suis je vraiment bipolaire ou on me l'a fait croire

Après avoir été diagnostiquée bipolaire II au mois de mai et mise sous traitement lithium prozac je pensais enfin me tourner vers la guerison or depuis de nombreux événements font que je doute du diagnostique . En effet ayant crée avec mon conjoint et mon pere il ya 8 ans une société je croyais qu'une grande partie de mon stress venait de ce job et mon conjoint me certifiait avoit deceler chez moi des phases d'excitation; Par exemple de temps en temps je voulais réorganiser de nombreuses choses à l'usine ou bien je demandais à mon conjoint des objectifs précis.
Or au mois de juillet mon conjoint etant au bout du rouleau il a décidé de prendre 10 jours de vacances.Moi en arrêt et toujours sur la mauvaise pense je l'ai suivi sans broncher. Or pendant cette période mon père (gros chef d'entreprise :une vingtaine)et mon frere ont mis un peu plus le nez dans le fonctionnement de notre usine. Des conflits telephoniques ont eu lieu(1000 km de distance) et au retour il y avait grosse discorde professionnelle entre mon conjoint et mon pere.Mon conjoint a demissionné avec l'aval de mon pere. Depuis je suis entre deux feu car ce robleme prof a forcément des repercussions personnelles.Il ya une grosse rancune de mon conjoint envers ma famille et envers moi qui n'a pas pu le soutenir à 100% étant dans une phase de depression je nétait pas sure d'avoir une vision objective mais j'ai des doutes sur les fameuses phases d'excitation au boulot qui etaient peut etre une rigueur normale et professionnelle. De plus maintenat de le voir constamment à la maison c'est pire je ne peux pas le supporter.Je luis est demandé qu'on fasse une pose d'une semaine pour bien separée problemes privés et professionnelles mais il a refusé en s'emportant et en me disant que de toute façon il ne ferait pas de cadeau à ma famille et que si on se separait(union libre) il aurait la garde de nos 2 filles(5 ans et 3 ans) car je suis maniaco depressive. En plus il n'a aucune famille à part ses parents qui ne sont pas du tout objectifs et à 1000 km d'ici et tous nos amis sont des amis communs. On s'est connu à 19 ans sur les bancs de la fac et on a 36 ans maintenant.Depuis c'est l'horreur l'ambiance est invivable , tout s'ecroule autour de nous. Je ne peus etre avec mon conjoint sans qu'il n'y est cette tension ni avec ma famille sans cette tension.
De plus si je retourne travaillé dans mon usine qui m'appartient majoritairement je devrais affronter le regard des employés sur cette situation et travailler en collaboration avec un nouveau directeur de production . Cette usine était un peu comme l'un de nos enfants nous avions tout creer ensemble.de plus étant en arret maladie je ne peux m'empecher de toujours culpabiliser pour l'usine , pour ne pas soutenir à 100% mon conjoint, pour avoir proteger mon conjoint en le laissant faire des erreurs prof , pour lui avoir remis une surchage de travail (fonction commerciale)etant absente pour depresion. Alors maintenant je me demande si ce mal etre que je ressent depuis deux ans n'est pas plus un probleme de couple qu'autre chose????
Ma mere me dit de ne prendre aucune decision grave dans mon etat actuel mais plus j'attend plus ça devient difficile (cela fait 1 mois)et plus les envies de suicide me permettant de solutionner tous ces problemes me reviennent en tête. Heureusement je vois mon psychiatre dans 2 jours car là je n'en peux plus il est 2h du matin et je n'arrive pas à dormir bien que j'ai pris un somnifere depuis 1 heure. Les conflits que je vis ne veulent pas sortir de ma tête et je culpabilise pour tout et en plus je donne encore beaucoup de travail à mon pere qui a 65 ans.Si vous pouver me conseiller ou si vous avez vécu une situation similaire aidez moi.... merci

Saint citron que tu dois souffrir le martyr présentement. Alors je vais essayé tant bien que mal d'amoindrir ton mal, bien que je ne sois pas psychiatre.

Premièrement; un trouble de bipolarité, de maniaco-depression si tu préfère n'est pas un simple diagnostique psycologique. c'est un disfonctionnement au niveau des neurotransmetteurs. Ce diagnostique ne vient pas seulement d'une thérapie, mais également d'analyse médiacle poussées. Donc on s'entend pour dire que si le médecin a odronner la prise de médication c'est qu'au niveau médical il y avait certe quelque chose de dysfonctionnel. Si tu en doutes, ou si tu n'as pas fait d'analyses plus poussé, je te conseil de changer de psychiatre. Qui plus est, il arrive que lorsque l'on commence un traitement, le patient arrive a rationnaliser un peu plus ses émotions et se met dans le doute que le diagnostique n'est pas bon. Il est difficile de faire le deuil d'une santé mental parfaite. Je n'en doute pas.

Deuxièmement; Tu n'es surement pas sans savoir que les femmes ont des influances hormonales très grandes. Ces influances provoquent chez nous des sentiments de surpuissance et de surprotection. Lors de la nidification de l'organisme féminin ( c'est à dire une semaine à quelques jours avant ses règles ) la femme devient plus enclin au ménage et à l'organisation de sa maisonnée, ce qui peut expliquer souvent un surcoît d'énergie et un besoin de réorganisation. Il est facile lors de dérèglements hormonales d'associer cela à la bipolarité, pour une personne externe, comme ton conjoint. Mais cela, ne veut pas dire que tu n'es pas bipolaire. Il suffit de faire des tests sangains et d'en parler à ton médecin. Souvent, celui-ci pour régler cette situation te prescrira un contraceptif oraux en continuité.

Troisièment: Lorsque l'on vit des moments difficiles professionnellements et personnellements, il arrive fréquement que notre conjoint se sent déprimer et anxieux de la situation, ne pouvant rien faire pour te venir en aide. Ce qui peut provoquer chez l'autre conjoint un dépression passagère également. Ce qui semble ici être ton cas. Cependant, lui comme toi êtes adultes et devez prendre sur vous. Tu te questionne à s'avoir si tu dois le laisser ou pas, c'est une question d'ordre très personnel qui ne devrait pas entrer en ligne de compte avec le travail. Il est primordial que tu fasses la part de choses. Je comprend très bien que tu veuilles prendre une pause afin de faire le point. C'est légitime et très saint. Quand deux personnes n'arrivent plus à communiquer et qu'ils sont sous le même toit, l'atmosphère devient tellement mais tellement pesente, que le simple fait de respirer le même air, te donne l'envie de mourir. Je te dirais ici que ta réaction est très normale. Ici je vais te donner deux pistes que tu peux prendre.
1) tu n'embarques pas dans les menaces de ton conjoint pour la garde de tes enfants. Il n'y a rien dans les lois qui stipulent que parce que tu es maniaco dépressive, tu perdras la garde de tes enfants. On reconnait aujourd'hui que les enfants ont droit aux deux parents et ce dans presques tous les cas. Donc ne te mets pas martelle en tête pour ca. Légalement tu as les mêmes droits que ton conjoint,, qui plus est, celui-ci est également dépressif, donc présentement tous les deux difficilement capable d'assurer l'entière garde des enfants. Il serait juste de penser que les deux, si vous étiez séparé auriez une garde conjointe.
2)quand on a besoin d'une pause au niveau conjugale, et que l'atmosphère devient si lourde que l'on pense au pire. Il y a des centres de crises, ou tu peux habiter pendant une à deux semaines et qui te permet de discuter avec des intervenants et d'autres gens qui sont dans des situations tout aussi complexe.
Alors il n'en tien qu'a toi de faire le choix

Quatrièment: Qu'il est dur de retourner au travail après une période de maladie, je te l'accord volontier. On se dit mais qu'est qu'ils vont pensés, que je suis folle, que je suis faible, que je suis lâche. Mais sache que chaque être humain à été un jour fait face a ce genre de situation. Chaque etre humain a un jour vécu un moment difficile. Et que chaque etre humain souffre a son tour d'un douleur alors personne ne peut juger de ce que tu as fait.. et celui qui se plaindra de ce que tu es aujourd'hui, c'est que cette personne est bien pauvre d'esprit. Si tu rencontres ce genre de personne sur ton chemin, tu lui répondras simplement, je ne te souhaite pas que ca t'arrive car tu sauras qu'il faut bien du courrage pour s'en remonter la pente et avec ton attitude je doutes que tu en ai suffisament. tu lui cloueras le bec.

Cinquièment: Ma belle-mère a près a 69 ans, mon beau père en a 72, et tous les deux travaillent encore. Un petit dépanneur qui appartient a mon conjoint. Nous deux, nous ne nous y interressont point. Et tu sais, les deux travaillent pres de 70 heures par semaine. On voudrait les ralentir, leur dire d'arreter,, mais non.. Pourquoi.. Parce que le jour ou ils arreteront, ils auront l'impression de ne plus valoir grand chose. de ne plus être bon à rien. Ca leur fait plaisir de travailler !!!! Ton père est dans le même situation. Et le jour ou il souhaitera s'arrêter, il est suffisament vieux pour le décider. Tu n'as pas a culpabilisé pour cette raison.

en dernier lieu; je peux simplement te dire que la seule et unique facon de te sentir mieux c'est de régler un problème à la fois. de faire face au problème un a la fois.. pas tous en meme temps. Vois ce qui est prioritaire pour toi.. ton état de santé, ta vie conjugale, ton travail, ta famille. Qu'est ce qui te fait souffrir le plus.... pose toi cette question.. une chose à la fois.. C'est sur que si tu prends tout et que tu mets tout dans le meme panier, bien tu vois plus le fond... Et c'est quand on voit plus le fond que l'on pense au suicide... Alors une chose à la fois... stp....