Mon conjoint est bipolaire ... à l'aide !

Bonjour,

Mon conjoint a été diagnostiqué bipolaire au printemps dernier. Il y a un an, nous avons cru que c'était une dépression. Comme j'ai déjà eu à surmonter la chose, et que je sais que l'on peut s'en sortir, j'ai mis toute mon énergie à l'épauler, le conseiller, l'encourager à consulter, etc.
2 thérapeuthes y ont passé, et le gambling s'est ajouté. Sans parler des nuits d'insomnies, des mensonges, des fuites etc. Ses parents et moi avons décidé de l'entrer d'urgence à l'hôpital afin qu'il consulte un psychiâtre. Elle l'a mis en arrêt de travail et a bien voulu le garder mais il a refusé. Il a quand même accepté de participer à un programme d'un mois qui était en fait une thérapie de groupe où il devait participer 5 jours par sem. Il a ensuite été référé à un spécialiste dans le "mood disorder" qui lui lui a conseillé de consulter un psychologue en plus de leurs rencontres. Le psychiâre s'occupe du niveau des médicaments (Seroquel et Celexa) et la thérapie devrait l'aider à reprogrammer ses comportements de fuite, mensonge, gambling, etc. Ah oui, et bien sûr, il mêle l'alcool à tout ça ! Il sait très bien que c'est dangeureux pour lui et que ça peut provoquer les épisodes mais il paraît que c'est très fréquent chez les bipolaires. Il s'auto-guérit parce qu'il a mal, il a peur, il est anxieux, et il n'arrive pas à contrôler ses émotions vis à vis les stress de la vie. Et il dit que l'alcool l'apaise, sauf qu'il ne s'arrête que très rarement à un seul verre. Depuis qques mois, je m'occupe de toutes ses finances, question d'éviter d'ajouter plus de dettes qu'il n'a déjà ou même une faillite. Son retour au travail n'a pas été rose; son employeur lui a coupé 30% de son salaire. Alors mon conjoint a décidé de changer d'emploi (stress supplémentaire).

Il dit qu'il veut s'en sortir, mais au moindre stress, il prend un coup (environ une fois par sem.) et parfois retourne dans les machines à sous (une fois par mois ou deux mois). Bien entendu le lendemain, il le regrette toujours. Je lui ai suggéré de consulter les alcooliques anonymes et gamblers anonymes, mais il refuse. Pourtant il avoue avoir un problème avec ces 2 choses. Récemment son psychiâtre lui a conseillé d'augmenter sa dose d'anti-dépresseur pour éviter les épisodes.

Mais tout ça mis en branle, rien ne fonctionne. Il recommence toujours....
J'en peux plus, je suis épuisée moralement et physiquement, j'ai l'impression d'être la seule à vraiment voir la réalité en face. Je suis tanée des mensonges, des cachettes et des fuites. Souvent, je me dis que je serais plus heureuse sans lui car ses problèmes sont rapidement devenus mes problèmes et ils sont très lourds. Je n'ai plus confiance en ses paroles, et je perds confiance en un avenir meilleur...
Est-ce possible que l'on finisse par vivre une vie normale ? Avec des problèmes ou soucis quotidiens normaux ?? Que l'on puisse avoir des projets et les réaliser ?? Que l'on puisse s'engager dans des activités et évenements sans avoir à les annuler parce qu'une autre épisode s'est produite ??? Je suis désespérée!!!!!

J'ai besoin de vos commentaires, de vos témoignages.... d'un peu d'espoir. Car au fond je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne auparavant, il peut être le plus adorable des hommes quand tout va bien. Le problème est lorsqu'il devient la seconde personne, et là il bouzille tout ce que l'on a et que l'on essaie de bâtir.

Merci pour votre encouragement...

Comme je l'ai deja explique sur d'autre topics, moi aussi j'ai vecu ça pendant 10 ans:tous les troubles inherents a la bipolarite "agrementes" de l'alcoolisme et l'usage des drogues telles que heroines cocaine. Un enfer et la ruine tant financiere que psychologique.inutile de vous dire que nous avons consulter pyschologues, psychiatres ect... sans qu'aucun ne trouve de solution. Pour sauver ma peau, le terme n'est pas exagere, et proteger mon fils, je l'ai quitte. Pendant presque 10 ans ses folies ont continue surtout avec l'alcool (de vraies crises de folie). A 40 ans il a ete enfin diagnostique bipolaire au Chili son pays d'origine et il a commence un traitement au Valcote et psychotherapie. Apres 10 ans de separationet depuis 5 ans nous avons repris la vie commune au Chili. Il y a eu quelques "accidents" au debut. Depuis 3 ans il prend chaque jour un cachet (sous mon controle) qui lui interdit l'absortion d'une seule goutte d'alcool, pour lui d'abord, mais aussi pour que je n'ai plus d'angoisses. Enfin nous vivons tranquilles mais il est clair que cela necessite beaucoup de force de caractere du conjoint et aussi de comprehension et c'est le plus difficile car ces troubles echappent totalement au rationnel.De plus, aucune rechute n'est exclue.

Bonjour,
Je vis avec un homme bipolaire depuis 2 ans. Il a fait sa premiere depression 6 mois apres notre rencontre. Au debut, j'ai pensé que c'était parce qu'il avait arreté la coke, il en prenait enormement, travaillant dans le monde de la nuit. Pendant 3 mois donc, il est resté au lit à vouloir mourir, il faisait des crises de panique. Je l'ai convaincu d'aller voir un Psy qui lui a donné un neuroleptic (tersian), un antidepresseur et un anxxiolique. 3 mois plus tard il sautait du lit, et est passé directement à la periode euphorique, maniaque. Et encore 3 mois plus tard; il se retrouvait en clinique pour une 2eme depression. Cette fois il a ete diagnostiqué maniaco-depressif, a passé 3 mois en clinique. On lui a donné un neuroleptique pour se stabiliser, un tymoregulateur, le depakote, un antidepresseur et un anxiolitique. Il s'est remis sur pied, on a quitté la ville pour qu'il est une higiene de vie plus saine, on a acheté un hotel, et hop, de nouveau, alcool; sorti, prostitués; et dernierement, c'est a dire il y a deux jours; il a tenté de m'hoter la vie!!! Je l'ai supplié d'arreter, il a mis sa main sur ma bouche et l'autre sur le nez pour m'ettouffer. Il m'a frappé de toutes ses forces, m'a tiré par les cheveux, m'a craché au visage, donné un coup de tete, etc. Un cauchemar, j'ai cru que j'allais mourir. De plus je suis enceinte de 4 mois. Il m'a menacé de frappé sur le ventre pour tuer le bébé. Puis il a cessé et est parti regarder un film de porno dans la chambre. Il etait minuit; le cauchemar a duré 2 heures. Je me suis enfui par le balcon, je suis allée chez le medecin le lendemain puis a la police et ai quitté la ville.
Je ne retournerai plus jamais de ma vie avec ce monstre. Je regrette que les medecins ne m'aient jamais averti du danger et qu'ils continuent a dire qu'ils ne sont pas dangereux.

Bonsoir,

Vous dites qu'il faut se protéger, penser à soi mais quel échec quand on a passé 20 années de sa vie que l'on a tout misé sur sa vie de famille et que d'un seul coup tout craque.

Moi j'ai eu l'espoir et cela a failli marcher, à un moment mon mari à souhaiter consulter un psy et puis malheureusement suite à 2 annulations de Rv de la part du psy, il n'a plus voulu y retourner, aujourd'hui il n'y crois plus.

Je l'ai quitté à plusieurs reprises et à chaque fois je l'ai rappelé je n'en pouvez plus, c'est viscéral, il me manque, je l'aime trop, c'est le père de mes enfants.

Aujourd'hui finalement c'est lui qui a decider de partir de tout plaquer, il ettouffe, il n'en peux plus de cette vie, seulement il me laisse seul avec 2 enfants qui en bavent et qui ne supportent pas cette séparation.

Je n'accepte plus ces caprices d'enfants, j'ai su dire NON :evil: :twisted: DEPUIS LONGTEMPS, puisqu'il voulait que l'on change de maison, et là il m'a dit que je l'avais ecoeurée...

Oui il faut se protéger et penser à soi mais c'est difficile lorsque l'on a donné et espéré

emieve

Salut,
il faut que tu te ménages des moments à toi et c'est important.
ma mère est bipolaire et mon père s'est sacrifié. certes ils sont toujours ensemble mais elle l'a tirée vers le bas si bien qu'il a fait des déprssion jusqu'a etre enfermer. il a essayé de la tuer....
je suis moi-meme bipolaire, en union libre depuis 13 ans, diagnostiqué depuis 2 ans et demi. Il a tenu le coup et a toujours été présent. Dans mes moments du lucidité, je lui ai demandé d'en parler ensemble pour que chacun puisse s'exprimer. je l'ai mis à la porte pour qu'il souffle. aujourd'hui sous traitement, cela va mieux mais on se redécouvre car je ne suis plus la même et lui non plus.
Tu as pensé à demander à ton ami s'il acceptait que tu te rendes à une consultation avec lui afin que son psy t'explique un peu tout ça. Mon psy me l'avait proposé. mon ami n'est jamais venu mais a apprécié le fait que l'on prenne en compte sa souffrance.
Une info, le trouble bipo conduit facilement à toute forme de dépendance, cela en est un symptôme. Pour les comptes, tu as bien fait car on peut aller très loin.
ma mère a cramé jusqu'à en etre interdite de carte et chéquier et moi je ne suis pas passé loin. boire j'ai fait mais ce n'est que de l'autodestruction, cela donne l'impression d'être"normal" pendant un temps.
Il n'en a pas après toi mais après lui. on se ment avant tout à soi-même pour quelquefois se créer un univers où l'on anotre place.

Bref pense à toi car en te protégeant, tu l'aidera mieux si tu le souhaites.
NB mon ami n'a jamais remis en cause notre relation. On a un fils et le temps fait son oeuvre+mon traitement un peu.

Ne prend pas tout sur toi, personne n'a vraiment les épaules suffisament large pour supporter quelqu'un de déconnecter de la réalité.

Bonjour nat,

je me reconnais dans ce que tu vis actuellement et je l'ai vecu pendant de nombreuses années. Annuler au dernier moment un repas une invitation parce qu'il avait pêter les plombs pour rien, juste qu'il n'avait pas envie d'y aller. Il se sent juger epier sous toutes les facettes et je pense que c'est lourd à supporter. Moi aussi j'ai espéré donné, pardonné mais non rien à faire il y a toujours quelque chose qui fait douter, des remarques désolbigeantes, des fuites. J'ai decidé de l'appeler la semaine dernière j'ai pris mon courage à deux mains pour lui dire tout ce que j'avais sur le coeur, il m'a raccorché au nez 2 fois puis m'a rappelé 20 min après et on parlait pendant 45 min, il m'a écouté il fait dire que je n'ai pas maché mes mots, je ne le regrette pas bien au contraire je pense que ces personnes ont besoin dêtre secouées plus que les autres, on les protège trop, on les materne pour ne pas qu'il y est d'esclandre et finalement c'est toujours pareil. jE NE SAIS SI CELA PORTERA CES FRUITS mais au moins j'ai adopté un autre comportement avec lui, j'aimerai tellement qu'il accepte de voir qu'il n'et pas dans un état normal...

bon courage à toi
emieve

Bonjour,

Mon conjoint a été diagnostiqué bipolaire au printemps dernier.
Mais tout ça mis en branle, rien ne fonctionne. Il recommence toujours....
J'en peux plus, je suis épuisée moralement et physiquement, j'ai l'impression d'être la seule à vraiment voir la réalité en face. Je suis tanée des mensonges, des cachettes et des fuites. Souvent, je me dis que je serais plus heureuse sans lui car ses problèmes sont rapidement devenus mes problèmes et ils sont très lourds. Je n'ai plus confiance en ses paroles, et je perds confiance en un avenir meilleur...
Est-ce possible que l'on finisse par vivre une vie normale ? Avec des problèmes ou soucis quotidiens normaux ?? Que l'on puisse avoir des projets et les réaliser ?? Que l'on puisse s'engager dans des activités et évenements sans avoir à les annuler parce qu'une autre épisode s'est produite ??? Je suis désespérée!!!!!

J'ai besoin de vos commentaires, de vos témoignages.... d'un peu d'espoir. Car au fond je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne auparavant, il peut être le plus adorable des hommes quand tout va bien. Le problème est lorsqu'il devient la seconde personne, et là il bouzille tout ce que l'on a et que l'on essaie de bâtir.

Merci pour votre encouragement...

Bonjour, alors la ,ne pensons pas égoisme mais sauver votre peau car une personne qui a des troubles de ce genre et qui ne s'améliore pas se trouve dans un enfoncement ou il risque fort de vous y entrainer.
Mis a part qu'il soit reconnu irresponsable de ses actes,je pense que seul lui peut guerir si il en a envie seulement.
J'ai quitté mon mari pour alcoolémie et troubles liés, car ,j'avais + envie qu'il s'en sorte pour retrouver une sérénité au seine de notre couple,mais lui n'en avait pas envie,j'ai tout fait durant 5ans,je ne sais même pas comment j'ai tenu le choc.
Le résultat ce jour sont qu'il s'enfonce encore de plus en plus et qu'il n'est même pas capable de s'occuper de nos enfants, ni seulement de lui même, il m'a dilapidé ,fait toutes sortes d'arnaques ainsi qu'a sa mère,frère,soeur etc... même a son fils ainé qui travaillait pour se payer ses frais de jeune ado avec grand mérite.
Dans ces cas là, un conseil ,déleguez les souçis de votre conjoint aux médecins,mais pensez a vous...sinon vous allez craquer et la ce sera a vous de consulter pour guérir.
Cela n'est que mon simple avis, en tous cas ,je vous souhaite beaucoup de courage.D.

bonjour,

moi je pense que tu devrais faire ta vie parallèle a lui car ses problème son a lui tu bati il démolit alord aime toi je déja vécu ca pendant 20ans avec un homme qui étais aussi adorable quand il voulais je l'ais quitté j ai refait ma vie et je suis tres heureuse je l,aime encore nous somme bon ami mais je me suis choisi heureuse de l avoir fait un jour peut-être seras tu rendu la mais je te souhaite ce que tu désir mais vois claire.........il est toujours pareil il n'as pas changé mais la ce n'ais plus mon probleme il me reste la compation .........bonne chance dans ta vie

Les troubles bipolaire et le milieu familial et environnemental.
On dit souvent qu'il ou elle est "malade" puisque son comportement est bizarre trouble et a une relation avec l'autre parfois obscure ou difficile.
Il y a bien souvent chez ces sujets un trouble de la personnalité une difficulté à se positionner clairement ou bien des accès de domination ou de soumission d'où une fatigue qui peut aboutir à une forme de dépression subtile concrète sur la durée dans une apparence d'intégration sociale. Bien souvent (pas uniquement) c'est lié à une sorte de crispation identitaire. Des personnes fragilisées entre autres dans leur enfance et qui n'ont pas été "aidées" très tôt (aide psy ou familial) se retrouvent démunies à un âge avancé (adulte mature). C'est un peu comme être entre deux religions entre autres et ne pas savoir dialoguer s'exprimer déjà avec soi même et forcément avec les autres. Dialoguer avec soi même n'est pas forcément faire un monologue. Accepter être entre deux ni vraiment de droite ni vraiment de gauche rien à voir avec la politique ou bien ce serait une politique de réadaptation et parfois le choix est vain ou divers et varié. A partir de ce moment là il faut accepter certaines réalités s'adapter à notre environnement et non l'inverse.

bonjour nat,ouf!comme tu dois etre épuissé?
Tu sais ton mari as à MON idée à moi,trois problèmes différent:1 il est malade 2)il consomes adusivement,le nomdre de fois semaine ne compte pas dans le sens si il finit toujours par exagéré.3)il est gambler.
Moi je penses tu as tout fais,je sais que tu l'aimes,mais il faurait que ca vienne de lui les démarches,les A.A.etc...
moi,j'ai envie de te dire,penses à toi comment je l'ijnore,mais prends soins de toi,car tu vas t'épuissée ,sort de la maison,va souper avec des amis ...ecrit sur le site,n'attend pas de tombée,pauvre toi,protège ton someil,mange bien,prends des marches,n'importe quoi....
C'est cela que j'avais envie de te dire,avez-vous des enfants?
BYE!bye! Marie-Rosexx