté borderline, plus d'am, je sors, j'ai retrouvé un travail que j'aime, quelques amis, et des passions.
avec mon psy on a decidé d'arreter les antidepresseur (prozac) 4 ans de ces truc ca fais quand meme beaucoup. ca fais a peu pres 2 mois.

et a paques....

la chute, je me retrouves avec cette sensation de vide, de trisstesse, de douleurs, de fatigue, et surtout d'idée de mort.

aujourd'hui j'ai repris les medocs, ca ma remis d'aplomb, mais je sens cette inexorable chute, et surtout cette revolte, cette souffrance du a l'echec de ma tentative de m'en sortir.

si grace a mon experience, 'jai reussis a court cirquiter les degats physiques du au manque d'apetit, manque de sommeil. je sens que je suis en complet decalage, je sens que je perd pied avec la realité. et surtout j'ai de plus en plus de peine a retenir mes envies de me mutiler et mes idées de mort. inconsciamment je fais tout pour perdre mon job. je vis denouveau ce vide hallucinant, conforté par cette idée d'echec.

devrais-je continuer a prendre des mecis toute une vie pour tenter d'etre normal, et de suivre une therapie jusque a la retraite??? je ne peu m'y resoudre, j'ai envie de lacher l'affaire, ma therapie ne ma pas aidé a m'en sortir mais juste a me stabiliser, je n'y crois plus...

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Message #4

#4 Posté le par thibod

Pour ma part, je n'ai jamais été un fan des médicaments, mais je reconnais qu'ils peuvent aider, ils ont permis à ma soeur de se sortir d'une dépression . On est une véritable famille de dépressifs, ma mère et mon père le sont, en plus d'être suicidaires - mon père a essayé de se tuer quand j'avais 4ans . Si ça fonctionne et que tu ne peux faire autrement, tant pis, mais moi je m'en suis sorti sans médicament .

J'avais 18 ans quand j'ai connu un épisode dépressif majeur : je pensais tout le temps au suicide, simplement me sortir de mon lit me demandait des efforts énormes et je dormais tout le temps, même quand je réussissais à me trainer à mes cours ... C'est en me trainant à un cours de musculation que j'ai découvert fortuitement que faire de l'exercice physique me faisait du bien, que je me sentais mieux non seulement après la séance, mais aussi les heures suivantes ! Je me suis mis à m,entraîner comme un malade - au point d,en avoir des vomissements parfois - mais le résultat ne s'est pas fait attendre : mon estime de soi est remontée en flèche, et je me suis sorti de la dépression . La période qui a suivi a été la plus belle de ma vie !

J'ai connu d'autres épisodes de dépression, mais assez espacés et nettement moins sévères, et surtout parce que j'avais négligé mon hygiène de vie - pas assez d,exercice et mauvaise alimentation . Je viens de me sortir d'un de ces épisodes en faisant de l'exercice tous les jours - une demi heure de musculation+bicyclette pour aller au boulot, été comme hiver . J'ai fait aussi d'autres changements cette fois-ci: une alimentation plus saine - moins de sucre, moins de gras - je tiens un journal . Je m'arrange pour rire le plus souvent possible, car j'ai remarqué que le rire et la dépression n'allaient pas ensembles !

J'ai surtout pas mal changé ma façon de voir les choses, en rejetant systématiquement les pensées qui me dépriment . En tenant un journal et en prenant l'habitude de s'observer, on découvre que l'on entretient sa dépression en s,enfermant dans certains schémas de pensée répétitifs . J,ai cessé, par exemple, d'idéaliser mon passé, car j'entretenais ainsi un sentiment de nostalgie qui empoissonnait ma vie présente . Je me rends compte que je me suis fabriqué une image de victime, élevé dans un milieu familial difficile, qui m'arrangeait bien au fond, car je pouvais ainsi éviter de faire des efforts, en me disant que j'étais un raté et ne me dépréciant systématiquement . Je refuse maintenant d'entrer dans ce jeu .C'est étrange, mais on découvre qu'il y a ainsi des avantages secondaires à être en dépression, et qu'ainsi, inconsciemment, on entretient le processus .

Bon, je ne te dis pas d'arrêter les médicaments, mais peut-être mon cas peut-il t'aider, et peut-être pourras-tu en venir à te passer de médicaments . Je prends, pour ma part, des comprimés d'huile de poisson - ne pas confondre avec l'huile de foie de morue - et ça me suffit comme médicament . Les chercheurs s'intéressent de plus en plus à ses effets antidépresseurs - ainsi que ceux de l,exercice physique .

À toi de voir :

http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=2720

Message #3

#3 Posté le par maryjolie
Cher Pierrot,
Peut etre pour toi se sera différent que tes parents, et que tu réussiras a vivre sans, je te le souhaite ardemment si c`est ce que tu souhaite :) Un jour à la fois, c`est la seule facon de vivre, si aujourd`hui tu en n a encore besoin peut etre que plus tard se sera différent...
En tout cas, tu es beau a voir, tu te prends en main et va voir un psy,je te trouve super courageux! cé pas évident pour un homme avoué une faiblesse mais comme tu en resortira plus fort et compréhensif, heureuse la femme que tu choisira comme conjointe :)
Au plaisirs de te rejaser xx

Message #2

#2 Posté le par bigpierrot

merci pour ta reponse

donc ca y'est je me suis remis aux antidepresseurs, et oui le je me sens beaucoup mieux. en ai parlé a mon toubib, et en a convenu que ce n'etais pas le moment, et que j'ai encore du travail a faire. mais c'est quand meme un peu dur a accepter. je le prend quand meme comme un echec cuisant. moi qui me rejouissais de ne plus avoir besoin de ca pour vivre.

ce que tu me dis m'interpelle un peu, le fait de voir ca comme de l'insuline pour les diabetiques. cette situation me fais un peu peur, je ne me vois pas continuer eternellement, mes parent en ont pris la majeur partie de leur vie et je n'ai pas envie d'etre comme eux, sur ce point la en tout cas.

Message #1

#1 Posté le par maryjolie
Bonsoir Bigpierrot,
Pour ma part, j`ai choisis d`être bien, de me sentir mieux et comme ca impliquait que je prenne un anti-dépresseur toute ma vie, je l`ai acceptée...Tu sais certaine personne ont des dérèglements chimiques, il n`en tiens pas qu`à leur seule volonté ou à des thérapies qui plafonnent moment données...
Je suis de ces personnes qui biologiquement sans anti-dépresseurs ne fonctionne pas. Si j`avais n`importe laquelle maladie qui neccessiterait la prise de médicaments pour vivre, je l`a prendrait, je pense ici au diabète, hypoglycémie etc...
Il n`y a pas de honte a avooir un débalancement chimique au cerveau, de plus en plus c`est moins tabou et si ceux que tu aimes te juge alors ils ne sont pas pour toi...Une femme t`aimeras comme tu es, a toi de t`accepter et les autres t`accepteront en grande partie...
Bonne chance, amicalement x