Question aux maniaco-depressifs

bonjour,

j'aimerais savoir ce qu'il en est pour la vie professionnelle des bipolaires.

en fait, j'aimerais savoir si vous avez un boulot, comment ça se passe au travail ?

et si vous recherchez un travail, comment faites-vous pour gérer votre maladie à côté ?

comment gérez-vous le stress ?

en fait, j'aimerais savoir de manière générale comment on peut faire pour s'assurer financièrement quand on est atteint de ce trouble, qu'un jour on a grave confiance en soi et que le lendemain, c'est l'abîme le plus total.

merci d'avance pour vos réponses. :wink:

merci pour ta réponse ! :wink:

Le problème, c'est qu'en belgique, on ne peut pas forcer quelqu'un à consulter ou à être hospitalisé contre son grè.
Et dans la mesure où ma soeur peut être dangereuse pour son entourage (je pense surtout à son fils qui vit seul avec elle, car le père de mon neveu est totalement absent), il faudrait que j'arrive à le prouver.

Et je ne connais pas vraiment les démarches dans ce sens mais j'ai souvent entendu en belgique que c'était très difficile de faire hospitaliser quelqu'un contre son grè, voire impossible.

Il faudrait que ma soeur fasse vraiment une connerie et soit arrêté pour que ce soit le juge qui décide.

En attendant, la vie de mon petit neveu n'est pas très stable. Elle s'occupe très bien de lui car elle l'aime mais comme elle est complètement dans son trip (avec les voix qu'elle entend, elle est persuadée de parler tous les jours à Jesus par exemple), le petit vit constamment dans ce monde-là.

Mais je ne pense pas que la vie de mon neveu soit en danger. Je pense qu'il aura peut-être des dégats psychologiques et c'est pour ça que je m'inquiète pour lui.

Mais tu as raison, marieruby, c'est une question de stabilité. Je pense que je ne suis pas encore tout à fait fonctionnelle, je suis en train de me remettre d'une longue période difficile, où j'ai connu des extrèmes dans mes émotions.

En plus, j'avais arrêté mon antidepresseur brutalement, ce qui a provoqué une nouvelle rechute dépressive. Mais là, je suis mon traitement assidument et je commence à en sentir de nouveau les effets.

En tout cas, vos messages m'ont beaucoup aidé.

Merci ! :D

Bonjour Makaret!

Selon moi, tout est dans la stabilité. Il serait difficile pour quelqu'un dans les extrèmes (dépression, psychose) de pouvoir travailler, subvenir à ses besoins. Toutefois, lorsqu'on est stabilisé grâce à la médication et autres a cotés....thérapies etc (ça dépend pour chacun), la personne redevient fonctionnelle. Pour certains cela prendra quelques mois......d'autres plusieurs années.......chacun son rythme. Cela prend de la volonté, du support, un bon suivi!

Par rapport à ta soeur.....cela doit être difficile de voir un proche s'enfoncer dans son état d'une telle manière. Je tiens seulement à souligner des recours. Ici, au québec, il y a une loi permettant l'hospitalisation d'une personne contre son gré.....lorsqu'il y a danger pour elle-même ou un autre......Je te conseille de t'informer à un organisme en santé mentale, ils pourront te conseiller. (Disons que c'est un peu ce qui m'est arrivé)

En espérant peut-être t'avoir éclairé un peu :)
Marie

merci beaucoup pour vos réponses. :D

En ce moment, je recherche un job mais je manque terriblement de confiance en moi. La plupart du temps, je doute de ma capacité à dénicher un job et parfois, ça me fait peur car je sais pas comment je vais gérer le stress, la fatigue, ma vie privée en même temps etc...

Ma mère est maniaco-depressive, elle a travaillé dans sa jeunesse mais n'a plus travaillé après son mariage. Quand j'ai vu les cycles par lesquels elle passait (surtout qu'à son époque, elle n'avait pas encore été diagnostiqué), je comprends qu'elle n'aurait certainement pas pu gérer un boulot en plus de sa vie familiale.

J'ai une soeur qui est aussi maniaco-depressive mais elle refuse de l'admettre et de se soigner. Elle entend même des voix et sa vision de la réalité tend de plus en plus à se déformer, au point où elle vit dans son propre monde.

Elle ne travaille pas, a arrêté les formations ou études qu'elle entreprenait (à cause de ces voix). Son état dans la maladie est assez poussé et on ne peut rien faire pour lui faire entendre raison. Ses cycles sont rapides et elle bascule vraiment d'un état dépressif poussé à un état euphorique.

Tout comme toi marie-rose, j'ai ma fierté, l'envie de subvenir à mes propres besoins. Mais je sors d'une grosse dépression nerveuse avec deux tentatives de suicide. Même si j'ai la tête hors de l'eau en ce moment, je ne me sens pas encore vraiment remise.

Mais j'espère trouver un boulot. :D

En tout cas, merci pour vos messages car ça me redonne espoir. Je pense que le plus important, comme vous l'avez souligné, c'est de penser à sa santé, de choisir un travail qui n'est pas trop stressant au lieu de ne penser qu'à l'argent.

Si d'autres veulent témoigner de leur expérience, n'hésitez pas ! :)

réponse a ta question.
bonjour,je suis marie-rose,bipolaire depuis onze ans.
pour ce qui est du travail,il n'y a pas de problèmes tant qu'as moi,j'en ai meme deux depuis un an,mais j'avoues,il y a onze ans...psychose,suivie d'une dépression,huit mois à la maison...c'est moi qui ai demander à mon psy de retourner travailler,3jours,puis 4 puis 5...j'ai mis deux autres années à me sentir fatiguée me coucher tot....mais pour moi travailler,voire des gens c'étais important et j'avais la volonté....
ma fièrtée aussi,continuer à vivre,sans etre toujours aux crochet de qqun,question de tempérament aussi,et j'ai réussit.
plusieurs que j'ai connue au centre de jours se complaissent et c'est leur choix,moi,j'ai l'ai d'une personne parfaitement normal,je suis en paix.
j'ai accepter vite me maladie et je vis avec,tout simplement,je ne fais plus de fixation sur mon état,le soir,je prends mes pilules,lithium,et c'est correct.
pour le strss,il faut que je l'évites,et cela est possible,suffit de ne plus s'en metrre trop sur les épaules....d'apprewndre à penser à soi,et savoir dire non,j'évite les gens qui me vole mon énergie etc...je prends du temps pour refaire mes éenergie,et j'essaye le plus souvent possible de penser possitif.
sur ce si tu as d'autres questions n'hésite surtoput pas
Marie0-rosexxxxxx

dans mon cas j'envisageait une carriere en enseignement préscolaire et compte tenu du fait que je ne réagit pas bien a une forte dose de stress j'ai cru bon de changer de bac pour un autre qui va me permettre de prendre du temps pour moi. Les arts plastique. Je vise l'obtention du bac en art pour pouvoir crée et exprimer ce que je ressens de facon positive en fesant des toiles.Bien entendu comme le salaire d'un artiste n'est pas stable je devrais sans doute me trouver un emploi a temps partiel pour pouvoir aider mon mari a payer les comptes courant. Mais il est bien positif pour cette idée et espere mon bonheur et ma santé donc vaut mieux vivre modéremment financierement sans trop de stress que d'avoir de l'argent pleins les poche et d'etre malheureux dans sa tete et le faire resentir a notre entourage!Je garde espoir qu'un jour mon état s'améliora mais pour le moment je prie Dieu que mon état reste stable pour au moins avoir une vie soi disant normal et pouvoir avoir une vie de famille épanouie et ne pas rendre la vie difficile aux personnes que j'aime le plus au monde! :oops: Seul l'avenir me dira si mes espérance était trop élevé. Mais pour sa part mon mari n'a jamais eu connaissance de ma maladie mentale et continu a penser que ce n'est pas le bon diagnostique et que je suis simplement tres stressé et anxieuse. Comme la plupart des médicaments que j'ai essayé de fonctionne pas tres bien je ne sais plus trop qui croire. Si je serais bipolaire il me semble que mon mari verrais des changements important dans mon caractere? Mais lui il dit que non et que bien des filles qu'il a connu en crise de SPM était moins supportable que moi! :wink: Alors vaut mieux en rire et se dire que sa pourrais etre pire et que nous avons toute les capacité pour réussir autant que n'importe qui d'autre. Souvent c'est le doute de soi plus que la maladie qui fait que nous n'allons pas au bout de nos reves! Car apres tout nous avons tous nos forces et nos faiblesses, maladie mentale ou pas?NON?

Bonjour,

Je partage tes craintes et tes inquiètudes car j'ai du quitter mon emploi au mois d'octobre (j'ai fait une psychose). Cet l'automne je dois donc retourner au travail mais j'ai perdu la confiance en moi, car je vois bien que mes capacités de concentration sont diminuées. C'est une dure épreuve car j'étais fonceuse et me voilà craintive. J'ai tellement peur de ne plus pouvoir faire le métier que je faisais.

Le travail me manque énormément car ma vie est moins remplie et je ne trouve pas ca sain de ne pas travailler. J'essaie tout de même de profiter de mon congé de maladie pour faire des activités que j'aime.

Alors pour ma part, c'est en septembre que je pourrai te dire comment on fait pour reprendre le travail lorsque l'on est bipolaire.

Merci

Marie